L’Union burundaise des journalistes a organisé, ce 23 novembre, à Kigali, une rencontre entre les professionnels des médias restés au pays et les journalistes burundais en exil. Une occasion pour échanger, harmoniser les points de vue, parler des contraintes du métier suite à la crise actuelle.
De longues accolades suivies de tapes dans le dos répétées plusieurs fois, des poignées de main, une bise à un confrère ou à une consœur qu’on avait perdu de vue, des rires… telle était l’ambiance de retrouvailles qui régnait à l’ouverture de cette réunion.
C’est une première après la destruction de la plupart des médias indépendants au lendemain du coup d’Etat manqué du 13 mai dernier. Objectif : «Raviver la flamme de la solidarité professionnelle, aujourd’hui mise à rude épreuve», a insisté Alexandre Niyungeko, président de l’UBJ.
«Les journalistes burundais ont donné ses lettres de noblesse à la solidarité professionnelle. Ils sont cités pour modèle et ils l’ont prouvé à plusieurs reprises à travers des synergies. Il est grand temps de porter haut cette valeur », a-t-il lancé.
Selon lui, les projets de production d’émissions comme ’’Inzamba’’ et ’’Humura Burundi’’, n’ont été dictés que par le souci de tenir la population burundaise informée sur ce qui se passe dans le pays après la destruction de la plupart des médias indépendants. « Il y a des contraintes pour les journalistes en exil et ceux qui sont restés au pays comme l’accès à l’information, l’insécurité, les menaces et les intimidations. Mais il faut éviter tout amalgame. La solidarité professionnelle, c’est notre salut », a tenu à souligner le président de l’UBJ.
Le président de l’ABR (Association burundaise des radiodiffuseurs) en même temps directeur de Bonesha FM, Patrick Nduwimana, a également insisté sur cette valeur : «Notre message aux collègues restés au pays est qu’il nous faut être solides et solidaires. Seul le professionnalisme nous guide, seul le respect du code d’éthique et de déontologie de la presse est notre bouclier.»
Plus de 30 journalistes venus de la RTNB, de Télé Renaissance, de Humuriza FM, d’Isanganiro, de Bonesha FM, de la RPA et du Groupe de Presse Iwacu ont pris part à ces échanges.
None na RPA ikoresha Deontologie? Na journal Iwacu nticigenga namba kuko ikorera abanyamahanga ahanini.
Notre soutien aux journalistes Burundais, ils font la fierte de l’Afrique, courage dans l’unite.
Never, never, ever, ever give up!!!
Continuez la lutte , la dictature ne dure jamais
Courage chers journalistes, et gardez votre professionnalisme, respectez le code d’éthique et de déontologie de la presse! Le peuple Burundais a besoin d’etre informé tant de l’intérieur que de l’exterieur du pays. Que Dieu vous protege dans votre noble mission d’informer! Vive la liberté d’expression!