Un cadavre d’un homme en décomposition a été retrouvé dans la matinée de ce jeudi 13 avril sur le boulevard Mwezi Gisabo, dans un buisson se trouvant le long de la clôture du campus Kamenge. Vu son état, ce corps n’a pas été identifié.
Selon des témoignages recueillis sur place, depuis quelques jours, une odeur suffocante se dégageant entre l’entrée du lycée Vugizo et le portail du campus Kamenge. Cette puanteur obligeait les passants, surtout les piétons à se pincer le nez.
C’est ce jeudi matin que des agents de la Police de la Protection civile ont découvert la source de cette pestilence : un corps sans vie en putréfaction, allongé dans de hautes herbes et sous un arbuste, tout près du mur de la clôture du campus Kamenge.
« Je n’ai pas pu approcher à cause de la puanteur et il y’avait trop de mouches sur le cadavre, mais je regardais de loin », raconte un agent de transfert d’argent opérant en face de l’abattoir.
Seul les policiers et quelques passants curieux ont pu approcher le cadavre : « On n’a pas pu identifier l’âge parce que le corps était déjà en mauvais état, mais c’était un homme pas un enfant », témoigne un autre passant.
Une identification difficile
Ce sont les policiers stationnés autour de l’abattoir de Bujumbura qui ont été sollicités pour se rendre sur les lieux, ils étaient en mission de fouille perquisition à Kinama. « Personne n’a pu reconnaître le corps, il était en décomposition avancée parce que des vers commençaient à en sortir. Un OPJ est venu et il est parti après son rapport.
C’est peut-être quelqu’un parmi ces gens qui n’ont pas de domiciles fixes errants parce qu’il y’avait non loin du corps des haillons et des sacs usés », confie un policier rencontré sur les lieux.
Ce corps sans vie a vite été emmené à la morgue de l’hôpital roi Khaled. « Une équipe de la Croix Rouge a dû procéder à la pulvérisation des lieux et de ce cadavre afin de pouvoir l’emballer dans un sac mortuaire et l’amener à l’hôpital Roi Khaled », a fait savoir le même policier.