Les administrateurs de Murwi, Mugina et Bukinanyana viennent de passer plus de 2 mois d’intérim. Une telle situation prive la population l’obtention des papiers administratifs. Le gouverneur de province tranquillise.
Pour les trois administrateurs communaux, « le décret présidentiel de nomination définitive n’est pas encore sorti », reconnaît une source administrative. Et les raisons de ce retard sont difficiles à expliquer : « Peut-être qu’il s’agit d’une période pour évaluer les compétences des administratifs », confie-t-on.
Un flou qui n’est pas sans irriter la population. Au chef-lieu de la commune Murwi, ce vendredi 14 juin : « Je viens de passer un mois à chercher la carte d’identité. J’ai déjà payé tous les frais exigés. Mais je ne peux pas avoir accès au document », s’insurge un jeune homme de la zone Buzirasasi, à une vingtaine de kilomètres du bureau communal. Une situation similaire à Bukinanyana, où Fidès n’a pas pu obtenir l’extrait d’acte de naissance de son enfant, qui nécessite normalement la signature de l’administrateur communal, ou encore cette veille maman de Mugina qui attend depuis cinq semaines l’extrait d’acte de décès de son mari …
Face à cette situation, le gouverneur de province fait savoir que le rapport est déjà transmis à qui de droit : « Un décret de nomination définitive de ces administrateurs peut sortir d’un moment à l’autre. » Anselme Nsabimana indique qu’entre-temps, les conseillers techniques administratifs et social (CTAS en sigle) vont continuer à délivrer les documents administratifs, à l’exception de la carte d’identité nationale.
