Lutter contre le banditisme dans les parkings et approvisionner la caisse de la Mairie.» Deux raisons majeures qui ont motivé la décision du maire portant réglementation du stationnement en Mairie de Bujumbura pour les véhicules assurant le transport rémunéré ou non rémunéré, depuis le 1er novembre 2016.
Cette mesure a vivement créé une polémique, fait couler beaucoup d’encre et de salive. Les concernés parlent de manque de consultation. Les analystes de la loi, quant à eux, estiment qu’elle est contraire à la Constitution.
Pour ceux qui font le taxi-vélo, la somme de 2.000 Fbu, désormais exigée par mois, vient empirer la situation surtout qu’en moins d’une semaine, la même Mairie venait de leur recommander le port des gilets de 13.000 Fbu la pièce.
Même grogne chez les taxi-motos. Ils ne comprennent pas non plus pourquoi ils doivent verser 5.000 Fbu par mois alors qu’ils n’ont aucun parking et ne peuvent même pas circuler au centre-ville.
Pour les transporteurs ayant des véhicule qui payaient déjà une taxe municipale, c’est une mesure de trop.
Pour ceux qui dénoncent les vices de procédure, le maire de la ville n’a pas la prérogative de prendre une mesure fiscale.
Ils s’appuient sur l’article 159, alinéa 5 de la Constitution qui stipule que toute décision sur les impôts et taxes relève du domaine de la loi.
En plus et par principe, tout argent utilisé par les services de l’Etat doit être prévu par la loi budgétaire. Or, le budget 2016 ne prévoit pas ces prélèvements, surtout que la mesure intervient vers la fin de l’année.
Une autre question qui se pose concerne la loi régissant la décentralisation. La Mairie de Bujumbura ayant le statut d’une province, le droit de prélever l’argent revient aux communes.
Une telle mesure ne devrait-elle pas revenir à l’administrateur de la Commune de Mukaza dans laquelle se trouve le centre-ville ? Autrement-dit, les communes, malgré leur réduction de nombre, continuent à dépendre de la Mairie de Bujumbura.
Mieux : la Mairie, a –t-elle eu le temps de s’harmoniser avec les prescrits du Code de la circulation routière du 23 novembre 2012 surtout en ses articles en rapport avec les panneaux d’interdiction ?
En somme, la Mairie est dans l’obligation de mener une campagne d’explication de la décision. La population doit s’en approprier pour ne pas la considérer comme une taxe de plus, injustifiée, arbitraire. «Trop d’impôts tuent l’impôt», disent les économistes.
C-est bien, indépendance , souveraineté, autonomie et j’en passe… mais c’est dans le but de remercier « silent majority » qui élu le gouvernement. Moi, je reprend le slogan de mon idol » Un esclave qui n’a pas envie de se libérer, on doit s’apitoyer de lui », les Imbonerakure avec leur engins, vont-ils réellement s’en acquitter? j’aurais aimé etre optimiste! Ce n’est pas ces pauvres étudiants à qui on vient d’enlever la bourse, qui se voient leur bicyclettes confisqués qui renflueront le ventre de Mbonimpa avant qu’il ne passe par le meme moule que son predecesseur Giswaswa
Au Rwanda voisin du Burundi, vous abattez un poulet de votre poulailler pour nourrir votre enfant soufrant. Vous devez payer une taxe à l’Etat. Alors, au Burundi, pourquoi, quelqu’un qui gagne un revenu sur n’importe quel genre de commerce, ne payerez pas de taxe ? Ne porterez pas un insigne d’identification ? Vérification faite auprès du ministère des relations extérieures et de la coopération internationale, il revient belle et bien à la mairie de Bujumbura de collecter la taxe sur les stationnements de sa ville. D’ailleurs, pour cause de la transparence et de la lutte contre la corruption, toutes les taxes et frais sur certains services sont tous payés à la mairie de Bujumbura. Le ministère de l’intérieur et de …. du Burundi a encore du pain sur la planche pour convaincre une partie de sa population y compris un certain nombre de ces journalistes, que chaque Etat, chaque nation doit collecter la taxe pour offrir à son peuple les services dont il a besoin pour conserver sa souveraineté, son indépendance, voir même sa dignité.
Il a bien dit ce partisan du système. L’impôt n’est pas mauvais quand il va créer d’autres ressources. mais nous savons tous ce que fait l’impôt au Burundi et mon ami le sait très. On a toujours dit que le gouvernement est un monstre qui quelques fois mange ses enfants. Jugez alors le gouvernement burundais!
Nta bwigenge bushoboka na rimwe hatari indépendance économique. Ce sont les citoyens qui payent pour avoir l’indépendance total. Kandi ntitwihende ngo Reta ni ikindi kintu kiri aho, ni abakibamwo bose. Ni bo bacubaka.
Rero nimba izo ngingo zigamije kwubaga no kubombora ikigega ca Reta kugira gitere imbere, nta nkeka izo ngingo ni nziza cane.
Mbega murazi uko bimeze mu bindi bihugu abatari bake bashimagiza? Mpora ntangara iyo numvise ngo « urazi mu gwanda, ngo amabarabara, ngo umuyagankuba, ngo abaporisi bambara neza, ngo …… ». Bazogende babaze neza uko bimeze. Akarorero, Umuntu wese atanga ikori ry’ubutaka. Nta vyo kuvuga ngo ni ubu bwatsi canke iri tongo ni iryo naguze canke ni iryo narazwe na data canke sogokuru. Uraritangira ikora, kugira ryitwe rwawe, nayo kugira urikoreshe ni izindi nzira. Ngo kugisha inama!!! ahahaahah!!! Reke kuntwenza. Ibinyegeri vyinshi ntivyimba. Mu vyatumye haba induru ku mwaka uheze mu vya manda n’ibindi, harimwo ivyo vyo kuba trop bon!!! Ngo ni ukugisha inama, gushishitira. Murabaza nimba mu bushinwa bagisha inama mu gufata ingingo.
Izo ngingo zose zisahiriza igihugu zikazana ordre, nizibandanye, ahubwo zari zaratevye.
Murantunga mumburane.
Le gouvernement de facto de Bujumbura s’est mis à dos ses bailleurs de fond traditionnel. Cela étant, ces mesures en cascade sont tristes mais très logiques. Il faut bien que quelqu’un comble le déficit et il est tout trouvé: c’est le citoyen lambda.
C’est le prix de l’indépendance. Et c’est juste le début. Demain, même les paysans devront payer des impôts. Vos leaders politiques devraient vous expliquer cela. L’isolation internationale et la polémique croissante contre les anciens alliés et bailleurs de fonds ne se fait pas gratuitement.
A force de tirer sur la corde, elle finit par casser. Et si les intéressés ne paient pas par faute de moyens, que va-t-il se passer ?
trop d’impôts oui, les caisses sont vides et on a l’impression que les burundais sont condamnés à la famine,et la pauvreté.Un type qui pédale toute la journée pour gagner entre 1000fbu ou 2000fbu qui a par ex une femme et 2 enfants à nourrir, à faire soigner s’ils sont malade, à loger, il paie 13000fbu pour son gilet et 1000fbu par mois faites le calcul. comment vivent-ils? Si on schématise on prend le pain du pauvre pour nourrir les enfants de plus aisés.
Freddy Mbonimpa n’est pas bête pour prendre une telle mesure. C’est sûr que l’ordre est » venu d’en haut. » Ces taxis-vélos vont payer les plaques d’immatriculation. Comme le feront d’ailleurs les véhicules avec les nouvelles plaques d’immatriculation. La carte d’identité biométrique bientôt. On a besoin d’argent, c’est tout.