Vendredi 22 novembre 2024

Culture

UBJ : «Garder la flamme de la solidarité professionnelle allumée»

24/11/2015 4
Alexandre Niyungeko, Innocent Muhozi et Eric Manirakiza ouvrent une marche
Alexandre Niyungeko, Innocent Muhozi et Eric Manirakiza ouvrent une marche

L’Union burundaise des journalistes a organisé, ce 23 novembre, à Kigali, une rencontre entre les professionnels des médias restés au pays et les journalistes burundais en exil. Une occasion pour échanger, harmoniser les points de vue, parler des contraintes du métier suite à la crise actuelle.

De longues accolades suivies de tapes dans le dos répétées plusieurs fois, des poignées de main, une bise à un confrère ou à une consœur qu’on avait perdu de vue, des rires… telle était l’ambiance de retrouvailles qui régnait à l’ouverture de cette réunion.

C’est une première après la destruction de la plupart des médias indépendants au lendemain du coup d’Etat manqué du 13 mai dernier. Objectif : «Raviver la flamme de la solidarité professionnelle, aujourd’hui mise à rude épreuve», a insisté Alexandre Niyungeko, président de l’UBJ.

«Les journalistes burundais ont donné ses lettres de noblesse à la solidarité professionnelle. Ils sont cités pour modèle et ils l’ont prouvé à plusieurs reprises à travers des synergies. Il est grand temps de porter haut cette valeur », a-t-il lancé.

Selon lui, les projets de production d’émissions comme ’’Inzamba’’ et ’’Humura Burundi’’, n’ont été dictés que par le souci de tenir la population burundaise informée sur ce qui se passe dans le pays après la destruction de la plupart des médias indépendants. « Il y a des contraintes pour les journalistes en exil et ceux qui sont restés au pays comme l’accès à l’information, l’insécurité, les menaces et les intimidations. Mais il faut éviter tout amalgame. La solidarité professionnelle, c’est notre salut », a tenu à souligner le président de l’UBJ.

Le président de l’ABR (Association burundaise des radiodiffuseurs) en même temps directeur de Bonesha FM, Patrick Nduwimana, a également insisté sur cette valeur : «Notre message aux collègues restés au pays est qu’il nous faut être solides et solidaires. Seul le professionnalisme nous guide, seul le respect du code d’éthique et de déontologie de la presse est notre bouclier.»

Plus de 30 journalistes venus de la RTNB, de Télé Renaissance, de Humuriza FM, d’Isanganiro, de Bonesha FM, de la RPA et du Groupe de Presse Iwacu ont pris part à ces échanges.

Forum des lecteurs d'Iwacu

4 réactions
  1. Bagaza

    None na RPA ikoresha Deontologie? Na journal Iwacu nticigenga namba kuko ikorera abanyamahanga ahanini.

  2. Manghiam

    Notre soutien aux journalistes Burundais, ils font la fierte de l’Afrique, courage dans l’unite.
    Never, never, ever, ever give up!!!

  3. PCE

    Continuez la lutte , la dictature ne dure jamais

  4. Marie Claire

    Courage chers journalistes, et gardez votre professionnalisme, respectez le code d’éthique et de déontologie de la presse! Le peuple Burundais a besoin d’etre informé tant de l’intérieur que de l’exterieur du pays. Que Dieu vous protege dans votre noble mission d’informer! Vive la liberté d’expression!

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Question à un million

Quelle est cette personne aux airs minables, mal habillée, toujours en tongs, les fameux ’’Kambambili-Umoja ’’ ou en crocs, les célèbres ’’Yebo-Yebo’’, mais respectée dans nos quartiers par tous les fonctionnaires ? Quand d’aventure, ces dignes serviteurs de l’Etat, d’un (…)

Online Users

Total 2 781 users online