Ce lundi 9 juin, ont lieu, à l’hôtel Royal palace de Bujumbura, les cérémonies de signature des principes généraux de bonne conduite pour élections de 2015. Une émanation directe de la feuille de route pour renforcer le cadre légal établi par le code électoral. Parmi les invités, il y avait des acteurs politiques, un terme qui a été au centre d’une polémique.
Les cérémonies ont commencé par la présentation d’un thème, en kirundi, sur les origines du mal burundais et les solutions à y apporter. Dans son discours, le patron du BNUB, qui a organisé la cérémonie, a félicité les Burundais sur le pas franchi dans le processus électoral. Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies a également rappelé l’importance du document à signer, et a appelé les concernés à prendre leurs responsabilités. « Personne ne devrait ici (…) signer d’une main et tirer de l’autre » a conseillé Parfait Onanga Anyanga. Il a, ensuite, rappelé les étapes déjà franchies depuis l’adoption de la feuille de route. « Vous signez un contrat auquel vous serez désormais liés moralement » a-t-il ajouté, avant de réitérer l’engagement de l’ONU d’accompagner le Burundi tout le long de ce processus électoral.
Prenant la parole, le ministre de l’Intérieur n’a pas manqué d’énumérer tout ce que le gouvernement a déjà fait pour la réussite de ce processus et pour le rendre inclusif. Il a souligné que la signature du code de conduite ne devrait en aucun cas être un prétexte pour certains de travailler en dehors de la loi. Il n’a pas manqué de remercier le RSSGNU pour son engagement.
Avant de passer à la signature proprement dite, le médiateur a fait la lecture des principes généraux de bonne conduite. S’en est suivi une courte, mais riche, séance de questions-réponses.
Des acteurs politiques gênants …
Le président du Cndd-Fdd et celui de la CENI ont tenu à connaître la véritable qualification des acteurs politiques, un terme qui ne figure ni dans la Constitution ni dans le code électoral. Les principaux acteurs politiques présents, Agathon Rwasa, Charles Nditije et Chevineau Mugwengezo, ont indiqué qu’ils sont ainsi qualifiés à cause de la déstabilisation de leurs partis politiques, orchestrée par le ministre de l’intérieur. Ils ont indiqué que le ministère de l’Intérieur et le gouvernement sont les premiers à violer les conventions.
Le ministre de l’Intérieur a réaffirmé n’être pour rien dans les problèmes internes des partis politiques, et que les concernés doivent les régler eux-mêmes. Edouard Nduwimana a souligné que les libertés politiques sont de plus en plus respectées, et que ceux qui les violent sont poursuivis. Il a invité les leaders des partis politiques à aller sur le terrain pour s’en rendre compte, sans se limiter aux ondes, qui ne sont pas leurs permanences. Quant au terme « acteurs politiques », il a indiqué que « pour créer un environnement propice aux élections, le génie burundais nous a inspiré et nous avons adopté ce concept d’acteurs politiques. » Car, selon Edouard Nduwimana, ce sont en réalité des dissidents politiques.
Presque tous les partis politiques reconnus, même le MSD, ont signé le document, ainsi que les acteurs politiques présents, qui ont signé en dernier lieu. A noter que certains participants ont demandé que les médias signent également ce document, ce qui a été approuvé.
Le ministre Nduwimana, ivugire uko usahtse, gusa wibuke ko aho uri hari abandi, kandi weho ntunagoye!
Nukuri sinobabwira combien de fois ndi disapointed in that man, sometimes I ask myself if he really does have a heat, muga yibuke ko inyuma yivyo vyose azobazwa ibibi vyose akora consciement!
Ils ont signés ,ngira zizokurikizwa baba généraux batagifise inguvu z,ugutegeka,ni ukuvuga bari hors jeu ,nayahandiho tureke guhendana nimba bazoba aribo bagitanga amategeko naza mbenerakure zabo,nta matora turiko turabona aba mugihugu mu mutekano,ne nous voilons pas la face,disons la vérité telle qu,elle est,,,,,,,,,,,uwutazi umurundi amurunda munzu
ça avance, ils finiront Ed et son parti a accepté le vrai combat politique.acteurs politiques seront les autres après les élections!
Les média ne sont pas des acteurs politiques , je suis désolé.
Et quand demain, à tort ou à raison l’on accuse les médias de faire de la politique, ils nous parleront de la liberté de la presse. A l’instar de tous les acteurs politiques, sociaux, économiques, etc, les médias ont compris que seule la politique est source de pouvoir chez nous.
Quand on voit les policiers investissent d’énormes ressources dans la traque aux opposants potiques, et les magistrats faire de la politique au lieu de dire le droit, c’est bien la preuve que tous les autres pouvoirs n’existent qu’une fois politisés.
Le traitement et la présentation de l’info dans presque tous les médias nationaux prouvent que la presse, elle aussi, se politise pour « mieux exercer » son pouvoir.
Enfin, la prolifération d’organisations de la « société sivile » concentrées à Bujumbura – centre du pouvoir – en est aussi une preuve de l’attraction qu’exerce la politique sur tous ceux qui croient avoir un rôle à jouer.
Acteurs politiques = Dissidents politiques = Déviants politiques ! En somme ils seraient alors nuisibles à la Société burundaise.
Un acteur politique est-il un dissident politique? Edouard Nduwimana ne sait vraiment rien de ce qu’il dit. Il n’y a pas de génie burundais qui l’inspire, il est tout simplement un homme hors du commun, un vrai manipulateur des opinions. Merci au BNUB pour son courage à forcer la main du CNDD-FDD.
Nous souhaitons à ce Ministre toutes les « bonnes chances » dans sa dérive politique