«Nous allons exiger des étudiants ayant le statut d’employés le dépôt d’une attestation de mise en disponibilité.» C’est la déclaration du Recteur de l’Université du Burundi, Gaspard Banyankimbona, ce mardi 28 novembre, lors de la passation du concours d’admission au 2ème cycle.
Il fait savoir que les cours auront lieu le jour. Il insiste sur la participation des étudiants à temps plein. Le début du cycle avec des programmes du soir, explique-t-il, est difficile.
Le Recteur précise tout de même que cette possibilité est envisageable dans l’avenir : «Cette question est sur table. Cela interviendra au fur et à mesure de l’évolution du programme.» Avant de marteler que l’inscription de l’étudiant sera conditionnée par son engagement d’être toujours disponible.
En plus, il tient à rappeler que des études de mastère seront payantes. «Elles nécessitent des fonds. Et le bailleur peut ne pas en disposer suffisamment.» Selon lui, l’université demandera une «contribution» aux étudiants.
Le recteur se garde d’être précis quant aux frais de scolarité. Il confie que le sujet fait l’objet de débat. « Elle est très avancée. Je ne saurai rapidement pas dire à quelle hauteur avant d’avoir l’aval de la hiérarchie.»
Vingt programmes sont prêts à démarrer dès le début de l’année académique 2017-2018. La capacité d’accueil est de 506 étudiants.