Dimanche 22 janvier, le Cndd-Fdd tient son congrès ordinaire. Un congrès, au vu des enjeux, digne d’un congrès extraordinaire. Une chose est sûre : ces « conclaves » précédés par des séances de prières, de conciliabules à huis clos, de tractations, d’ententes, de mésententes… laissent penser que ces assises sont spéciales.
L’annonce de ce congrès, apparemment très attendu, est tombée comme un couperet, comme si des têtes allaient tomber. Il y aura certes de nouveaux visages ou une sorte de changement dans la continuité.
De pareilles assises sont des moments d’évaluation, de bilans des avancées ou des échecs. C’est le temps des vérités, d’examen de conscience, de francs-parlers, des remontrances, des félicitations, des doutes, de renouvellement des élites, de nouvelles alliances. Mais aussi, c’est souvent l’heure des divorces, de nouvelles résolutions, de changements radicaux ou de « soft landing ».
Bref, tout peut arriver. Pour les uns, c’est le congrès de tous les espoirs. Pour d’autres, c’est le congrès de toutes les craintes. L’histoire récente nous apprend que la plupart des patrons de ce parti au pouvoir qui n’étaient pas en phase avec le président du Conseil des sages, en même temps président de la République… et des généraux, n’ont pas fait long feu.
Il y aura peut-être bras de fer au vu des affinités et des cercles d’influence. Et c’est là où le mythe du parti Cndd-Fdd, sciemment entretenu pour des raisons propagandistes, qu’il ne faut pas tenter de dénicher un aigle, ou oser toucher à sa couvée, prend avec ce congrès, tout son sens, au propre comme au figuré.
Volant haut pour tout contrôler, tout quadriller, chaque « Aigle » entend dominer. Aux Aiglons et autres prétendants de bien se tenir, d’accepter et de se mettre en rangs. Des mots chers à l’actuel secrétaire général du Cndd-Fdd, l’« Aigle en chef ».
Sa vision ou son crédo, ou mieux encore, son leitmotiv est que le « Cndd-Fdd n’est pas un parti mais tout le pays », semble d’ailleurs avoir des similarités avec la ligne du tout premier patron de ce parti au sortir du maquis, l’« Aigle de Muyinga ».
Les explications ou sa définition du « parti au pouvoir », « chama tawala » en swahili, une langue qu’il maîtrisait bien, était proche d’un « Parti-Etat ». Selon lui, il fallait un parti fort, doté d’une autorité pouvant se superposer ou se substituer, voire se confondre à celle du gouvernement complètement soumis au parti.
Quand viendra la fin de son règne en 2007, c’est le ministre de l’Intérieur de l’époque qui convoque le congrès. Le patron du parti n’entend pas organiser cette grand-messe dont l’ordre du jour est de le descendre de son piédestal, de le déboulonner. S’accrocher se révélera inutile, car pouvant aggraver son cas.
N’étant plus dans les bonnes grâces du Conseil des sages du parti (auquel il avait tant donné), l’ancien homme fort comprendra que tout peut lui arriver.
Et en effet, après sa chute, l’Aigle déchu a fini dans une cage. Il réussira à s’en extirper, à se défaire de ses chaînes et s’envolera vers d’autres contrées, loin de son nid et de ses aiglons, ou de ce qu’il prenait pour des aiglons.
Aujourd’hui encore au sein du « parti au drapeau frappé à l’effigie de l’aigle », les violons ne sont pas encore, tout à fait bien accordés : il y a chez certains militants quelques inquiétudes. Fondées ? On le saura très vite. Quelqu’un disait que l’histoire est un éternel recommencement…
Cher compatriotes,
Vous savez seuls ceux aiment ont le droit de critiquer. Donc je me dis que ceux qui prennent leur temps, pour partager leur idées, le font avec bonnes intentions malgré que de temps en temps on arrive pas a bien s’exprimer. Voyez vous certains vivent depuis bien des années dans d’autres pays adoptifs. Ceci dit, avec des idées tirées des expériences d’ailleurs. Moi compris. Remarquons que un des premiers sources des devises du Burundi est les transferts direct par habitant de la diasporas Burundaise.
Un des avantages de ces investissements des Burundais/es aux freres, soeurs, cousin(es) etc.. et que ces transactions viennent avec des conditions. Souvent sous formes de credit qu’il faut rembourser. Voici ou il y a un problem: Le gouvernement sur place confisque d’abord la moitié a travers des taux de change, du coup le Burundais ne pourra pas rembourser au moins qu’il ou elle arrive a multiplier le capital par 6 pour pourvoir rembourser! je donne un exemple. Suppose je donne $100 a un cousin pour commencer une entreprise. Apres le taux d’echange, il lui reste $50, qu’il va falloir transformer en $250 pour pouvoir effectuer un transfer vers moi! Et encore si c’est possible! Car j’ai l’impression tout est sur place pour que le capital va vers L’Afrique par l’inverse! Ceci est la faute de qui? Ce n’est pas le gouvernement? En vérité, tout le monde le sais, Le Burundi est un paradis naturel, vous avez tout pour etre heureux. Un seul problem: LE BURUNDAIS !
@ Kibinakanwa
Je me permets de vous citer: ‘Dans le temps les économies burundaises et rwandaises étaient quasiment identiques. les PIB similaires. Est ce vrai maintenant? Le signaler n est pas un signe de ne pas aimer son pays ». Certes. Ce n’est pas davantage être franc et honnête envers on pays que de ne pas reconnaître que depuis 1993, le Burundi a enchaîné sans interruption (et on n’est pas encore tout à fait sortis)embargo, sanctions économiques, suspension des aides, et j’en passe (grâce au lobbying très actif de certains Burundais par ailleurs). Pendant ce temps, le budget de fonctionnement de l’État rwandais a été subsidié de 1995 à nos jours et ce jusqu’à 80% par des puissances étrangères, grâce à des aides aides directes et indirectes, des soutiens et des appuis en tous genres. Ne pas le dire c’est faire un mensonge par omission.
Non Kira,
Si nos dirigeants aimaient reellemment leur pays, combattaient la corruption, faisaient de leur mieux pour promouvoir une bonne gouvernance. Nous tous les barundi seraient deriere nos gouvernants.
Nous connaissons le Burundi. Une dizaine ou une 30 aine de gens sont honteusement riches par la corruption. Cet argent devrait construire des routes, des barrages, des ecoles.
Le Burundi n a jamais été aussi corrompu. Vyose ntibikorwa n abakoloni. Soyons honnetes
Le Burundi est le pays le plus pauvre et le plus corrompu au monde.
Depuis quand?
Il n a poas toujours é ainsi.
Dans le temps les économies burubndaises et rwandaises étaient quasiment identiques. les PIB similaires. Est ce vrai maintenant? Le signaler n est pas un signe de ne pas aimer son pays.
Dans les annees 1980, presque tout burundais mangeait a sa faim. Evidemment, on ne peut pas blamer seulement le CNDD/FDD pour cette catastrophe. Le parti de l aigle a herité d’un lourd passif. Ne pas le dire est criminel, (*ou se voiler la face)
Mais ou est Rajabu? Personne n en parle plus.
Le parti qui dirige le pays de main de fer fonctionne comme société secrete (Le parrain a toujours raison).
Depuis 2005, le Burundi est devenu le pays le plus corrompu et le plus pauvre au monde (Il y a des gens qui dirigeaient ce pays en ce moment). Quelque fois le president de la république clame fort la corruption et la gabegie de certains dignitaires. Mais il ne va jamais au fond de sa logique et montrer qui est responsable en 1er lieu.
Dans cette auguste assemble, il n y aurea aucune ame qui demandera pourquoi on ne respecte la constitution en dclarant les biens avant d entrer en fonction.
Seuls Rufyiri et le president du PARCEM ossent le dire quelquefois dans cette tribune
Mon cher Kibinakanwa, j’aime bien qu’on dénonce des choses qui ne vont pas bien, mais j’ai horreur des gens de mauvaise foi comme vous. Tiens: en 1960 le PIB par habitant était de 70 dollars, en 1965: 51 dollars; en 1986: 246 dollars; en 2003: 114 dollars; en 2015: 306 dollars; 2019: 261 dollars.
https://iwacu-burundi.org/opendata/iod-bu-001-pib-par-habitant/
D’où tirez-vous qu’avant 2005 le Burundi était un paradis? Sûrement dans votre subconscient. Moi je dirais que depuis l’indépendance, c’est plutôt le statuquo; ce qui est bien dommage
@Yan, tu as raison. Des experts en dénonciation calomnieuse sont nombreux dans ce pays.
Certes, les critiques sont nécessaires pour améliorer. Or, leur objectif n’est pas d’ameliorer plutot d’enfoncer. Il y a commentateur qui appelait regulierement à dans les emissions avant 2015 et disait qu’avant le regime DD, un francs burundais etait le double du francs rwandais alors que cela n’a jamais existait.
Etant humain, chacun a des critiques envers l’autre mais en tant qu’intellectuel tout critique devrait avoid une base scientifique c-a-d s’appuyer sur des donnees ou informations vérifiées avec les sources l’appui.
Denonciations calominieuses? Dieu du ciel.
Cessons d utiliser des expressions a l emporte piece.
Comment connaissez vous les objectifs de gens qui souvent disent la meme chose que le President (Wewe urakunda igihugu gusumvya Neva?).
Ceux qui dénoncent donnent aussi des chiffres
Le Burundi est le pays le plus pauvre depuis quand. Quelqu’un peut oser dire que le niveau économique de tout citoyens burundais est statut quo depuis 1966,ou même depuis 2005 ?
Nous sommes en bas de l’echelle depuis il n y a pas longtemps.
Avant on pouvait se comparer aux pays comme le Rwanda.
Sous Bedel Bokassaa et Idi Amin, la risée du monde entier etait: Uganda, RCA, Zaire.
Des etudiants venaient etudier a l UOB.
Les cooperants qui venaient travailler au Burundi nous disaient que nous n etions pas aussi corrompus que les autres pays africains. Mais maintenant, nous sommes derniers.