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Un centre international de recherche sur le riz ouvre, l’année prochaine, son siège au Burundi

05/05/2013 Commentaires fermés sur Un centre international de recherche sur le riz ouvre, l’année prochaine, son siège au Burundi

International Rice Research Institute (IRRI) a déjà vulgarisé deux nouvelles variétés de riz au Burundi. Fort de cette expérience, ce centre régional veut ouvrir son siège à Bujumbura.

<doc4969|left>Deux nouvelles variétés de riz, Vuninzara et Gwizumwimbu, ont déjà été vulgarisées par l’IRRI. Leur rendement est supérieur aux deux autres que les Burundais ont l’habitude de consommer, V18 (Umuzambiya) et V14 (Maregete). Grâce à ces résultats et au dynamisme national, un centre régional d’IRRI aura son siège à la Faculté d’Agronomie (Facagro), de l’Université du Burundi.

Ce résultat a été atteint par l’IRRI après deux ans et demi de travail. Pour diffuser une variété de riz, les chercheurs doivent tenir compte de son rendement, de sa résistance aux différentes maladies, de son goût, de la qualité de sa graine et de son adaptabilité aux conditions du sol. « Les nouvelles variétés, Vuninzara et Gwizumwimbu, cultivées en basses altitudes, donnent un rendement de six et demi à sept tonnes par hectare. Alors que la V18 et la V14 produisent cinq tonnes », précise Dr Joseph Bigirimana, coordinateur du projet au Burundi. Cet institut a également constaté que Vuninzara a une maturité précoce (trois semaines) par rapport à la V18.

Quant au centre régional, le docteur mentionne qu’il contribuera à l’amélioration des variétés de riz, à la détection des différentes maladies et à la recherche moléculaire pour toute l’Afrique. « Toutes les variétés y seront expérimentées. Il y aura des croisements, entre les différentes variétés de riz, pour obtenir plus de résistance aux maladies. Des formations seront dispensées aux étudiants pour leurs recherches», indique Dr Bigirimana.

L’IRRI participe aussi à l’enseignement des technologies de production du riz dans la région de l’Imbo. « La population se répartie en groupes de dix femmes réunies en associations, ayant un champ d’un hectare comme terrain de démonstration. Chaque semaine, une équipe de l’IRRI-Facagro fait une descente pour le suivi jusqu’à la récolte », explique-t-il.

Le projet régional de l’IRRI concerne le Burundi, le Rwanda, la Tanzanie, le Kenya, l’Ouganda, le Mozambique et le Malawi. Le bureau de coordination se trouve à Maputo (Mozambique). Dans une année, il déménagera à la Facagro. Les chercheurs de renommée mondiale seront basés à Bujumbura.
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{Le riz nourrit plus de 50% de la population mondiale. Un Burundais consommait, en 1960, 1kg ½ de riz par an ; en 2006 6kg 1/2. Aujourd’hui, en milieu rural, il consomme annuellement 10 kg, dans les centres provinciaux 20 kg et à Bujumbura 30 kg. Le riz a été introduit au Burundi depuis 120 ans. Il est resté pluvial jusque dans les années 1970, quand le système d’irrigation a commencé grâce à la Société Régionale pour le Développement de l’Imbo, SRDI.

Dix ans après, le riz est cultivé aussi dans les marrais. Aujourd’hui, il est cultivé sur tout le territoire national, sauf dans les régions froides de la crête Zaire-Nil (à Ijenda, à Mwaro, à Bugarama, etc.).}
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