Le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement, celui de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage et celle de la Solidarité Nationale, des Affaires Sociales, des Droits de la Personne Humaines et du Genre appellent la population à ne pas mentir dans le Recensement Général de la Population, de l’Habitat de l’Agriculture et de l’Élevage prévu sous peu.
Selon eux, au cours du recensement général de la population de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage qui débute ce 25 août 2024, il est primordial de répondre honnêtement à toutes les questions. Ils indiquent que les résultats qui en découleront montreront l’image exacte du pays et que ces données chiffrées seront la pierre angulaire pour la mise en exécution de la vision 2040-2060.
« Avec ce recensement, ce sera une occasion de redorer le blason ». Nous attendons, nous lisons chaque jour que le Burundi est le pays le plus pauvre, alors que c’est archifaux. Beaucoup ne savent pas que le paysan qui mange ce qu’il cultive n’est pas pauvre parce qu’il n’a pas acheté ces haricots et ces bananes, a soutenu Dodiko Prosper, ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage.
D’après lui, quand on aura des données sur ses champs, ses récoltes, ses brebis, même les plus sceptiques comprendront que le pays est si riche et que ce qualificatif déshonorant qu’ils collent à nous est une calomnie.
Même le son de cloche chez Albert Shingiro qui indique cette activité reflète une importance capitale pour la politique nationale de la vision d’un Burundi émergeant en 2040 et un pays développé en 2060.
« Rompons avec nos coutumes et habitudes de cacher ce que nous possédons ». Sans des résultats exacts, nous continuerons à naviguer à vue et nous n’aurons pas des données numérisées et qui sont à jour pour le développement du pays, appelle le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération au développement.
Quant à son homologue de la Solidarité nationale, des Affaires sociales, des Droits de la personne humaine et du genre, elle reconnaît que certains seront tentés de cacher ou minimiser ce qu’ils ont comme richesse en espérant qu’ils vont être pris en charge après.
Cette ministre n’a pas manqué de souligner que même des agents recenseurs pourront fausser les résultats s’ils n’ont pas été formés sur des approches non violentes et des comportements à prendre envers la population à recenser.
Tout résultat dépendra du comportement des agents recenseurs. S’ils ne sont pas sensibilisés sur la bonne marche à suivre, sans doute qu’ils nous donneront des résultats bâclés.
Rappelons que la formation et la livraison des tablettes, du matériel informatique à utiliser dans le recensement, a connu un retard, d’où l’avancement de la date du début du recensement qui est dorénavant fixée le 25 août 2024.
Je doute que ces ministres meme diront la verite de leurs biens au cour des enquetes
Il faut effectivement se demander si ces trois ministres ont déclaré leurs biens selon notre Constitution. Pour donner le bon exemple au petit peuple à qui on demande de déclarer ses biens selon les exigences du recensement.
Ceci pose aussi la question de savoir si ce recensement concerne également les fonctionnaires de l’État et les dignitaires de haut rang. Vont-ils déclarer ce qu’ils possèdent: les parcelles, les immeubles, les véhicules, les vaches, les poules…? Peut-être que ces informations ne sont pas prévues ou qu’elles sont demandées de façon anonyme. Dans tous les cas, je ne vois pas par quel miracle celui qui résiste à une exigence constitutionnelle se plierait facilement aux règles d’un recensement.
Savez-vous pourquoi le Burundi n’avance pas sur plusieurs plans? C’est parce que souvent certains dirigeants nous recommandent des bons gestes qu’eux meme ne posent pas. J’ai meme tendance A penser que certains corrompus le sont parce qu’ils voient que meme la hierarchie A leur niveau est corrompue. Abarundi ngira ntibakimeze nka kera bababwira ngo : »murumviriza ivyo mvuga ntimurabe ivyo nkora »
@Hakizimana
1. Jewe niyumvira ko kera vyari bimeze nk’ivyoroshe gutwara, nta banyagihugu babwira uwutwara ngo n’abaronderere ivy’iterambere, surtout que le pouvoir etait hereditaire.
2. Mugabo sinumva ingene muri iki kinjana aho hose havugwa ivy’iterambere, developpement des infrastructures, bonne gouvernance, politique monetaire, balance commerciale (importations et exportations) indongozi ziyemera zikaja imbere y’abanyagihugu KANDI IZO NDONGOZI NYENE BADASHOBOYE GUTORA INYISHU KUBIBAZO BIHANZE ABANYAGIHUGU. C’est acceder au pouvoir a tout prix sans trop se socier de ce que l’on va reellement faire pour le pauvre peuple burundais.
Hanyuma izo ndongozi zikaba arizo zirigwa zibwira abo muri diaspora ivya patriotisme envers le Burundi. Jewe kabisa sinzokwemera uwuza kunyigisha ivya patriotisme kandi mbonako nawe atariko arabishira mungiro.
Jewe uwo nshobora kwiyumvira ko ari patriote ni nk’umusoda aja kurugamba kandi azi ko ashobora kuhasiga ubuzima akaba yiguze igihugu. Nayo ibindi niguhendana, ni slogans gusa.
»Rompons avec nos coutumes et habitudes de cacher ce que nous possédons ». Sans des résultats exacts, nous continuerons à naviguer à vue et nous n’aurons pas des données numérisées et qui sont à jour pour le développement du pays »
Mon commentaire
Moi je suis entrain de me demander comment quelqu’un qui n’a pas daignE declarer ses biens tel que la loi l’exige pourra declarer sa fortune devant un enqueteur de terrain.
Et puis, pour ce qui est de la pauvrete ou la richesse du burundi, je suis de ceux qui pensent que notre pays n’est pas pauvre mais il est rendu pauvre par la mauvaises gouvernance. Ce ne sont les ressources ou les potentialites pour son developpement qui manquent mais plutot leur mauvaise gestion.
Ces ministres ne déclarent rien en entrant en fonction et ils demandent à la population de ne pas mentir. C’est pathétique nos dirigeants. Et bibaza ngo abenigihugu n’ibijuju. C’es tout simplement honteux pour aller tenir une telle conférence alors qu’on est pas cohérents avec soi-mème.( Ndazi ko Iwacu ne va pas publier mon opinion mais murashaka mureke 90ù de la population pense comme moi)
Lorsque nous lisons de tels commentaires, on se demande où ont étudié nos ministres.
En plus ils n’ont même pas de coeur.
Peut on circuler, vivre au Burundi sans se rendre compte qu’on nous sommes pauvres, pauvres à pleurer?
Que répondez vous, Ms les ministres, aux instituts internationnalement reconnus qui classent le Burundi comme le pays le plus pauvre du monde et aussi le plus corrompu au monde?
Si vous ties riches ne seriez vous pas capable d’importer du carburant?
1. Le ministre de l’agriculture Dodiko Prosper dit:« Nous entendons, nous lisons chaque jour que le Burundi est le pays le plus pauvre, alors que c’est archifaux. Beaucoup ne savent pas que le paysan qui mange ce qu’il cultive n’est pas pauvre parce qu’il n’a pas acheté ces haricots et ces bananes… »
2. Mon commentaire
Je m’imagine qu’un pays comme la Republique centrafricaine a beaucoup de gens qui vivent de l’agriculture de subsistence, de la chasse ou de la ceuillette dans les forets.
Et pourtant en 2024 la RCA est classee 184 ieme avec un produit interieur brut (PIB) nominal de 538 dollars par habitant.
Le Burundi est classe dernier (191 eme place) avec un PIB nominal de seulement 230 dollars.
https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_countries_by_GDP_(nominal)_per_capita
Nous avons un mauvais precedent: tout est manipulable au Burundi, des elections aux mandats et on en s’accommode. Alors, vous pensez que seuls les résultats de ce recensement seront correctes alors qu’il manque cette culture d’équité et d’éthique?