Vendredi 24 mars, le Burundi s’est joint au monde entier pour célébrer la journée de lutte contre cette maladie. Mais force est de constater que de nouveaux cas d’infection ne cessent d’être enregistrés.
Environ 7.662 cas de malades de la tuberculose ont été diagnostiqués en 2016. Parmi lesquels plus de 4000 cas de couples « maudits », c’est-à-dire co-infectés au VIH/SIDA et à la tuberculose.
« Une situation pas du tout inquiétante, surtout pas mortelle quand le patient est directement mis sous observance rapide », indique Dr Berchmans Ntihebuwayo, directeur adjoint de l’hôpital de Kabezi (Bujumbura rural).
Une toux persistante de plus de deux semaines, des poussées de fièvre, de l’inappétence sont parmi les premiers signes cliniques de la tuberculose. La personne qui en souffre est tenue vite de se faire examiner au centre de santé le plus proche. Et dans pareil cas, elle est conseillée de se dépister également le VIH/SIDA pour plus de précautions.
« C’est compréhensible que cela conduise à des complications parfois mortelles, si le patient en question est déjà infecté du VIH. Car à ce moment ses défenses immunitaires sont rouges. Sachez-le bien, il n’y a pas de maladie plus opportune que la tuberculose », explique Dr Ntihebuwayo.
Le dépistage au VIH/SIDA, une nécessité
Le protocole médical exige que dorénavant, avec le consentement du patient, après l’examen du crachat, celui-ci fasse un dépistage volontaire du VIH. La mesure a déjà produit ses effets positifs. Dr Ntihebawuyo fait remarquer que nombre de patients n’auraient jamais su leur état sérologique avant le dépistage. Et d’ajouter aussitôt : « Désormais le taux d’hospitalisation des personnes co-infectées chute sensiblement parce qu’il est facile de traiter chaque malade, connaissant par exemple le nombre de ses anticorps(CD4), et le médicament à lui administrer en fonction de l’évolution de sa maladie.»
Il observe que dans nombre de cas, ce sont les plus démunis qui souffrent de la tuberculose. Une assistance alimentaire permanente des partenaires oeuvrant dans le domaine est donc nécessaire. « Quand on ne mange pas à satiété, il y a des risques de rechute. »
L’alcoolisme et le tabagisme figurent parmi les causes de la tuberculose, fait savoir Dr Ntihebuwayo, qui conseille d’avoir une hygiène de vie saine. « Si on n’en prend pas bien soin, notre corps est cible de toutes sortes de germes pathogènes, dont le bacille de Koch, itinérant dans l’air, attendant la baisse de garde de nos défenses immunitaires. »
Et face à la pullulation de nouvelles formes de tuberculose résistantes aux antibiotiques, il se veut rassurant : « On n’a pas raison de s’inquiéter. Le centre national de Kibumbu (Mwaro) luttant contre ce type de tuberculose est suffisamment outillé et son personnel qualifié. La preuve en est le taux des malades qui guérissent, près de 90%.»
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