Réunis en congrès ordinaire à Gitega, ce dimanche 22 janvier 2023 après trois jours de prière, le parti au pouvoir a remplacé en grande pompe le secrétaire général adjoint dernièrement élu président du Parlement de la communauté Est Africaine. Ce poste est revenu au sénateur Cyriaque Nshimirimana.
Depuis ce jeudi, la capitale politique, vibrait au rythme du congrès parti Cndd-Fdd. Des hauts parleurs montés sur les pick-up rappelaient tout Gitega et ses environs cet événement.
Et ce dimanche, après un long discours du président de la République, en même temps président du Conseil des sages, les diplomates, les médias ainsi que d’autres invités de marque dont des hauts dignitaires qui ne sont pas des congressistes ont été invités de vider les lieux pour laisser sur place en conclave les Bagumyabanga.
L’attente a été long pour ceux sont sortis de ce lieu du congrès ordinaire. C’est vers 15 heures que le communiqué final est tombé.
Tout le monde est entré et la chargée de la communication a lu le compte- rendu du congrès.
Le sénateur Cyriaque Nshimirimana actuel 2ème vice-président du Sénat a été élu par les congressistes pour remplacer l’Honorable Joseph Ntakirutimana récemment élevé au poste de président du Parlement de la Communauté Est-Africaine. Cet ancien gouverneur de Ruyigi a intégré de facto le Conseil des sages.
Selon Nancy Ninette Mutoni, le sénateur Cyriaque Nshimirimana a été élu à 96 ,9 des congressistes. Après avoir énuméré les décisions et approbations du congrès, elle a indiqué que les membres du parti réunis en Congrès ordinaire viennent d’amender et d’adopter à l’unanimité les nouveaux statuts du parti.
Dorénavant, le parti Cndd-Fdd aura un bureau et des organes dirigeants au niveau des zones dans tout le pays. Depuis ce 22 janvier, il y aura une restructuration du parti dans les provinces. Un nouveau secrétariat général des anciens combattants sera instauré au niveau national, etc.
@ JIGOU MATORE
Avant de rebondir sur les commentaires des autres, il faut d’abord les lire et bien les comprendre: dans mon commentaire, j’ai simplement relevé la dichotomie entre le titre de l’article et le contenu des deux derniers paragraphes de ce dernier, sans plus. Merci
Murakoze
Je crois que votre opinion est discutable.
Un congrès qui commence par des jours de prières- comme pour demander au Tout puissant de leur donner de l’inspiration pour bien diriger le pays- et qui se retire pour délibérer et communiquer les décisions prises évoquées ci-haut, est-ce vraiment de grandes décisions , dignes d’un Congrès du Parti de l’Aigle?!!!
Les décisions prises c’est rien, lorsque l’on connait les grands problèmes du pays, et dont le Parti de l’Aigle est à la base: corruption systématique reconnue par le Président de la République lui-même, immixtion du Parti dans le fonctionnement de l’Etat allant jusqu’à la pratique de clientélisme pour l’accès au fonctionnariat ou aux marchés de l’Etat, discrimination sur base de l’appartenance politique, ….Je ne suis pas auteur de l’article, mais c’est ce que j’ai sous-entendu.
On s’attendait à ce que le Parti de l’Aigle se penche sur ces questions et prenne des décisions dans le sens de guérir ces maux.
Cher journal Iwacu,
Quand vous publiez des articles il faut veiller à respecter un principe de base qui doit guider toute personne en tant soit peu organisée: le principe de cohérence. Il y va de votre crédibilité. Le titre de votre article hypertrophie le congrès du CNDD-FF et ramène l’ensemble de l’événement à une seule motivation: la nommination du secrétaire général-adjoint du parti. Or les deux derniers paragraphes de votre article indiquent que ledit congrès a donné lieu à d’autres actes et prises de décision. Tout lecteur intéressé pourra s’y référer et vérifier ce que je dis par lamême occasion.
En matière de production écrite, deux principes de base doivent guider la démarche: le principe de progression d’une part, et le principe de non-contradiction d’autre part. Le principe de progression suppose l’enchaînement et le passage d’une idée à une autre, nouvelle, mais en lien direct avec l’intention de communication (ceci pour éviter des redondances). Le principe de non-contradiction quant à lui suppose que ce qui est écrit à un moment donné dans le texte ne soit pas le contraire des affirmations faites antérieurement dans le même texte, au nom précisément de la cohérence que j’évoquais au tout début de mon commentaire. Un peu moins de mauvaise foi ne ferait pas de mal à personne. Kwari ugukebura.
Note de la rédaction
C’est votre point de vue. Nous le respectons et le publions