La FEBABU, au « forceps », a décidé d’organiser cette compétition sans les clubs de l’ACBAB. Beaucoup de supporteurs s’interrogent sur l’importance de la tenue d’un tel rendez-vous.
« Quelle crédibilité peut avoir une compétition entachée de matches forfaits ? » est la question qui taraude bon nombre de fans du ballon orange. Après que trois clubs de l’association de Bujumbura(ACBAB), Urunani, Gymkhana et Mutanga United, se soient désengagés de cette compétition, suite à la decision de la fédération de basketball du Burundi (FEBABU) d’inclure de force Dynamo. Tous les supporteurs crient au scandale et ne trouvent aucun raison d’être d’un tel tournoi. « Bref, c’est tout le caractère national qui est remis en cause. Un passage en force, qui n’avait pas lieu d’être », se désole Roger Rushingabirwi, président de l’ABN.
Bien que la FEBABU ait la latitude d’organiser ledit championnat comme bon lui semble, poursuit-il, elle aurait dû commencer par aplanir ses différends avec l’ACBAB. « Autrement, sans la participation des clubs comme Urunani, les Gazelles, Berco Star, etc, le rendez-vous perd toute son aura.»
Même son de cloche chez Aimé Christian Nibigira, président de l’ACBAB. « En tant que principale instance nationale du basketball, le mieux aurait d’abord été de trouver un terrain d’entente. » Et l’organisation d’une assemblée extraordinaire, telle que suggérée, s’avérait nécessaire.
« Des allégations infondées », assure Augustin Kararuza, président de la FEBABU. Pour lui, inutile de tergiverser car la correspondance du 17 août a donné un éclairage sur la situation. « Dorénavant, la balle est dans leur camp. Et l’on garde espoir qu’avec le report de deux semaines, suite aux Jeux militaires, ils reconsidéreront leur position. »
Des conséquences en cascade
Pour M.Nibigira, l’organisation unilatérale du championnat national ouvre la voie au désordre. « C’est une erreur qui risque d’entraîner l’insubordination des clubs vis-à-vis de leurs associations. C’est comme si chaque club est désormais autorisé à manœuvrer derrière le dos de son association ».
Outre l’insubordination, la scission des clubs est à redouter. D’après nos sources, au sein de New Star, la decision de prendre part ou non au dit championnat national commence à diviser. Son président voudrait que le club y participe sans l’aval de son comité exécutif.
De surcroît, avec les forfaits de Les Gazelles, Berco Star et Young Sisters de Ngozi, le nombre de formations féminines a diminué. Une lacune que la FEBABU, pour l’heure, peine à combler.
Signalons que les demi-finales et finales se joueront à Ngozi les 9 et 10 septembre.
Priere de publier nos commentaires
C’est la nyakurisation du sport. C’en est que le début.
@Hervé Mugisha
– Un championnat national, pourquoi faire? Ecrivez plutôt pour quoi faire?
– La FEBABU, au forceps, ait décidé d’organiser cette compétition… Ecrivez plutôt a décidé.
Merci