Samedi 23 novembre 2024

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Un contrefacteur de billets de banque arrêté à Kinama

La police a arrêté John Hero Ndinimana, un habitant du quartier Carama II de la commune Kinama, en flagrant délit de contrefaçon de billets de banque, ce samedi 31 août.

Les objets saisis chez John Hero ©Iwacu
Les objets saisis chez John Hero ©Iwacu

L’arrestation s’est déroulée au domicile de John Hero Ndinimana, un ancien employé de la Radio Télévision Nationale du Burundi et de la radio Rema FM. Le porte-parole de la Police Nationale du Burundi a présenté à la presse des pièces à conviction : 11 billets contrefaits de 10.000 Fbu, 10 de 1.000 Fr.
Ont aussi été saisis d’autres objets de contrefaçon, notamment un ordinateur, une imprimante en couleur, 4 seringues, 4 bouteilles de colorants de diverses couleurs, un flacon de colorant aluminium.
La police a également mis la main sur des documents et autres objets : 2 diplômes de licence, 2 permis de conduire, 1 carte de la Mutuelle de la Fonction Publique, 2 cachets pour sociétés fictives et 2 papiers sur lesquels sont imitées plusieurs signatures.

C’est vers dix heures. Enoch Bizimana, commandant de la police zone nord-est de la ville de Bujumbura et ses hommes arrivent au domicile de John Hero. La police a beau frapper au portail, les occupants de la maison refusent d’ouvrir. Elle décide de passer à l’assaut. Les hommes escaladent le mur de l’enclos ; en tête, le commandant Bizimana – qui écopera d’une entorse à la cheville. Seul John Hero est arrêté, deux des occupants, au moins, ayant réussi à s’enfuir pendant que la police tergiversait à donner l’assaut.
C’est un boutiquier des lieux qui a mis la puce à l’oreille de la police. En effet la veille, il avait reçu deux faux billets de dix mille Fbu des mains de John Hero.

Forum des lecteurs d'Iwacu

6 réactions
  1. Kirinyota

    Moi je connais quelqu’un qui utilise un Diplôme d’une personne morte depuis des années. Heureusement ko ntari umukuru ngo nzomukoreshe un jour. Il aurait du mal à m’expliquer son cas. Au boulot il s’appelle X, ailleurs il s’appelle Y. Mana uratubabarira ntituzi ivyo dukora.

  2. Semibira

    Avec un interrogatoire musclé et cadencé, ce garçon vous fera des révélations sans doute. Il doit en avoir sans nul doute!

  3. Burundi

    Abo bantu nukubahana bimwe vyakarorero(sinzi??),mais ici il y a un problème nukuri.Un pays qui se permet de construire des stades en peu partout dans le pays,organiser des croisades de prière mais qui ne parvient pas de s’acheter un système informatique pour enregistrer tous les étudiants et élèves (du primaire à l’université).Comme ca il n’y aura plus de falsifications des diplômes kuko un employeur ou autre personne aura la possibilité de vérifier la validité de ces diplômes.L’autre question est la formation de nos policiers,les gens qui vont arrêter un criminel et qui se mettent à toquer à la porte comme si ils allaient rendre visite à leurs parents?Come on guys,it’s not rocket science!Il suffit d’utiliser vos meninges seulement si vous en avez.
    Une question à iwacu murashobora kudutohoreza amasoko amaze gusha dans ces 8 ans?Jewe ndabona harimwo ikibazo.

    • bornto

      Le Monde est petit.
      A. LES FAUX BILLETS
      Le faux billets : Difficile de travailler dans une clandestinité totale sans couverture suffisante. Cette dernière est difficile à assurer.
      B. LES DIPLÔMES
      Tout diplôme est traçable, en si peu de temps. Les faux diplômes peuvent être reconnus. Seules les peronnes les plus vielles peuvent tricher, parce que la traçabilité serait difficile, mais pour les années 2000+, impossible; à moins que ce soit la Commission qui fasse passer qui elle veut. Pourquoi je dis cela ? : Quel établissement secondaire actuel ne possède : 1) un téléphone fixe/mobile de la direction de contact ? 2) une adresse e-mail ? Les universités ont parfois leurs sites ou comptes facebook ! Tout est repérable. En RDC où l’on dit qu’il y a trop de fraudes ou que beaucoup de diplômes viennent de là, c’est pareil : les mêmes informations sont disponibles. Aussi il y a le journal officiel des résultats d’examen d’État (humanités), pourquoi le Ministère ne veut pas demander chaque année un exemplaire du Ministère correspondant ou même dans une Direction Provinciale de l’Enseignement Primaire et Secondaire correspondant.
      On doit disposer d’une base de données ou juste de cadres capables de s’acquitter de leurs missions. A moins que l’on fraude avec l’aval de tout un pays ou tout un Ministère ou de tout un Etablissement. Là, ce serait quand même très réduit. On peut aussi recourir aux anciens étudiants du même Etablissement. Exemple, je connais presque tous les Elèves burundais qui ont fait Mubjimayi (RDC) 1998-2003, tous les Étudiants burundais qui ont fait Lubumbashi de 2003-2009. On avait des associations, tout le monde connaît presque tout le monde. Le Burundi, il est si petit quand même pour laisser passer tout un Diplôme ! Et surtout et d’abord supprimer les diplômes que les Écoles burundaises délivrent : seul le Ministère devrait délivrer un diplôme valide et valable.

  4. Ce n’est qu »une guerre de gangs

  5. Karuhariwe

    Ce voyou était capable de tout! Il a menti à qui l’écoutait qu’il avait fait les études universitaires à Oxford, Manchester… quand il a été engagé à la Télévision Nationale, …… le salaud! On avait trop attendu! N’ibitari ivyo muzovyumva kuri uwo mushenzi akataraza kari mu nyuma murindire.

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