Au nom de la coordination à l’étranger de l’Adc Ikibiri, Pancrace Cimpaye saisit Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations unies, pour dénoncer la préparation des massacres à grande échelle au Burundi à travers l’armement des milices Imbonerakure.
« De hauts responsables politiques et militaires proches du président de la République sont en train de distribuer des armes à la milice Imbonerakure à travers tout le pays », déclare Pancrace Cimpaye, coordonnateur de l’Adc Ikibiri à l’étranger. Selon lui, certains proches collaborateurs de l’actuel président de la République ont pris l’option de préparer une répression sanglante contre tout opposant au mandat de trop de l’actuel président de la République.
En témoigne, explique M. Cimpaye, la mise en place d’une rébellion à Makamba, au sud du pays, par le lieutenant général Adolphe Nshimirimana, ancien patron du Service National des Renseignements (SNR) et bras droit de M. Nkurunziza.
De plus, Pancrace Cimpaye pointe du doigt le général major Prime Niyongabo, chef d’Etat-major général de l’armée : « Les 21 et 23 février, il a tenu une réunion à l’endroit des commandants d’unité et de régions militaires où il leur recommandait de tirer sur tous les manifestants qui descendront dans la rue pour protester. »
Des menaces et des intimidations
Selon le coordonnateur de l’Adc à l’étranger, les propos d’Adolphe Nshimirimana, le 7 mars, devant une foule de miliciens Imbonerakure ne rassurent pas : « De gré ou de force, le président Nkurunziza sera candidat. Personne d’autre n’a les compétences de diriger le Burundi pour le moment… C’est impossible qu’il ne soit pas candidat. A moins que nous soyons tous morts. »
M. Cimpaye craint, en outre, pour la sécurité de certains responsables politiques de la majorité présidentielle qui ont eu le courage de dire non au troisième mandat : « Après leur limogeage, le pouvoir est en train de leur retirer des unités qui assuraient jusque-là leur sécurité. » D’après Pancrace Cimpaye, autant dire que c’est une campagne de purge et d’intimidation qui est en cours.
Le danger, explique M. Cimpaye, c’est que cette campagne de distribution d’armes et cette promesse d’un bain de sang des officiels s’opère dans un pays où les institutions sont déstructurées à la suite d’une fronde interne à la majorité présidentielle. « Le chef de l’Etat, de plus en plus isolé ou minorisé par cette fronde qui ne cesse de grandir, peine à assurer la cohésion de toutes les institutions de la République en débandade, y compris son propre gouvernement. »
En l’absence de la cohésion des institutions, remarque-t-il, dans un pays qui sort à peine d’un conflit armé, et où la milice Imbonerakure est érigée en une force de déstabilisation, les nouveaux responsables du pays vont être ces miliciens sans foi ni loi.
Des sanctions
La menace des massacres de la grande majorité de Burundais qui refusent ce mandat du président sortant, avertit Cimpaye Pancrace, est plus que réelle car les préparatifs vont bon train et à une allure inquiétante. Pour ce faire, il supplie les Nations unies, bouclier de la paix et de la stabilité, de prendre toutes les mesures qui s’imposent afin d’arrêter cet « holocauste ».
En outre, il recommande que la milice Imbonerakure soit démantelée, la population civile désarmée et que des sanctions soient prises contre les responsables politiques, militaires et policiers impliqués dans ce plan macabre.
Au gouvernement, Pancrace Cimpaye précise qu’un embargo sur les armes doit lui être imposé. Et de demander la redéfinition des missions dévolues à la Représentation des Nations Unies au Burundi : « De ce fait, le démantèlement de cette milice Imbonerakure ainsi que le désarmement de la population civile devraient rentrer dans les attributions et les priorités du Bureau des Nations Unies au Burundi. » De la même manière, analyse-t-il, cette mission des Nations unies devrait avoir le droit d’imposer un dialogue entre les acteurs politiques autour de la problématique des élections inclusives, apaisées, crédibles et démocratiques au Burundi.
Interrogé sur ces accusations, le lieutenant général Adolphe Nshimirimana a assuré à nos collègues de la Radio Publique Africaine qu’il n’est pas au courant de ce qui se prépare à Makamba.
Depuis un moment Willy Nyamitwe semble clairement être le premier défenseur du troisième mandat plus que le concerné d’ailleurs ; du moins manifestement. Je m’explique :
Il a eu l’audace d’interrompe hier la conférence de presse du Président alors que les services de protocole était là. Avait-il peur que le président annonce son désistement au troisieme mandat ? On le saura peut être un jour.
Avant hier sur Bonesha FM, il a carrément limogé Leonidas Hatungimana pourtant nommé par décret Présidentiel en disant qu’il n’était plus le porte-parole du Président
Puis d’après le site officiel de la présidence, reçu par le Chef de l’Etat, Madame Zuma a aujourd’hui tenu les mêmes propos que tout le monde sauf Nyamitwe en disant textuellement : ‘’ L’U.A tient à cœur le Burundi, ce pays qui a durement recouvré la paix. La Constitution Burundaise, les Accords d’Arusha et le Code Électoral doivent être respectés pour parvenir aux élections crédibles et apaisées. »
Cependant en faisant le briefing de la visite du Chef de l’UA, le super conseiller y est allé de son propre point de vue aux medias (chose inhabituelle pour un porte parole ou chargé de la communication) en indiquant qu’à ce sujet qu’en plus de la Constitution, des Accords d’Arusha et du Code Électoral, il importe d’interroger d’autres instruments juridiques pour aboutir à des élections transparentes et inclusives.
Personnellement, je pense que notre Président a déjà entendu et qu’il a probablement déjà répondu à l’appel des burundais et la communauté internationale mais qu’un groupe autour de lui le dissuade de forcer et de briguer coûte que coûte ce mandat illégale et majoritairement contesté. Willy doit en être le cerveau et le fait qu’il de plus en plus entreprenant sur ce dossier ne fait que confirmer cette hypothèse
De toute façon, l’avenir nous permettra d’y voir plus claire mais le chef de l’Etat doit prendre les choses et arrêter de suivre les conseils de ceux-là qui ont lié leur avenir à cette candidature.
Abadúkurira ni bo bǎyamaze ngo : «Umwâna yānkwá ni we akurá!»… Et d’après ce que j’observe, le CNDD-FDD est haï de toute part, sauf là où ça compte le plus… Je vous laisse deviner où! Vous pouvez raconter partout que les Imbonerakure sont en train d’être entrainés pour perpétrer un génocide, ou qu’ils veulent simplement soutenir leur président. Mais je vais vous dire ceci : «Vous n’aurez pas d’autre résultat que celui de la paix, même si vous souhaitez un chaos!… à imputer aux Imbonerakure!»
Mais quand je parle de l’enfant mal aimé, je ne parle ni des Imbonerakure, ni du CNDD-FDD!… je parle de… LA PAIX!…
Alors, FOUTEZ-NOUS LA PAIX !… Qu’importe qui vous êtes!…, étrangers ou Burundais!
Et… Que la paix soit toujours avec vous!
Et (surtout) avec votre esprit!!!
Amen
Mr Pacifique, c est très bien de lutter contre l injustice! Mais je voudrais avoir votre opinions sur la mort, la disparitions des milliers d innocents!!!
Auriez vous aussi l ‘intention de porter devant la justice de la Cour Africaine toutes ses exactions, depuis l Indépendance.?!!!!
Mais je t avertis jeune homme, vous marcheriez sur des oeufs. Salut
Verbeke. Je vois que tu es surtout intéressé par le passé au lieu de t’inquiéter de ce qui est entrain d’arriver. Tu reclames la justice pour les crimes commis depuis l’indépendance comme si tu ne savais pas à quoi servira la CVR. De toute façon, les crimes commis aujourd’hui ne seront pas dédouanes par le passé. Le monde a évolué depuis 1972. Je ne comprend pas pourquoi tu t’en prends à Pacifique qui ne demande rien d’autre que la justice pour tous. Nous devrions faire attention à ce que nous disons car nous pourrions avoir un jour besoin des Pacifique et des Mbonimpa. Et peut être dans pas longtemps. N’oublies pas que les portes de la résidence de Musaga ne sont fermées que depuis l’intérieur. Et il paraît que le dernier évadé n’a pas refermé la porte derrière lui, justement pour laisser entrer certains de ses anciens compagons de luttes.
@ Amédé,
Bien dit cher Amédé.
Je ne pouurais pas le dire mieux.
Mais juste pour ajouter que hariho abantu basamaza abandi.
Là je vais dire ceux et celles qui veulent s’attribuer les victimes.
Une victime n’a pas d’ethnie, ni de couleur ou d’origine,…mais UNE VICTIME ET UNE VICTIME.
Mugabo twebwe abarundi aho twabereye ibikoko biruta ibindi, usanga umuntu yicwa, aho kubabazwa nuko une personne comme nous yishwe sans raison valabre,…ugasanga abantu bariko barabaza ngo mbega nuwahe?,…..mbega numuki?,……MBEGA MBEGA MBEGA,….,,,,?????
Rero birababaje.
Certes uwabuze uwiwe directe arababaye kurusha abandi.
Ariko niba haruwumva ko atababazwa nurupfu rwa mugenzi we (surtout ceux et celles assassinés volontairement),….arisuzuma neza kuko birashoboka ko ikimugira umuntu gishobora kuba kitakiri muri we: carigiriye.
Ivyo biterwa nimpamvu nyinshi,….!Kimwe murivyo nukuba ufise amaraso yinzirakarengane muntoke.
Ninayo mpamvu abishe abandi normalement nabo bicwa, canke bagapfungwa burundu (kuvanwa muri société yabantu).
Uravye ivyagiye biba mu Burundi dans les années 1965, 1972, 1988/90/91/93,….jusqu’ à maintenant,…..ukaraba nuko la justice yagiye ivyifatamwo,…..TU COMPRENDS VITE IMPAMVU UMENGO BAMWE MU BARUNDI NTIBAGIFISE IKINYA MU KWICA.
Mais, avez vous remarqué uko inka ivyifatamwo iyo igeze aho baherutse kubagira iyindi inka ????Savez-vous pourquoi elle s’affolle???
Les vaches sont mieux que nous.
Verbeke Omer,
Je comprends la peine et la souffrance pour tous ceux qui ont perdu les leurs en 1965 (dont Nkurunziza), 1972, 1988/90/91/93……200..! Mais quand aujourd’hui, un gouvernement DD tue des Fnl, Msd et autres pour etre leurs concurrents potentiels, on se demande l’objectif du DD. Pourquoi pas, oui il faut absolument chercher la justice de n’importe quelle victime, y compris ceux du passe comme ceux d’aujourd’hui. Pacifique peut surement contribuer, si du moins sa securite est garantie. Malheureusement, il semblerait qu’il est sur cette liste noire de certains puissants criminels actuels. Ca passera sans doute un jour.
Il partira cette fois-ci. Je penses qu’il a compris. Et il serait mieux de dire à haute voix que : DIEU M’A REJETTE A CAUSE DE MES PECHES. Car en prenant le pouvoir il a dit que c’est Dieu qui l’a choisi.
Tu ne peux pas être choisi par Dieu et maltraiter sa population jusqu’à niveau. Egorger ses citoyens et jeter la tête dans des WC. Humilier des autorités comme kadege et près promouvoir willy nyamitwe qui participait en prenant des photos, le faire passer de conseiller à son cabinet. Maintenant il se déclare politicien, et je ne sais quoi alors qu’il simple informaticien. Faiseur de carricatures….
@Gregoire
» Maintenant il se déclare politicien, et je ne sais quoi alors qu’il simple informaticien. »
Ne sois pas jaloux de sa polyvalence (entre nous je ne suis pas du même avis que lui en ce qui concerne les mandats de son boss)!
Etre informaticien n’empêche en rien d’être politicien! Que du contraire!
Pour te donner un seul exemple, l’ex 1er ministre (chef du gouvernement) belge est docteur en chimie! Est-ce qu’un chimiste est mieux armé pour faire de la politique qu’un informaticien? A toi de répondre!
« De ce fait, le démantèlement de cette milice Imbonerakure ainsi que le désarmement de la population civile devraient rentrer dans les attributions et les priorités du Bureau des Nations Unies au Burundi. »
Dites donc, je croyais que le BNUB n’est plus fonctionnel….
On est trahi que par les siens !!!
http://burundinews.free.fr/actualites/nkuruntare6.html