« Les valeurs d’Ubuntu (humanité) ont complètement disparu dans la société burundaise », déplore Frère Emmanuel Ntakarutimana, coordinateur du centre Ubuntu. C’est lors d’une conférence-débat, organisée ce jeudi 16 juin, que ce centre, en collaboration avec l’Unicef, a présenté son souci de faire renaître ces valeurs au sein de la jeunesse burundaise. « Cette dernière perd ces valeurs suite aux traumatismes qu’elle subit (tueries, violences sexuelles, etc.) », affirme le coordinateur du centre Ubuntu.
Sous le thème « Consolidation de la paix axée sur les valeurs d’Ubuntu chez les jeunes », cette conférence a vu la participation des structures étatiques, des associations des jeunes, etc.
Selon Frère Ntakarutimana, l’Ubuntu est caractérisé par le sens de dignité, de solidarité, de courtoisie, de générosité, etc. Si ces valeurs ne renaissent pas, le Burundi continuera à sombrer dans la guerre, prévient-il. « Mais avant tout, il faut que le pays ait des leaders responsables », s’accordent à dire nombre de participants.
Retrouver ces valeurs, c’est possible, d’après Frère Ntakarutimana. Il affirme, à cet égard, que certains jeunes commencent à retrouver ces valeurs. Un jeune de la commune Ruhororo (province de Ngozi), formé par le centre Ubuntu, a témoigné que la donne commence à changer dans son milieu : « Les jeunes sont aujourd’hui unis, nous nous entraidons, les conflits ethniques disparaissent… »
« Renouer avec la base des valeurs d’Ubuntu comme socle incontournable de l’existence humaine, c’est le premier pari du centre Ubuntu», souligne Frère Emmanuel Ntakarutimana.
LE BEAU PAYS DE MWEZI GISABO ne va jamais se developper si nous acceptons que « les valeurs d’Ubuntu (humanite) ONT COMPLETEMENT DISPARU DE LA SOCIETE BURUNDAISE » et que nous persistons: « Ubuntu: LA BASE DU DEVELOPPEMENT ». Le developpement du Burundi n’aurait pas de fondation.
Et vu les bouleversements sociaux (voire genocides) et les guerres civiles du Burundi, et l’influence du monde moderne, je ne crois pas que la belle epoque d’Ubuntu reviendra au Burundi.
Et puis je crois qu’une communaute peut bien pratiquer la philosophie d’ubuntu TOUT EN RESTANT MISERABLE DANS SON SOUS-DEVELOPPEMENT sur l’une des mille collines burundaises ou dans quelque clairiere au fond de la foret equatoriale.
Le Burundi peut encore atteindre son developpement si nous travaillons sur les cinq grandes caracteristiques qu,on retrouve chez 13 nations (dont 9 sont en Asie de l’Est) qui ont pu avoir une croissance economique acceleree et pour une longue duree/the common characteristics of high, sustainable growth and development, 2008: « The growth report. Strategies for sustained growth and inclusive development », https://openknowledge.worldbank.org).
Frere Ntakirutimana, je vous encourage beaucoup. Mais a voir et a lire ce qui se passe dans notre cher pays le Burundi, vous avez du pain sur la planche.
Commencez par les soit-disants eduques. Le petit peuple analphabete endure des choses qui ne savent pas. » Pauvres paysans !!! ».