Lundi 23 décembre 2024

Société

Troisième mandat : société civile divisée

27/04/2016 18

Deux visions différentes du rôle joué par la société civile dans la crise déclenché le 26 avril.

Gilbert Bécaud Njangwa : « Ils ont appuyé certains groupes rebelles. »
Gilbert Bécaud Njangwa : « Ils ont appuyé certains groupes rebelles. »

Gilbert Bécaud Njangwa, le représentant légal et coordinateur général de l’Observatoire National des Elections et des Organisations pour le Progrès (ONELOP), assure qu’avant l’annonce de la candidature de Pierre Nkurunziza à un troisième mandat par le CNDD-FDD, une partie de la société civile s’est transformée en une opposition radicale. « Dans différentes réunions organisées par les Nations unies, certaines organisations de la société civile avaient déjà annoncé qu’il y aurait du sang versé si Nkurunziza Pierre était candidat ». Pour lui, cela constituait un mauvais départ. D’où une scission au sein de la société civile burundaise : les pros et les antis Nkurunziza.

Il déplore un comportement « criminel » de ces mêmes organisations en raison de « leurs revendications politiques par la violence. » Il les accuse aussi d’avoir appuyé « certains groupes rebelles, déstabilisateurs, malfaiteurs et mercenaires. » Pour lui, c’est un signe d’un bilan négatif pour les organisations de la société civile.
Selon toujours Njangwa, le regroupement des organisations de la société civile qui n’ont pas « trempé dans ces sales besognes » est en cours. Mais il regrette la rupture du financement de la part d’organisations internationales qui appuyaient le Burundi, entravant ainsi les activités des associations qui sont restées actives dans le pays.

« Notre action est louable  » 

Pacifique Nininahazwe : « Dans nos cœurs nous continuons à marcher. »
Pacifique Nininahazwe : « Dans nos cœurs nous continuons à marcher. »

Autre son de cloche chez Pacifique Nininahazwe. Le président du Forum pour la Conscience et le Développement (FOCODE) pleure actuellement ses compagnons de lutte victimes mais reste fier de ceux qui se sont levés et qui continuent leur lutte. La journée du 26 avril fût pour lui le témoignage d’un peuple qui ayant cumulé la frustration, se lève définitivement pour lutter.

Pacifique garde pour lui que le plus grand résultat de ce 26 avril 2015 fût d’avoir existé : « nous avons compris que personne, si puissante qu’elle puisse paraître, ne nous fera plus esclaves dans notre propre pays », et d’avoir marché toutes ethnies et toutes religions confondues pour défendre la constitution et la démocratie.

L’activiste Nininahazwe est persuadé que l’heure du bilan n’est pas encore au point du jour car la lutte contre le pouvoir de Pierre Nkurunziza continue : « Même si les balles des agents de Pierre Nkurunziza nous empêchent d’être visibles dans les rues de Bujumbura et du reste du Burundi, dans nos cœurs nous continuons à marcher ».

Face à la crise qui secoue le pays, Nininahazwe propose une solution des plus draconiennes : « Une semaine sans bière, un mois sans bière serait plus efficace que toutes les sanctions de la communauté internationale pour amener Pierre Nkurunziza à la table des négociations».

Il déplore néanmoins la culture politique actuelle qui qualifie la politique de mauvaise et arroge le droit aux seuls politiciens de critiquer le gouvernement et qui fait du président le père de la nation et ceux qui le critique, des enfants à éduquer ou des ennemies à éradiquer.

Pour ceux qui accusent Pacifique d’être membre d’un parti politique, sa réponse est claire : « NON ! Mon dernier mandat à la tête du FOCODE expirera en avril 2017. Jusque-là je n’appartiendrai à aucun parti politique». Ce dont il est convaincu c’est que son action d’influencer la gestion de la chose publique n’est pas apolitique.

La suite promet d’être difficile dixit Pacifique. La résistance et la négociation étant toujours les seules voies à la sortie des crises qu’a connue le Burundi depuis les négociations d’Arusha. La communauté internationale devrait prendre en compte la situation du Burundi et empêcher l’implosion du Burundi et de terminer en disant que la cause des personnes peut arriver à être perdue mais jamais la cause d’un peuple. «  Nous irons jusqu’au bout pour les honorer et leur dire qu’ils ne sont pas morts pour rien.


Le 24 avril, à la veille du congrès qui a avalisé le troisième mandat de Pierre Nkurunziza, la société civile regroupé dans le collectif « Halte au troisième mandat » a lancé un appel à la résistance au cas où le parti au pouvoir proclamerait la candidature de Pierre Nkurunziza.

Les leaders de la société civile ont été les véritables meneurs des manifestations comme en témoignent plusieurs communiqués relayés par les médias et les réseaux sociaux. C’est la société civile qui décidait du jour de trêve et de la reprise des manifestations.

Par ailleurs, quelques jours avant le déclenchement de la crise, l’on se souviendra que le collectif « Halte au troisième mandat » a adressé une correspondance au Secrétaire Général des Nations unies sur le caractère illégal du troisième mandat de Pierre Nkurunziza.

Autre cas à rappeler, le parquet général de la République suspendra les activités de certaines organisations de la société civile et gèlera leurs comptes bancaires. Ceci fut interprété par certains comme une mesure de représailles du gouvernement.

Forum des lecteurs d'Iwacu

18 réactions
  1. Ntahitangiye

    Réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sous l’initiative de la France:

    1)Les divergences sont encore trop profondes entre les cinq membres permanents et c’est le statu quo qui prévaut.
    2)15 membres du Conseil de sécurité, incapables pour l’instant de s’entendre sur l’envoi d’une force de police.
    3)Les Américains restent convaincus qu’il faut envoyer au moins 3 000 policiers
    4)Les Français et les Néo-zélandais se sont pour leur part officiellement prononcés pour l’option moyenne de 228 policiers
    5) Le Gouvernement de Pierre Nkurunziza qui a répété plusieurs fois qu’il tolérerait au maximum quelques dizaines d’observateurs, une solution que soutiennent la Russie et la Chine
    Il faut manquer totalement de l’intelligence pour dire que cette agitation internationale autour du Burundi est créée par le non respect de la constitution burundaise ou des accords d’Arusha. Quelle est l’importance ou valeur mondiale de la constitution et des accords d’Arusha d’un petit pays pauvre de 28.000 km², pour que le monde entier se battent pour les défendre ?
    Le dialogue inclusif doit réunir les Américains, les Français, la Chine et la Russie. Le reste est une distraction: le Burundi n’est qu’un gâteau à se partager.

    http://www.rfi.fr/afrique/20160428-envoi-une-force-onusienne-burundi-le-statu-quo-prevaut

  2. Fofo

    Y-t-il une société civile au Burundi??? Je pense que c’est non! Personnellement, je n’ai jamais vu nulle part ailleurs où une société dite civile se coalise avec les partis politiques?? Qu’en bien même, elle aurait les mêmes revendications, chaque groupe agirait de son côté et de sa manière mais au Burundi, il est difficile d’en distinguer les actions!

    • NDUWIMANA pierre claver

      Fofo, ndi papa Mika. Uri hehe ko harico ngomba kukwibariza. Naherutse nkubona umusi wambere, sindasubira kukubona.nyandikira kuri [email protected]. tuzohavuganira naho tutobonana. Merci. Pierre-Claver.

    • Jean Paul

      « Personnellement, je n’ai jamais vu nulle part ailleurs où une société dite civile se coalise avec les partis politiques??  » clairement vous n’en savez pas trop sur les coalitions des ONG et organisation dites de la societe civile avec les partis politiques. Juste un example: les verts and les green peace font souvent campagne ensemble partout dans le monde.

  3. Salmia Irikungoma

    Mbe none, ce gouvernement criminel va accepter publiquement qu’il extermine la population Burundaise ???????????????? Le Dieu tres Haut devoilera tous les miseres qu’ils imposent au peuple burundais, c’est un Dieu patient, mais qui prend son temps pour venger les siens !!!!!. Qui vivra verra. Iyo ntwaro mbi izokurwaho na CNDD yo nyene, kuko ntihabuze abahaburira nk’abandi canke bangazwa nk’abandi, no mu batuririwe utwabo mu masoko, benshi bariko barajerembeza mu mahanga, abari bagiye muri Zambie, nibo bari benshi. No mu basoda, bose ntibahembwa arya ma millioni baha imbonerakure, n’abacangero, na API, n’abandi bicanyi. erega no mu ncabwenge za CNDD, harimwo bamwe bamwe bagifise ubuntu.

  4. RUGAMBA RUTAGANZWA

    Merci Iwacu et félicitations pour votre professionnalisme et votre courage. Le métier de journaliste au Burundi est l’un des plus dangereux au monde depuis Avril 2015.
    Pour ceux qui ont tendance à avoir volontairement ou involontairement la mémoire courte, je voudrais leur rappeler que Nkurunziza, pour obtenir son 3è mandat a triché et manipulé les institutions burundaises de de façon scandaleuse. Il a tout triché et manipulé de A à Z.
    En mars 2014, il tente de changer la constitution et il échoue d’une seule petite voix. Ses partisans nous diront que non ce n’était pas l’article qui limite les mandats présidentiels à deux qu’il visait mais bel bien quelque chose relative à la Communauté est africaine. Tout le monde épris de bon sens sait très bien que la seule chose que Nkurunziza visait en convoquant une session parlementaires pour changer la constitution c’était de faire sauter le verrou qui limite les mandats présidentiels à deux.
    En mai 2015, Nkurunziza et le siens trichent une deuxième fois en menaçant et en forçant la C ours Constitutionnelle de confirmer la légalité de sa candidature au 3è mandat. http://www.iwacu-burundi.org/journal-dun-juge-constitutionnel/
    En juin 2015, Nkurunziza et les siens trichent de façon flagrante et scandaleuse en contresignant un décret pour remplacer deux membres de la CNI démissionnaires et fuyardes.
    Il ne faut donc pas s’écarter du sujet qui nous préoccupe et qui a mis notre pays à feu et à sang. Le 3è mandant contesté et contestable de Pierre Nkurunziza est la cause de tous nos maux depuis avril 2015. N’allez pas chercher ailleurs.

  5. roger crettol

    Le Burundi n’avancera pas en maintenant en place un gouvernement qui s’y trouve par la magie de manoeuvres répréhensibles.

    Quand le pouvoir a décrété – dans les premiers jours des manifestatoins – que l’on avait affaire à une « insurrection », malgré les apparences … il est clair que les partisans de ce régime doivent parler de mercenaires et de déstabilisation. La déstabilisation résultant ses manifestations occulte entièrement la déstabilisation causée par l’action du président et des cercles du CNDD-FDD qui l’ont soutenu. On ne met pas en doute l’autorité du chef. Le faire, c’est faire acte d’insurrection. CQFD – rompez !

    Il est dommage – et significatif – que l’opposition soit si faible. Gouvernement et opposition apparaissent comme les représentants d’une génération qui n’est pas à même de résoudre les problèmes du pays. C’est un diagnostic que l’on lit de plus en plus, sous la plume de Burundais en exil, et bien placés pour juger de l’évolution du pays.

    En 2006-2007, en lisant sporadiquement les nouvelles accessibles sur le Net, j’avais l’impression que l’on passait beaucoup plus de temps, dans les milieux dirigeants, à se combattre qu’à gouverner.

    Alors, vers quelles élites se retourner ? Celles issues du maquis et de la lutte armée semblent vraiment disqualifiées. Mais, sur les 9 ou 10 millions de Burundais, il doit y avoir des personnalités compétentes et indemnes de compromissions à l’une ou l’autre « ethnie » qui divisent et les esprits. Et puis, la diaspora a, elle aussi, ses ressources.

    L’apparition du CONAREBU – voir http://www.iwacu-burundi.org/un-nouveau-ne-dans-le-paysage-politique-burundi/ – est la manifestation d’un renouveau. Les réactions de méfiance et mépris qu’elle a suscitées dans les milieux pro-gouvernementaux sont un gage d’espoir …

  6. Ukuri

    @njangwa et jean pierre ayuhu : Vous êtes aveuglés par le fanatisme dd sans doute. Quand bien même, vous savez comment les dd récompensent les siens : Hussein Radjabu,Jean Petit, Adolphe, Darius, …………pour ne citer que ceux-là! ça fait froid au dos ?????? Peut être que ça vous servira de leçons. Rira bien qui rira le dernier! et bien sûr, wait and see!

    • Uwakera

      @Ukuri, tu es aveuglé par le fanatisme anti DD sans doute.

      • Verite Guess

        Ukuri est tres lucide et a parfaitement raison

  7. MIZA

    « … »Nous prions humblement pour qu’avec l’aide de Dieu, les auteurs de ces actes odieux soient arrêtés et punis rapidement, conformément à la loi », ajoute-t-il. ». Imana irafashwa ! https://www.youtube.com/watch?v=Sl0uh3AKYlY

  8. Jean-Pierre Ayuhu

    Bonjour tout le monde,

    Je remercie Monsieur Njangwa d’avoir osé dire tout haut ce qui est déjà dit haut mais que le monde libre se refuse d’admettre comme une réalité. Le constat est clair et les faits sont parlants.
    Sentant la fin du monopole politique venir, une certaine opinion, tenant su statuquo, s’est rapidement convertie en « société civile » avec le seul but, non pas d’accompagner la jeune démocratie, mais d’empêcher le processus…
    Avant même que la candidature de Nkurunziza soit officialisée, l’ONU avait déjà reçu des rapports sur un génocide à venir, en préparation, etc..Des colloques avaient déjà eu lieu pour démontrer que les FDRL , les Interahamwe, sont déjà à l’œuvre…Et la machine de la heine contre le pays, sa population s’est mis en route, pilotée par cette société civile que dénonce le patriote Njangwa.
    Dans une déclaration sur notre site Iwacu, l’ex ambassadeur Mbonimpa Cyprien déclarait que ceux qui manifestent ont des armes et des gens qui les armes…Ceux qui manifestent obéissent aux ordres de la société civile, version Pacifique Ninihazwe. Il y a de la cause à effet si nous sommes de bonne foi.
    Monsieur Ninihazwa, Vital Nshimirimana, à ce que le monde sait, faisaient parti du CNARED? Sentant la victoire s’éloigner, ils ont simplement étés lache envers ses compagnons, en se retirant de l’organisation, qui n’étaient, peut-être plus porteur !
    Je n’ai jamais entendu sieurs Pacifique Ninihazwe, Vital Nshimirimana, Mggy et autres, condamner les jets de grenades à des populations innocentes ! Il y a un monstre, des mechants, c’est le gouvernmeent, c’est Nkurunziza, c’est la police et il y a des gentils, que le monde appui et écoute, c’est Pacifique Ninihazwe, Vital Nshimirimana, Mggy et autres.
    Or, le peuple n’est pas de ceux-là, le peuple n’est pas sous joug de Nkurunziza. Il est victime des actions de la société, version Pacifique Ninihazwe, Vital Nshimirimana, Mggy et autres.
    C’est ça la réalité, hélas!

    • Muhima Mweru

      Mr. JP Ayuhu, je me permets de vous dire une fois de plus que vous êtes de ceux-la qui soutiennent le pouvoir et ses marionnettes, manipulés pour salir l’opposition et la société civile, la vraie, pas cette supplétif que dirige Mr. Njangwa. Je vous rappelle que la vérité que le pouvoir et ses supplétifs veulent faire croire et la vérité des faits sont deux vérités contradictoire. Le malheur du Burundi actuellement repose sur Nkurunziza et ses marionnettes qui ont décidés de faire fi à la constitution et aux accords de paix d’Arusha pour se maintenir au pouvoir par tout le moyen voir à feu et à sang! La société civile n’a fait que son devoir d’accompagner les citoyens se révoltant contre une dictature féroce? Cette société civile était malmenée depuis de longe date par ce pouvoir, avant même l’avènement de ce fameux 3eme mandat ! Je parle de la mort d’Ernest Manirunva, l’emprisonnement de Mr. Pierre-Claver Mbonimpa et celui du journaliste Bob Rugurika. Mr si tu es fidèle de ce pouvoir soit prudent je te préviens, car pour une dictature tout est possible, on n’épargne personne, demain ou toi ou l’un de tes familiers va en subir les conséquences, sans oublier que l’on peut te jeter comme on a jeter d’autres membres influents( hommes fort) du CNDD FDD.

      • Jean-Pierre Ayuhu

        Muhima, la vérité est parfois blessant. D’accord?

        Est-ce que Pacifique Ninihazwe, Vital Nshimirimana ont fait parti du CNARED? Si non, pas de commentaires et si oui, le CNARED est-il un mouvement politique qui à un moment et par déclaration de certains membres, a appelé ouvertement à une guerre?
        Em qui obéit les mouvements contestatires? Au mêmes personnes et par là, son excellence Mbonimpa, n’a-t-il pas dit haut ce que tout le monde voyait que ceux qui manifestent ont des armes et des gens qui les armes…?
        Etc…
        Dites moi cher compatriote en quoi je mens!

  9. Mujandi

    Njangwa nimumutegere, agira mu kwaha k’ubutegetsi! Peut-il rasisonner objectivement? J’en doute! Faut-il le condamner non, il a besoin de survivre! Lui arrive-t-il de defendre ceux qui ne sont pas du parti presidentiel, non il ce serait tres difficile pour lui!

    • Uwakera

      @Mujandi, ndagutegera nanje kubera ugira mu kwaha kwa opposition! Peux-tu raisonner objectivement? J’en doute! Faut-il te condamner? Non, tu as besoin de vivre. t’arrive-t-il de défendre ceux qui sont du parti présidentiel? Non, ce serait très difficile pour toi.

  10. Dora kabingo

    Il y a une chose qui m’étonne au Burundi: certaines personnes, comme Gilbert Bécaud Njangwa, ce fameux représentant légal et coordinateur général de l’Observatoire National des Elections et des Organisations pour le Progrès (ONELOP) dont on ne sait qui il roule, ont décidé d’être sourd et aveugle . Le pire est qu’elles se permettent de dire tout et n’importe quoi . Je demande à ceux qui peuvent encore entendre de lui dire ce qui suit :
    – Avant que son mandat ne touche à sa fin, Nkurunziza a tenté de modifier la constitution , il ne lui a manqué qu’une personne , Mr Niyonyankana qui dirigeait l’Uprona et qui s’est désisté à la dernière minute . J’ose croire que Mr Njangwa l’a appris quand même. En cherchant à modifier la Constitution que visait Nkurunziza ? Se maintenir au pouvoir malgré les accords d’Arusha.
    – On sait aussi que certains caciques du CNDD- FDD n’ont jamais accepté totalement les accords d’Arusha , des accords qui leur ont permis d’accéder au pouvoir par ailleurs . Tout le ,monde le savait sauf Njangwa visiblement . Si Mr Njangwa cherche un moyen d’accéder au pouvoir , il peut certainement muter en une sorte de Ndayicariye du CENI c’est visiblement son objectif, mais il faut cesser de prendre les gens pour des cons.
    La société civile a donc vu ou Mr Nkurunziza et certaines personnes de son parti de son pouvoir voulaient en arriver , elle a tiré une sonnette d’alarme comme l’ont fait d’autres personnes. Et notamment certaines personalités du CNDD-FDD parties aujourd’hui en exil . Tout le monde le sait sauf Njangwa.

  11. Arsène

    Il les [i.e. les associations de la société civile] accuse aussi d’avoir appuyé « certains groupes rebelles, déstabilisateurs, malfaiteurs et mercenaires. »

    Ce serait génial si M. Njangwa pouvait nous éclairer sur ces propos, par exemple en nous citant ces groupes de mercenaires et éventuellement en nous indiquant la façon dont ces associations ont procédé.

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