Qu’ils sont formidables nos politiciens burundais ! Avec la victoire de Donald Trump, à l’opposition radicale comme à la majorité, chacun voit midi à sa porte.
Des spéculations fusent de chaque camp. « C’est une opportunité de présenter notre pays dans toute sa réalité. Dans le passé, les autorités américaines ont eu un côté qu’elles favorisaient. » Déclaration du secrétaire général du parti Cndd-Fdd, juste après l’annonce de la victoire choc du futur locataire de la Maison Blanche.
Au Cnared, la plateforme de l’opposition radicale, on attend de Trump un soutien ferme au processus de paix inter-burundais : «Il faut des mesures sévères contre Bujumbura pour contraindre ce régime à privilégier la voie des négociations et non de la violence».
Mais, «Aide-toi, le ciel t’aidera». Que les Burundais règlent d’abord leurs différends. La préoccupation de Trump est claire : «America first !» Finie la rhétorique de haine. C’était la campagne…
En effet, le Donald Trump tonitruant qui avait joué sur les peurs, le rejet, qui a accusé les Hispaniques de voler les emplois des Américains et d’importer le crime, vient de changer de ton. Son premier discours semble rassurant.
Pour lui, la priorité est d’abord l’unité des Américains. Beaucoup restent sceptiques, n’y croient même pas, surtout ceux qui se sont sentis humiliés, blessés dans leur amour propre.
Même les étrangers. Mais, il les a tranquillisés : « L’heure est venue de nous rassembler et de ne faire qu’une nation. Je serai le président de tous les Américains….
Pour ceux qui avaient décidé de ne pas me soutenir, je me tourne vers vous, nous devons travailler ensemble. J’attends vos conseils». Son rêve : développer davantage son pays. «Nous aurons à reconstruire ensemble les ponts, les autoroutes, les hôpitaux, les écoles. Nous allons nous lancer dans un projet de renouveau national en nous appuyant sur les talents et les potentialités de notre pays. En faisant appel aux esprits les plus brillants».
Ces paroles devraient plutôt inspirer nos politiques pour qu’ils enterrent la hache de guerre et envisagent ensemble de se parler. Un adversaire politique n’est pas un ennemi à écarter, au propre comme au figuré.
Il faut plutôt développer un langage rassurant comme Trump. Bref, nos politiciens peuvent compter autrement sur le 45ème président des Etats-Unis.
Trump qui déteste à mort les démocrates est subjugué par le gouvernement du Burundi. Rzison: il est antidémocratique.
Non pas pour l alternance politique. Mais pour ce qui fait que le Rwanda est cité partout pour une réference. Regardez la propreté de Kigali par exemple.
Quel est letaux de change du FRW par rapport au Franc Burundais. Just a question
Comparez le degre de corruption des deux pays. Ca vous inspirera. Pourquoi a t on pris Kagame pour piloter la reforme de l UA. Pourquoi. That is the question.
Comparez les PNB des deux pays
Inspirez vous du Ghana, du Swaziland ou du Rwanda.
USA is so high for you.
Un peu d humilite
Merci
@rurihose
Le Rwanda nous inspirerait en quoi? En alternance politique? Vous êtes aveuglé par le fanatisme!
Ses résultats socio-économiques par exemple… En quoi est-ce que s’inspirer de ce qui va bien chez notre voisin rwandais relève du fanatisme?
Il n’y a que l’alternance politique qui est le jauge du modèle d’un pays. Dans un pays pauvre comme le Burundi, les bonnes perspectives d’un progrès économique donneraient plus de confiance à la population envers un pouvoir qu’à une alternance sans lendemain.
America first,au lieu de chercher nos solutions a nos problemes nous attendons les autres pour les resoudres.
Ce qui m’étonne, ils prétendent tromper Trump alors qu’il sait déjà qu’ils le trompent.
100% d’accord avec toi, Leandre.