Avant d’octroyer les distinctions honorifiques lors du 51ème anniversaire de l’indépendance du Burundi, le président de la République a indiqué que les personnes primées ont été minutieusement sélectionnées par une commission nommée pour cette occasion…
N’en déplaise à Léonce Ngendakumana, qui affirme qu’il faudrait une commission pour sélectionner les personnes à primer, elle existe bel et bien, et il ne s’agit pas de n’importe laquelle commission puisqu’elle se nomme la Chancellerie des Ordres Nationaux de la République du Burundi, créée par le décret n°100/41 du 15 févier 2013. Ce sont les services de cette chancellerie qui proposent au président de la République les candidats aux Ordres Nationaux, aux décorations et aux titres honorifiques. Ce conseil est composé d’un Chancelier et de huit autres membres. Il s’agit de l’Ambassadeur Augustin Nsanze, Chancelier, du Commissaire de police Chef Alain Guillaume Bunyoni, du Commissaire de police Chef Guillaume Nabindika, du Général Major Adolphe Nshimirimana, du Général Major Evariste Ndayishimiye, du Major Gérard Hamenyimana, du Commissaire de police Principal Fabien Ndayishimiye, de madame Sylvie Kinigi et enfin de l’Ambassadeur Dieudonné Kwizera.
Le Chancelier assure l’administration de la Chancellerie des Ordres Nationaux, sous la haute autorité du président de la République, qui a lui-même le titre de Grand Chancelier des Ordres Nationaux. Le Chancelier est choisi parmi les personnes ayant déjà obtenu, au moins, les distinctions de Grand Officier ou, à défaut, de Commandeur dans ces Ordres.
C’est la loi n°1/15 du 29 juin 2012 qui organise les Ordres Nationaux, les décorations et les titres honorifiques. Selon elle, il existe cinq Ordres Nationaux destinés à récompenser les services exceptionnels rendus à la nation ou à la communauté internationale : Ordre National de la République, l’Ordre National de l’Amitié des Peuples, l’Ordre du Mérite Patriotique, l’Ordre du Mérite Civique et l’Ordre du Mérite du Travail. L’Ordre de l’Amitié, dont a été décoré la première dame, se compose de quatre classes : Grand Officier, Commandeur, Officier, Chevalier. Le premier juillet dernier, la Révérende Denise Nkurunziza a été nommée, par décret, dans l’Ordre de l’Amitié des Peuples à la classe de Commandeur, à titre exceptionnel.
Notons par ailleurs que Léonce Ngendakumana n’ait pas tout à fait tort, quand il demande une commission qui ne soit pas le fruit d’une sélection partisane. Car, vu que la majorité des membres du Conseil des Ordres Nationaux est issue ou du moins liée au Cndd-Fdd et que, de surcroît, cette commission doit rendre compte au Grand Chancelier des Ordres Nationaux, on peut se poser des questions sur l’objectivité de la sélection des personnes à décorer.
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Il est impératif de revoir la composition de la Commission …
« C’est déplorable. Ils ont été oubliés alors qu’ils ont participé activement à la recherche de l’indépendance. Il serait bon que tous les compagnons de lutte de Rwagasore soient identifiés à travers tout le pays afin d’être décorés. » C’est la demande de Ramadhan Saïdi, un chauffeur qui a côtoyé le prince Louis Rwagasore …
Lui qui a vu six compagnons de lutte du héros de l’indépendance emprisonnés avec le prince pendant 3 mois à Rumonge, pour enfin mourir dans la misère sans nom. Ne méritent-ils pas cet honneur eux aussi ? La Commission les connaît-elle ? Ceux-là, on les connaît parce qu’Iwacu a mené des enquêtes à l’occasion du 51ème anniversaire de l’indépendance de notre pays. Preuve qu’il existe au Burundi beaucoup de citoyens qui se sont donnés corps et âme pour recouvrer la liberté de notre cher pays. Ils sont nombreux ces citoyens lambda animés d’un esprit patriotique, hantés par le bien-être de leurs voisins ou encore le développement de leur communauté. Est-ce que ces généraux qui font partie de la commission se soucient d’eux ?
Parce que, le fait est qu’il s’agissait d’un anniversaire de l’Indépendance. Et il est logique qu’il aurait fallu des décorations en rapport avec cet événement. Sans polémiquer sur l’identité des personnes décorées, il apparaît que leurs actions, quoique louables, s’éloignent un peu de la journée célébrée. Des cinq ordres cités ce 1er juillet 2013, en manque-t-il un où on aurait pu caser le jeune artiste qui a refait le buste de Rwagasore de la place de l’Indépendance, en remplacement de celui des Chinois qui nous avaient fabriqué un autre héros national ? Sûrement pas, puisque un ordre pour décorer une jeune policière qui prend soin du charroi du ministère de la sécurité a été trouvé.
La Commission devrait être composée des gens qui sont en contact avec la population. Les tâches d’un général de l’armée ou de la police ne lui permettent pas d’être près de la population. D’où la polémique quant aux dernières décorations. La révision de cette commission s’impose et celle-ci devrait d’ailleurs être décentralisée. On connaît mieux celui qui vit dans la même communauté que nous. Sinon, les expressions comme népotisme, clientélisme, favoritisme, seront toujours sur les lèvres des Burundais. Ce qui est à l’antipode de la démocratie.
Wa wundi ati: »Ewe mama gezaho, urarengeje urugero, ihanure… Aba bagabo barakwiye kwisubirako, hakiri kare.
nibisanzw,abarundi ntibazigera bemera uwo batavuga rumw, kirakintu kizogira abacemera nabacanka
kugira imigenderanire na iran ntangorane biteye, kuko uburundi n’igihungu souverain gifise kugira diplomacy na n’importe quel pays du monde. kuba iran itumvikana na usa canke ibihungu vyiburaya, twebwe ntaco dupfa. ico jewe nokwita agohomera bunwa nukubona abantu basigaye bafata igihugu nkuko ari societe zabo. mbe se denise yoba yamariye iki kugira ahabwe agashimwe kumusi mukuru wa independence. yoba natanga umudari wagashimwe, president w’igihugu kumwe n’abahanuzi biwe nobaha umudari w’ikimaremare.
L’information fournie par Madirisha et Sikuyavuga nous montre que le régime actuel n’a rien de différent de celui des Conseils suprêmes révolutionnaires et autres de Salut national sous les régimes dits militaires.
Tenez ! Les membres (y compris le président) sont composés à 67% par des militaires et policiers, dont le chef des renseignements et celui des policiers ! La Roumanie de Ceausescu ou la Stasi de l’Allemange de l’Est n’auraient pas fait mieux. Imaginez-vous donc Adolphe Nshimirimana ou Bunyoni fouillant dans les dossiers des citoyens honnêtes pour déterminer qui est méritant et qui ne l’est pas ! P. Claver Mbonimpa, Rufyiri, Nininahazwe et les Kiramvu de ce monde se situeraient où sur leur liste et mériteraient quoi aux yeux de ces beaux généraux? La médaille ou la corde ? Nous sommes dans quel pays? Sincèrement, je ne sais plus s’il faut en rire en pleurer.
Cette composition militaro-policière est un problème fondamental qui frise la provocation et qui montre bel et bien que l’on s’achemine vers un parti unique. Ailleurs, une telle information soulèverait une indignation générale de la population et une démission de ce groupe de pseudo-chanceliers.
Sommes-nous condamnés à n’être qu’un petit peuple?
J’ai cru pendant longtemps qu’IWACU ne voulait pas publier ma réaction. Je lui présente mes regrets.
Citoyen frustré
Ce ne sont que des militaires!!!! ou sont les CIVILS???? ba General… naba Majors…. Gusaa, naba ambasadeurs 2????????? Chaque fois qu’on aurra des dirigeants militaires=ntakizogenda!!!!!!
Il est grand temps que les gens comprennent que la mauvaise gouvernance dont le Burundi souffre trouve sa racine dans notre constitution, qui n’est ni democratique ni adaptee politiquement aux realites burundaises!
1/ On n’a pas besoin d’un president, chef de gvmt, commandant supreme de l’armee, nommant toute la hieratchie de la jurisprudence bdaise, decretant a son gre les CNI, CNTB, CVR, …
2/ On n’a pas besoin d’un parlement ou les deputes sont mis sur listes par ordre de choix des chefs de partis et non du choix du pueple!
C’est pourquoi ils ne peuvent pas travailler avec leur conscience! Ils deviennent juste des pions, qui recoivent des ordres par texte msgs!
Le peuple devrait voter une personne appurtenant dans un parti et non un parti avec une liste ordonnee! C’est au fait cela la dictature, car ordonner les listes, c’est priver le peuple le droit de voter a leur choix les individus, alors que ce sont ces individus qui seront au parlement, supposer représenter leur electorat!
3/ La démocratie est une contrainte pour les dirigeants, personne ne se contenterait de ne pas user les forces dont ils disposent s’il en a besoin!
Meme si le pouvoir change demain, on criera toujours car quelqu’un d’autre fera de même!
C’est la constitution qui est le vrai mal de notre pays!
C’est de n’importe quoi! Ces decorations banalisent meme le sens et la valeur de cet acte puisque un vrai Mushingantahe se sentirait plutot gene et embarasse de recevoir une decoration dans des conditions pareilles.
Je pense qu,il ne fallait pas non plus oublier Pasteur Habimana,lui qui a ete toujours a cote de la population et qui a ete au maquis pendant longtemps juste pour que notre pays retrouve la paix,sans oublier Ibrahim Ntakarutimana et Rwasa Agathon qui ont sacrifies tous leur vie a combattre des regimes sanguinaires, il ne fallait pas aussi oublier l,ambassadeur Isidore Nibizi,qui a sacrifie toute sa vie a la nation,voila pour moi les gens qui devais etre primes.
perezida niyisubireko, mbona ivyo bamwagiriza biriko biraba vyinshi
cette commission est vraiment suspect!puisque composée des élément affiliés corps et âme aux CDD-fdd et sans doute par conséquent au président nkurunziza.Donc cette décoration est douteuse et ça fait même rire!madame NKURUNZIZA???? elle n a vraiment rien fait pour être décoré le jour de l’anniversaire de notre indépendance
C’est un conseil des ordres nationaux du CNDD FDD. On aurait pu dire l’ordre de l’Aigle, l’ordre du Manioc, l’ordre des INTAGOHEKA, l’ordre de l’épée et l’ordre ZIRYE ZOSE et décorer les militants les plus zelés du CNDD FDD et d’autres investisseurs qui grignotent quelque chose de leurs patrimoines pour le confier au parti CNDD FDD ou à la famille présidentielle et qui se voient octroyer des médailles le 1er mai ou le 1er juillet comme remerciemment.
Denise appartient à l’institution présidentielle, tous ce qu’elle fait c’est au nom de l’institution de son mari, NSANZE Augustin yasubiye kumusuka kumwe yamusuka ngo yegere Iran ko abandi bamwimye amahera.
Ntibitangaje kweli kubona hatowe abataribo mbona batowe na ka karwi gasanze gatwara igihugo muri vyose: politique, économie, social culture. Bene ivyo bikorwa bakwiye kububuha abahinga ataho begamiye kandi bazi des méthodes scientifiques d’évaluation.