Après une année d’inactivité, l’agence de mannequinat Umuringa compte faire un retour en force avec la seconde édition de Um’Fashion.
Prévue le 3 décembre au restaurant Oasis, la seconde édition de Um’ Fashion se veut inoubliable. Les mannequins de l’agence Umuringa se tuent à la tâche pour offrir une soirée mémorable. Cinq créateurs burundais avec plus de cinq collections sont attendus dans cette soirée de mode. Une occasion, selon André Hakizimana directeur de l’agence, offerte aux créateurs, et designers burundais de montrer leurs créations.
Dimanche 23 octobre, à 15h 30, au Havana Night-Club. Une vingtaine de mannequins s’y sont donné rendez-vous pour la répétition. Sitôt arrivés, les mannequins commencent à défiler. Pas une minute à perdre, le temps presse. Les filles d’un côté paradent dans une démarche étudiée avec de hauts talons.
Ak’Iwacu Fashion Night ou Taïga Fashion Party sont les quelques soirées fashions qui ont marqué l’ »été » 2016. Pour rappel, l’année 2014 a vu l’essor de la mode burundaise, plusieurs événements fashions s’étant succédé. Le Burundi International Fashion Night fut organisé en décembre 2014 par l’Agence Esther. Cette dernière avait rassemblé des designers du Burundi, de l’Uganda, de Côte d’Ivoire, du Sud Soudan du Sud, etc. Sans oublier le Bujumbura Fashion Week avec la styliste Cynthia Munwangari. Cette première édition fut un melting-pot de stylistes et créateurs africains. En raison du contexte de crise, ces différents créateurs évoluent dans différents pays.
Arielle Bukuru, la coach, ne se prive pas de leur crier dessus pour avoir le résultat escompté. De l’autre côté, Clovis Koriciza, plus connu dans le milieu sous le sobriquet de Rasko, se charge des garçons. Ils marchent avec des pas assurés, poitrines dégagées. C’est la consigne du coach.
Pour André Hakizimana, cette seconde édition du Um’ Fashion vise la promotion de tous les jeunes talents qui émergent dans le milieu de la mode. «L’agence Umuringa veut donner une occasion à tous ces dessinateurs qui passent des nuits blanches à créer un modèle ou un habit. »
De nouvelles figures dans le milieu
Selon le directeur de l’Agence Umuringa, elle a aussi pour objectif d’inciter les Burundais à consommer des créations « made in Burundi ». Ont déjà confirmé leur présence les collections Abigaël Closet collection de Judicaëlle Irakoze, une Burundaise qui évolue aux Etats Unis, et Shiba collection d’Héroïne Shirambere.
Du reste, il fait savoir que l’organisation de cette deuxième édition n’est pas une promenade de santé. «Des mannequins ont quitté le pays, suite à la crise. Nous avons dû compter sur des mannequins qui sont restés au pays et sur de nouvelles recrues. »
Signalons que pour être sélectionné, il faut, entre autres critères, avoir 18 ans et plus, 1m75 pour les filles et 1m80 pour les garçons.
Très bonne initiative! Mais quelque chose dérrange:
»Signalons que pour être sélectionné, il faut, entre autres critères, avoir 18 ans et plus, 1m75 pour les filles et 1m80 pour les garçons ».
Quand le copy-paste à l’aveuglette nous colle toujours déçue. Si vous vous positionez sur le segment de clientelle ayant au moins 1m75 pour les filles et 1m80 pour les garçons, vous êtes chao. Il fallait plutôt élargir, chercher les filles et garçons de toutes les tailles, gros(ses) comme maigres, etc. les habiller et montrer qu’ils/elles peuvent paraître beaux/belles.
Bonne idée et bonne suggestion!
Tu as totalement raison. les autorités chargées de la surveillance des bonnes moeurs et des droits de la personne humaine doivent être saisies de cette affaire. Il doit y avoir anguille sous roche.