Les délégués des étudiants de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) et ceux de l’Université du Burundi (UB) ont mis en place une nouvelle représentation, samedi 26 avril.
« Après leur appel aux étudiants de regagner les auditoires, le constat a été qu’ils ne travaillent plus pour notre intérêt. Nous avons décidé de mettre en place une nouvelle équipe chargée de gérer la suite de nos réclamations », a déclaré David Muhayimana, un membre de cette nouvelle équipe. Il rappelle, par ailleurs, qu’il n’y avait pas une représentation proprement dite. Il pointe du doigt un certain Epitace Ndayambaje, avec deux autres membres de l’ancienne représentation, d’avoir trahi les étudiants. M. Muhayimana souligne que deux étudiants sur cinq de l’ancienne équipe étaient pour la cause des étudiants. « Les autres avaient été corrompus ».
Cette nouvelle équipe est composée de Spageon Ngabo, Jean Bosco Nibizi, Innocent Nzirorera, Serges Claver Nzisabira et David Muhayimana. Tandis que l’ancienne comprenait Epitace Ndayambaje, Arsène Arakaza, Bernard Dusabe, Simon Mari Rurasuma et Innocent Ndereyimana.
Une représentation divisée
Dans l’ancienne représentation, les avis diffèrent. Epitace Ndayambaje est clair : « Je fais toujours partie des représentants des étudiants. » Il avance le fait qu’il a été invité dans un atelier organisé par le Focode (Forum pour la Conscience et le développement) ce mercredi 30 avril, à Bujumbura. Ce que rejette David Muhayimana : « Cela n’entre pas dans le cadre de la représentation des étudiants. Ladite réunion avait été programmée depuis longtemps ». Et à M. Ndayambaje de déclarer : « Cette nouvelle équipe a la mission de nous aider dans la gestion de la grève ». Or, ses coéquipiers ne l’entendent pas de cette oreille. Arsène Arakaza précise que trois parmi eux étaient gagnés à la cause du gouvernement : « Ils étaient pour les intérêts de l’Etat au détriment des étudiants qu’ils étaient censés représenter ». Il est conscient que l’ancienne équipe ne représente plus les étudiants : « Nous avons décidé de céder la place aux autres qui sont unis, qui voient les choses de la même façon pour le bien-être des étudiants. »
Rappelons que cette grève des étudiants a débuté le 12 février 2014 suite à une mesure ministérielle portant modalités d’assistance aux lauréats éligibles de l’enseignement supérieur au titre de l’année académique 2013-2014. Ils réclament aussi l’annulation de l’article 24 du décret présidentiel du 14 janvier 2014 stipulant que le redoublant n’aura plus droit à la bourse.
Au fait je constate que les etudiants sont dans un building de plusieurs niveaux et qui est en train d’être brulé cela signifie que s’ils sautent; ils auront mal aussi s’ils y restent ils seront brulés donc allez à l’école c’est se piégé
Un journal comme celui-ci devrait avoir la vérité comme limites : faux la grève n’a débuté que le 12 mars, et non le 12 février, et ce après une longue période de réclamation, qui part de la date de ratification du décret présidentiel à la date actuelle. N’ayez pas qu’une vision financière de ce problème. Les étudiants ont le courage de dire non à une politique qui vise « un équilibre constitutionnel » (dans tous ses sens les plus flous jusque là) dans les inscriptions aux rôles et aux cours! Possible de voir, dans les jours à venir, un muhutu non admis à l’UB avec 80%, et un mutwa qui y est inscrit avec 50,00%. Pas de sens!!!!
La problématique des Universités s’inscrit dans le cadre global de la problématique du leadership au Burundi. Sinon, elle n’est pas plus complexe que celles qu’on a connu avant avant.
Et puis, un égoïsme caractéristique menace terriblement notre Nations.
Uza wumva no kw’iradiyo ngo « Aho tuvuvuye ni habi » parce qu’un va-nus-pieds d’hier est aujourd’hui propriétaire de villas et de terres un peu partout dans le Pays, oubliant que ce fait même est à l’origine du malheur de tout un peuple aujourd’hui.
Un éprouvé de 1972, 1993 ou peu importe l’année prononce les mêmes propos parce qu’il occupe aujourd’hui une position lui permettant de proférer des menaces contre les autres sans s’inquiéter.
Revenant sur la question d’actualité, On a connu à l’époque des gens qui on fait la seule Licence pendant huit ans (sans motif de guerre) et qui aujourd’hui prennent le devant dans les grandes décisions.
Que les choses changent, c’est normal, « On ne nage pas deux fois dans la même rivière » disent les sages, il suffit de bien préparer le changement, et c’est tout.
Mais, par QUI?!!!
Ces étudiants constituent une génération de laquelle ne sortira aucun ou si par chance très peu d’intellectuels. Il n’y a pas longtemps ils grevaient pour la nourriture. Cela ne s’était jamais vu au monde sauf à l’UB. Même les étudiants Somaliens ne font pas ça.
Voilà encore une autre bêtise: On ne peut pas faire la grève pour demander la bourse pour quelqu’un qui a échoué. Dans toutes les Universités du monde, quand on échoue on perd la bourse. D’ailleurs dans certaines universités, on l’appelle « AIDE A L’EXCELLENCE ». On ne peut pas alors donner un appui d’excellence à celui qui est médiocre!
Il faut qu’ils regagnent les amphis sinon on commence à comprendre qu’ils sont manipulés par des gens qui n’apparaissent pas publiquement.
Les étudiants sont bizares!! Ce Epitace Ndayambaje est le neveux d’Un Certain RURAKENGEREZA Vital. Ce dernier est un DD de renomé!! Il oscille dans tous les postes politiques qui peuvent exister au Burundi. Originaire de la commune de Nyabihanga précisément sur la colline de Kibungo. Cet homme politique n’a rien fait pour sa commune et sa colline natale. Actuellement, nous assistons à l’empoisonnement de certains hommes politiques de cette commune qui meurent comme des mouches et il est soupçonné dans cette affaire. Donc ce jeune garçon, fils de Nkenga ne peut rien aider pour ces pauvres étudiants! Je suis désolé!!
Iki kibazo kirashavuje kabisa kuko kaminuza umengo nticitaweho. Ariko, abo banyeshure bo muri UB na ENS bari bakwiye kumenye ko tôt ou tard irya bourse izovaho. Mu bihugu vyinshi vyarabaye. Mbere hamwe ho imyigaragamvyo y’abanyeshure yarakomeye gushika aho n’abanyeshure batari bake bahasiga ubuzima.
Ingingo yo gufuta bourses muri kamonuza ni exigence za FMI na Banque Mondiale. Ni ukuvuga ko vyanka vyakunda, tôt ou tard, hatsinda ADC, FNL canke uwundi uwariwe wese, ico kibazo kizokwamaho et la solution kuzoba ugufuta bourse. Parailleurs, pas plus tard hazogera naho umuntu asbwa kuriha kaminuza ya reta. Sans doute minerval izoba nto par rapport na privée.
SVP étudiants, il faudrait éviter que le gouvernement trouve un prétexte pour annuler votre année académique. Il serait mieux de regagner les amphis et poursuivre le combat tout en étant à l’école.
Je présume qu’il y a derrière une main invisible sinon l’essentiel a été donné
jewe ndatangajwe cane n’abantu baborezwa na politique mbi bayivumvye kubabahenda bagaca bazana ingingo nziza zifatwa hagishijwe inama abo vyega ziri mubindi bihugu kugira basigure umugambi mubi uba uriko uratunganywa mugihugu cacu aha ndavuga nkuwu avuga ng mubind bihugu nta bourse itangwa kuwayobew!!!ndakubaza mbega woba uzi igituma aba etudiant ba UB na ENS bayoberwa?jew nokwishurira nti les conditions de vies ne sont pas enviables pour eux kebuke ikiboreza si rugombo na kanyanga gusa
Chers étudiants, imaginez pour un Bac. de 3 ans, quelqu’un qui fait 6 ans dans un cycle s’il doit chaque d’année doubler l’année aux frais de l’État pendant toutes ces 6 années alors que le cycle est de 3 ans ! Vous demandez trop pour un Pays comme le Burundi, tout de même on vous donne l’occasion de négocier l’alternative en étant l’Université. Quoi de plus ? Détrompez-vous, et ne continuez pas à vous laisser tromper par vos collègues trempés dans le politique. Même un travailleur meilleur ne peut jamais réclamer un double salaire, mais vous autres vous demandez de double frais pour la médiocrité, -le mot est fort- mais doubler l’année c’est bien ça.
@Borntomakelovenotwar,…Est ce que tu peux nous expliquer pourquoi les etudiants redoublent au Burundi? Est ce que cela ne fait pas parti de la politique en matière d’èducation du gouvernement ou un nombre determiné d’étudiants doit reussir pour des raisons diverses par example manque du travail, le reginonalisme, l’ethnisme,…
Donc vous dites … 3/5 des étudiants corrompus! Les fonds destinés à cette action me semblent considérables! Mais soit! Espérons que ça ne soit pas de l’exagération suite aux émotions.
Iziza guhona zihera mu ruhongore. Nari navuze ko muri intoore mu ntoozo. Murababa neza ntimube za Rurebeya mu zindi.
j’avais toujours loué l’unité des etudiants, mais là ça sonne la nyakurisation. wait and see
Monsieur ou madame le modérateur,
quelquefois je me demande les critères d’éligibilité d’un commentaire dans votre journal! oui je vois en bas certains;mais je me dis là aussi je me dis que sometimes vous etes subjectifs,sutout quand le modérateur y mélange ses émotions;ce qui serait contre proffession!
Revisiter mon commentaire d’hier vous me donnerez tort ou raison. merci