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Politique

Un chantre du CNL échappe de justesse à la mort

23/07/2019 Commentaires fermés sur Un chantre du CNL échappe de justesse à la mort
Un chantre du CNL échappe de justesse à la mort
Aimable Ndayishimiye

Aimable Ndayishimiye, membre du Congrès national pour la liberté, CNL a frôlé la mort ce lundi 22 juillet. Il a été enlevé vers 18 heures par des personnes non identifiées dans le quartier Mutanga nord, près de la permanence de ce parti en mairie de Bujumbura.

D’après Térence Manirambona, chargé de la communication au CNL, à 17 heures, il était dans une réunion des organes de ce parti à la permanence en mairie de Bujumbura sise à Mutanga nord. «Il est sorti pour acheter des crédits de téléphone pour recharger son téléphone et du coup des personnes non encore identifiées l’ont embarqué dans un véhicule».

Il poursuit son récit: «Ceux qui étaient avec lui en réunion ont attendu qu’il revienne, en vain. Ils ont essayé de le contacter par téléphone mais il n’était plus joignable». Après,  ils ont appris que des gens venaient de l’embarquer dans un véhicule aux vitres teintées.

Selon toujours M. Manirambona, des recherches ont continué, jusqu’à 22 heures, pas de nouvelles ni de traces encore moins d’indice. «A ce moment je lui ai téléphoné et il a décroché et m’a dit qu’il avait été enlevé et que ses ravisseurs l’ont jeté à Buterere».

Le chargé de la communication au CNL indique que ce militant enlevé n’a été retrouvé que vers minuit à Buterere, au nord-ouest de la ville de Bujumbura, dans un état critique. Selon lui, il a été tabassé et torturé. Il ressentait des douleurs au niveau du dos et des côtes.

«Dieu merci ! Il l’a délivré et sauvé des mains de ces ravisseurs», s’est réjoui ce cadre du CNL. Il précise aussi que personne n’a pu les identifier. «La victime non plus». Il espère plutôt que les enquêtes détermineront les auteurs et les causes de son enlèvement.

Membre du CNL, Aimable Ndayishimiye est aussi chanteur du groupe d’animation « Inkumbuzi» du parti CNL. «Ses ravisseurs n’arrêtaient pas de lui demander d’autres membres de ce groupe».

Pour Térence Manirambona, c’est une façon de les intimider. Il appelle ceux qui s’adonnent à ce genre d’opération à arrêter ce qu’il qualifie de ’’sale besogne’’.

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