La fédération d’athlétisme du Burundi, dans son assemblée générale du 29 octobre, s’est dotée d’un nouveau comité exécutif. Iwacu brosse le parcours de ces nouveaux membres.
Dieudonné Kwizera, le président
Sportif invétéré, il a l’athlétisme dans le sang. Artisan majeur dans l’adhésion du Burundi au sein du Comité international olympique (CIO) en 1993, M. Kwizera avec son plan stratégique pour Tokyo 2020 entrevoit grand pour l’athlétisme burundais. Ayant déjà dans sa ligne de mire le rendez-vous du Japon, il admet que l’objectif est de faire mieux qu’à Rio. « Le train est en marche et cette fois-ci, on vise le plus de médailles possible. » Et depuis il ne cesse de multiplier des meetings à l’intérieur du pays, simple manière de dénicher les talents.
Colonel Gaspard Gasanzwe, secrétaire général
Ce militaire est féru d’athlétisme. Avant qu’il intègre l’armée, il était vice-champion interscolaire dans le lancé du disque et du javelot. Et depuis, il baigne dans ce milieu, où il a d’ailleurs fini par faire carrière. Plusieurs années directeur du sport au ministère de la Défense, il a aidé les militaires dans les conquêtes de grands titres surtout lors des championnats internationaux de Cross country. Une expérience qu’il a voulu partager avec les civils, car il est vice-président et figure parmi les fondateurs du club AMABU (association municipale d’athlétisme de Bujumbura). Ayant été aussi directeur technique national, c’est en fin connaisseur des problèmes de l’athlétisme burundais qu’il coordonne les activités de la FAB.
Sylvère Nsengiyumva, directeur technique national
Ancien capitaine du club d’athlétisme de l’Université du Burundi (Rumuri), celui qui jadis courait le 200m et 400m connaît l’athlétisme burundais au bout des doigts. Directeur technique national (DTN) adjoint de 2003 à 2005, sa nomination au poste de DTN principal s’annonce en quelque sorte comme une occasion d’achever les grands projets qu’il avait déjà commencés. Entre autres, être plus présent sur le terrain en organisant de plus en plus de compétitions nationales, contribuer à l’amélioration des conditions de l’athlète burundais en lui procurant un entraînement approprié et des soins médicaux.
Aloys Nizigama, manager national
Devant servir d’interface entre les sponsors étrangers (Nike, Asics..) et le DTN dans la détection et le recrutement des jeunes talents, M.Nizigama est le socle sur lequel repose les espoirs de pas mal d’athlètes burundais pour parvenir au plus haut niveau. Une responsabilité que l’ancien fondeur sur 10.000m du club Muzinga pense accomplir avec aisance, surtout qu’il baigne depuis nombre d’années dans l’athlétisme international.
Françoise Bucumi, la trésorière
C’est l’histoire d’une athlète qui allaite son bébé à la ligne d’arrivée, après avoir bouclé le 200m. N’ayant pas pu se départir de sa passion pour l’athlétisme, même après avoir donné naissance à son premier enfant, Mme Bucumi continuera à courir. Et depuis, cette ancienne semi-fondeuse du 800m évolue dans l’athlétisme burundais. Aujourd’hui, elle gère les finances de la FAB.
Monsieur Mugisha, il n’y a pas de Gédéon Gasanzwe, c’est Gaspard.
Sinon, bonne chance et courage à ce nouveau Comité. Il ne suffit pas d’être à la tête de la Fédé, encore faut-il faire ce que doit faire quelqu’un qui est à la tête de la Fédération: Guteza imbere Athlétisme mu Burundi.
Kenshi vyaragragaye ko abagiye bararongora iyo Fédération baja mu butukutuku barondera inyungu zabo.
Imana iturinde abatware babi, nayo la nouvelle équipe à la tête izokwiha izina ibicishije mu bikorwa, et les résultats seront les seuls témoins. Tout notre soutien.
Biriko biraza bukebuke. Uwobaha umwanya ngirango vyoteba bikagenda neza. Igikuru ni confiance.
Pour une fois, les nominations semblent être guidées par les compétences, avant toute autre considération. Bravo!
Je souhaite bonne réussite à ce comité, une réussite qui se traduira par celle de nos jeunes dont les talents restent inexploités.