Ancienne journaliste à Iwacu, Mlle Inakanyambo nous a demandé de publier cette tribune. L’histoire est triste. Tout ce que nous pouvons souhaiter , c’est que les deux parties, si c’est encore possible, arrivent à une entente. Les colonnes d’Iwacu sont bien sûr ouvertes à M. Léonce Ngabo.
Je m’appelle Monia Inakanyambo, j’ai 22 ans, je suis ancienne journaliste à Iwacu, à qui je remercie d’accepter de publier cette tribune. Je poursuis aujourd’hui des études de journalisme au Sénégal. A côté du journalisme, je suis une artiste, passionnée par le cinéma, le théâtre, le slam, j’écris beaucoup.
Après une longue réflexion, j’ai décidé de partager mon histoire. C’est l’histoire incroyable d’un conflit qui ne devrait pas être. Des amis m’ont dit de laisser tomber, « personne ne va te croire ». D’autres m’ont prévenu que je vais « affronter un monument national ». Bref, c’est David contre Goliath. Imaginez-vous, osez dénoncer le grand Léonce Ngabo !
C’est « une souris contre un lion», a résumé un ami artiste burundais, choqué et triste de ce qui m’arrive. J’ai donc décidé de parler. Tant pis. Ce n’est pas parce que l’on est jeune, anonyme, que l’on n’a pas le droit au respect, à la propriété intellectuelle. Car l’histoire que je vais raconter est celle d’une usurpation. En d’autres mots, le « grand » Léonce Ngabo m’a usurpé mon oeuvre .
La chute d’un modèle
Lorsqu’on est jeune artiste, il est essentiel d’avoir un exemple. Un modèle. Une figure qui vous inspire. J’adore le cinéma. Au Burundi, j’en avais un : M. Léonce Ngabo. Je pense que je ne suis pas la seule d’ailleurs. Je dis bien que « j’avais ». Je parle au passé. Lisez la suite, vous comprendrez.
En 2015, j’ai participé à une formation d’écriture de série télévisée, organisée par le Festicab (Festival international du Cinéma et de l’Audiovisuel du Burundi), en collaboration avec la WBI (Wallonie Bruxelles Internationale).
Le formateur, un certain Serge Alain Noa (de nationalité camerounaise) nous avait alors demandé de donner chacun une idée de projet.
Nous étions 15 participants. Trois idées ont alors été sélectionnées parmi les quinze, dont la mienne.
Mon histoire intitulée « Au bout du rêve », parle d’un jeune homme issu de classe moyenne, chrétien catholique et d’ethnie tutsie, qui tombe amoureux d’une jeune fille Nasra, d’une famille aisée, musulmane et hutue. C’est leur passion pour la littérature qui les amène à se croiser dans une bibliothèque, qui désormais sera leur nid d’amour.
C’est une histoire qui soulève la question des différences sociales, ethniques, religieuses. Elle interpelle également les jeunes qui s’adonnent à la délinquance juvénile, et tuent leur temps sur des « ligalas » (un terme désignant des bandes de jeunes qui ont une place précise où ils se rencontrent pour tuer le temps en blaguant, en fumant, parfois en buvant).
Nous avions formé trois groupes de cinq chacun, pour développer les projets. Au sortir de la formation, nous avions une bible du projet, contenant trois épisodes (nous avions une semaine de formation).
Vers la fin de 2015, je suis partie poursuivre mes études au Rwanda. M. Ngabo m’a contacté par mail. J’ai toujours dans mes archives le mail de M. Ngabo daté du 8 janvier 2016.
Dans ce mail, il me parlait de mon projet et voulait qu’on puisse voir ensemble si ce dernier pouvait être concrétisé. J’étais bien sûr très honorée par une telle demande du grand Léonce Ngabo. Et dès le lendemain, dans mon mail du 9 janvier 2016, je lui ai dit ma disponibilité.
M. Ngabo Léonce ne me recontactera plus jamais. J’ai pensé qu’il n’avait plus été intéressé. Très prise par mes études, j’ai mis mon œuvre dans un tiroir.
En Avril 2017, grosse surprise ! J’apprends que parmi les projets financés par l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie), « Au bout du rêve », mon projet, y figure ! Je suis encore surprise de lire que l’auteur-réalisateur est un certain… tenez-vous bien: M. Léonce Ngabo ! Comme scénariste, c’est Serge Alain Noa (notre formateur). Je suis complètement abasourdie !
Moi? Je n’apparais nulle part dans le projet. Ni moi ni les quatre autres personnes du groupe.
Malgré ma déception face à ce qui est une véritable usurpation, par respect je me suis calmée. Je me suis dit que M. Ngabo me contactera pour m’expliquer. Mais rien. Aucun message ne viendra de sa part. J’ai alors décidé à lui écrire :
En date du 26 mai 2017, je lui ai alors envoyé un mail, pour demander des éclaircissements (j’ai mis en copie son scénariste).
Le 30 mai 2017, il a répondu pour me signifier qu’il était « occupé », qu’il me répondrait incessamment.
Sa réponse ne viendra pas. J’ai alors écrit à M. Pierre Barrot, Responsable à l’OIF, pour lui faire part du problème.
Ce responsable de l’OIF, dans un mail du 7 juin 2017, m’a alors dit que « Le problème est à régler entre auteur(s) et producteur qui pourront revenir vers l’OIF à propos de l’aide à la production accordée une fois qu’un accord aura été trouvé ».
Finalement, il y a eu quelques échanges entre moi, les quatre coauteurs, M. Léonce Ngabo et M. Serge Noa.
Ils insistaient pour qu’on négocie via des appels Skype ou Whatsapp. Comme je n’avais plus confiance, j’ai souhaité des échanges écrits.
Finalement, le 5 juillet, M. Serge Noa a envoyé un mail reconnaissant que l’idée originale venait de moi, pour le cas d’espèce.
Il laissait sous-entendre que j’étais uniquement guidée par « l’argent ». Or ce que moi je refusais, c’était cette confiscation de fait de mon idée. Tout simplement.
Mais pire ! Dans ce même mail, il a ajouté : « Je vous prierai d’arrêter de croire qu’on vous a volé votre idée parce que si telle avait été notre intention, on aurait juste repris le sujet et le développer comme je l’ai fait et surtout changer de titre au projet. Je parie que vous n’auriez rien compris. » En passant, les lecteurs apprécieront le mépris d’une personnalité censée guider , « booster » les jeunes artistes…
Le titre de mon œuvre changé
En décembre 2017, je vois un appel à candidatures pour le casting du même projet.
Sauf que comble de malhonnêteté, comme ils me l’avaient bien promis, ils avaient modifié le titre original « Au bout du rêve » est devenu « Ligala ».
Dans un mail du 3 décembre 2017, j’ai alors contacté le Coprodac (le collectif des Producteurs burundais) .
Le Coprodac a accepté d’être médiateur dans ce litige. Mais depuis, silence radio.
Entretemps, M. Ngabo Léonce a commencé le tournage de « sa » série depuis le 8 février dernier.
End of story ? Certainement pas. Parce que M. Ngabo du haut de son piédestal semble intouchable. Surtout face à une « gamine » comme moi.
Mais j’ai reçu beaucoup de messages de soutien dans les milieux artistiques, jusqu’au sein du Festicab, même si personne n’ose prendre position ouvertement, tout le monde sait qu’« Au bout du rêve » devenu « Ligala » de Ngabo Léonce, est bel et bien mon histoire.
Où est la grandeur ?
Cette histoire est un bel exemple de mépris et d’arrogance. Mépris parce que certainement que M. Ngabo, en s’appropriant mon histoire, s’est dit que je n’oserai pas me confronter à lui. Parce que lui c’est un grand personnage, un grand « Monsieur » qui côtoie les grands. Aujourd’hui, il fait même partie de la Commission Vérité et Réconciliation.
Il y a aussi l’arrogance de se croire intouchable, jusqu’à ignorer un droit fondamental pour un artiste : la propriété intellectuelle.
Au lieu de changer le titre et de s’approprier mon œuvre, Léonce Ngabo pouvait-il exploiter mon idée ? Mille fois oui.
Je ne demandais rien qu’une simple reconnaissance. C’est tout de mon même mon travail ! Cela aurait été un honneur pour moi. Par cette attitude, il serait resté ce modèle, ce grand artiste que nous respections au Burundi.
Car les grands artistes, les grands réalisateurs de cinéma, savent reconnaître et respecter une idée qui n’est pas la leur. Au lieu de se l’approprier.
Ainsi je vois parfois au début des films de Woody Allen et bien d’autres réalisateurs un message qui prévient les spectateurs: « D’après une idée originale de… ».
Cela n’enlève rien à la grandeur du réalisateur. Mais cette simple phrase dit le respect, la reconnaissance du travail, de l’idée de l’autre.
Avec mon histoire, qui est devenue « son » histoire, Ngabo Léonce peut connaître les honneurs, voire remporter des prix. Mais face à sa conscience, il sait la vérité.
Il sait aussi ce que c’est un plagiat . Pour rappel, « le plagiat est une faute d’ordre moral, civil ou commercial, qui peut être sanctionné au pénal, elle consiste à copier un auteur ou accaparer l’œuvre d’un créateur dans le domaine des arts sans le citer ou le dire, ainsi qu’à fortement s’inspirer d’un modèle que l’on omet, délibérément ou par négligence, de désigner. »
Je souhaite donc beaucoup de chance à cette oeuvre qui reste mienne malgré tout.
Dans son for intérieur, M. Ngabo sait et autour de lui beaucoup savent que la véritable auteure est une jeune fille anonyme du nom de Monia Bella Inakanyambo, étudiante en journalisme au Sénégal.
Léonce Ngabo peut connaître peut-être la gloire avec mon oeuvre, mais celle-ci restera à jamais entachée par ce péché impardonnable chez les artistes, péché que l’on appelle simplement un « plagiat. »
Saint-Louis du Sénégal, le 12 février 2018
Monia-Bella Inakanyambo
*Les articles de la rubrique « tribune » n’engagent pas la rédaction
COMMENT RETOURNER VOTRE EX, Bonjour, je veux partager mon témoignage avec tout le monde mon nom est Kate Richie d’Afrique du Sud après 4 ans de mariage avec mon mari il m’a quitté pour une autre femme qui m’a frustré. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour le récupérer, mais aucun n’a été utile, jusqu’à ce qu’un vieil ami à moi me parle d’un prêtre de fonderie, le Dr Kala, sur Internet qui l’avait. aidé dans un problème similaire, au début j’en doutais mais j’ai décidé d’essayer j’ai contacté le médecin ([email protected]) ou WhatsApp 2349061570504, il m’a aidé moi et mon mari à réconcilier le mariage dans les 48 heures suivant l’arrivée de mon mari à la maison. Je ne peux pas arrêter de remercier KALA. Contactez ce grand lanceur sur n’importe lequel de vos problèmes, il est en mesure d’apporter une solution durable à tous vos problèmes:
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Bonjour Monia
Michael Jakson à plagié une chanson de Manu Dibango, ce dernier à tout fait pour que Michael Jackson reconnaisse sont plagiat mais en vain .
Ce que je te conseille c’est de balancé tes correspondances à la presse . Prouve que tu as raison , les e-mails ont une date , une année et l’heure à laquelle ils ont été écrit , un jour tu auras peut-être gain de cause
Please ne soit pas complexé que tu es jeune , pas connu .
Courage
Tout est gênant ici: Qu’on le veuille ou pas ledit texte vient s’imposer comme le fruit d’une certaine politique, d’une certaine culture. Avec ou sans ledit texte de Mademoiselle Monia, Monsieur Ngabo reste un artiste chevronné. L’étoile montante, quoi que victime en apparence et dans la réalité peut-être, vient de mettre à mal son décollage dans le monde du cinéma africain. Il reste qu’à un certain moment on a besoin de ses racines. Tout n’est pas perdu Ngabo est un homme sensé et mûr capable de trouver un terrain d’entente avec Mademoiselle Monia. C’est tout ce que je peux souhaiter aux deux. Mieux aurait été d’éviter au lieu qu’une banale affaire comme celle-là vienne de nouveau polariser une Nation qui ne s’est pas encore remise des séquelles de son histoire récente. S’il ne fait rien, le Monument qu’il représente jusqu’aujourd’hui ne fera que continuer de s’éroder de l’intérieur.
Pourquoi bon sang Iwacu a préféré faire exploser une telle bombe? Nous sommes de plus en plus habitués à lire le terme « inbox ». Si Iwacu avait choisi de rencontrer Mademoiselle Monia (22ans) et Monsieur Ngabo (62ans environ) inbox cela nous aurait épargné d’énormes questionnements. Vous me direz que ce n’est pas votre rôle. Haaaa.
Cher (e) Anonyme,
Vous parlez d’une affaire banale qui risque de polariser une Nation qui ne s’est pas encore remise des séquelles de son histoire récente; moi je ne vois de polarisation qu’entre Monia et Ngabo. Pour vous les deux représentent-ils la Nation? S’ils le souhaitent (représenter la Nation) en tous cas, qu’ils posent leurs candidatures en 2020 et nous ne manquerons pas de les voter en masse.
Pourquoi Ngabo a t-il ignoré les requètes de la jeune artiste pour que cela déborde?Bon voilà le résultat ,le vin est tiré il faut le boire et surtout beaucoup d’humilité pour certains car les temps ont changé. La vague des » ME TOO » nous a montré que tout est possible.
Quant à IWACU ce n’est pas une bombe que pouvait espérer la jeune demoiselle devant un mur de dédain? Mème à Hollywood ils ont dû attendre 20 années et voilà ce que ça a produit ,la fin des mythes. Dans tous les domaines le respect mutuel devrit être le leitmotiv.
Ako gakobwa gashaka gutunga hakiri kare. Nigafate frain kagende molo molo!
SVP cessez votre langage teinté de bassesse
@Matayo: « Ako gakobwa gashaka gutunga hakiri kare… »
1. Nk’uko Gateka Alain yabivuze, REKA GUKORESHA IMVUGO Y’AKAGAYO.
2. « ETRE RICHE EST GLORIEUX », pronait Deng Xiaoping en 1992… »
(Voir Laure de Charette: Chine: les nouveaux milliardaires rouges. https://books.google.com…).
Le dirigeant chinois Deng Xiaping est considere comme le « GRAND ARTISAN DE LA LIBERALISATION DE L’ECONOMIE CHINOISE ». Il etait au pouvoir de 1978 a 1992.
Si cela est vrai, ce serait regrettable.
Beaucoup de professeurs d’université publient à partir des idées piquées
par ci par là dans des « T.P » -Travaux pratiques- de leurs étudiants, en
changeant de titre et en jonglant avec les mots et les styles.
Bienvenue dans la réalité.
D’autre part, malgré votre sincérité, mademoiselle, votre cri semble être décoloré par
une sorte d’éclaboussure politicienne dont vous auriez vous même été encore
une fois victime. Soyez sûr que demain votre publication sera au centre de la
politique Burundaise – Une arme pour les uns et un sabotage pour les autres-.
Ngabo Léonce, A vous l’ antenne. Nous avons le droit et le devoir de vous
entendre aussi.
Vive la Démocratie.
Certains sautent trop vite aux conclusions alors que Ngabo n’a pas encore donné son droit de réponse. Monia n’a également pas tout divulguer car elle détient des mails échangés dont elle n’a pas voulu révéler le contenu. Alors entre la réponse de Ngabo et les pièces à convictions de Monia, on aura une idée claire du débat.
J’espère ne pas attrister Mlle Inakanyambo en lui disant que c’est elle qui a le plus à perdre en écrivant et publiant cette Tribune. En effet, elle a 22 ans, donc jeune et a toujours son talent pour ecrire d’autres oeuvres, les faire publier et en tirer tout le succes. Maintenant son nom n’est plus seulement associé à son talent mais aussi à cette Tribune qui sent l’amertume et un certain désir de vengeance. Je ne doute pas de son honneteté mais à mon humble avis, son triomphe aurait été plus eclatant si elle n’avait pas publié cela et se serait battu sur le plan juridique. Ou alors artistique. Par ailleurs, nombre de personnes appartenant au milieu artistique burundais été informé du litige. Cela m’attriste d’autant plus que ses ainés à Iwacu aurait pu la conseiller le même sens. Elle aurait pu avoir la grandeur du silence. Je repete que je ne doute aucunement de sa sincerite. Mais parfois le silence est plus grand.
Bonjour , je m’adresse à Monia. Tout d’abord bravo, l’écriture n’est pas simple et je t’encourage à faire encore plus et toujours mieux. De ce qui est de ces personnes qu’on croit toujours être des models et qu’on se met à leur demander l’avis de » l’expert » et qu’au final on se goure. Très dommage. Mon conseil, continue à faire ton beau travail et tu trouvera un jour des gens de confiance autour de toi. Personnellement je n’aime pas ces histoires de protéger les idées, oh fait attention ne parle pas de ton projet à tes amis ils vont te contourner et tout consort…
Pour info c’est moi qui a amené l’idée d’un festival de musique faisant le tour du bdi pour choisir les meilleures artistes, en demandant conseils et expliquant mon projet aux » grands freres artistes » je me suis fait avoir et le PRIMUSIC à eu lieu les jours qui ont suivi… Pour un business l’approche peut etre different, mais dans l’art mon Dieu…
Les talents restent et d’ autres naissent. Les trophées ?? Pfff
pfff où va le monde!! Quel Kilo
j’ai lu bon nombre de commentaires et souvent le mot « idée » revient!depuis quant une idée est retenue pour un éventuel prix?peut-on primé une idée qui n’a pas était divulgué?je ne comprend pas et j’aimerais bien le savoir. la question qui se pose serait peut-être de savoir qui est l’auteur de l’oeuvre? » L’oeuvre est réputée créée,indépendamment de toute divulgation,du seul fait de la réalisation de la conception, même inachevée de l’auteur » art 9 de la loi…portant sur la protection des droits d’auteurs et…au Bdi. donc d’après cette loi Monia et les quatre autres jeunes de son groupe sont les auteurs de cette oeuvre! si donc elle et les quatre autres jeunes veulent ne pas publier c’est leur droit! ils peuvent même bruler l’oeuvre et personne ne pourrait l’adapter sans leur consentement! Mlle Monia en mon fort intérieur je voudrais que vous voir faire plus,je voudrais voir cette oeuvre a votre nom et a celle des quatre autres co-auteurs! courage a vous!
Cet article a eu bcp de commentaires, amon avis il merite de faire un clin d,oeil a Ngabo qui n,en finis pas
avec ses aventures, Aujourd,hui il est nomme comme Tutisi dans la sphere Politique Commsion Meinchant,
sad so sad but its really a big step that you post it now everybody knows your version lets wait for Mr Ngabo response if he stay calm with such accusation that means something and if u say that u got proof thats also means something in anycase the thruth will come up sooner or later stay strong @Monia btw you cute lol
Bonjour à tous.
Je suis écrivain et j’ai traité en partie de la même idée dans mon roman : Nina la reine au coeur brisé:Nina, une fille bien éduquée et issue d’une famille riche est tombée amoureuse de Saba, un jeune garcon issu d’une famille pauvre, et sans éducation (formation scolaire). Leurs familles se sont opposées à cette amour jusqu’à ce que le père de Nina décida d’ôter la vie à Saba pour définitivement couper court à l’aventure de ces jeunes amoureux:
https://www.editions-scribe.com/content/nina-la-reine-au-c%/C5%93ur-bris%C3%A9
Le roman a été publié en novembre 2017. J’ai commencé à le rédiger depuis fin 2014. Pourtant je ne connais ni Léonce ni Monia ni les trois idées retenues lors de l’atelier dont parle Monia. Juridiquement ça sera très difficile de prouver la paternité de l’idée pour le cas de Monia et Léonce même si j’ignore totalement le contenu de l’oeuvre. Sauf que deux oeuvres peuvent avoir le même titre et un contenu totalement different. Enfin, si l’idée a été gardée dans le tiroir, le crédit sera donné à la personne qui l’a mise à la lumière du jour. C’est injuste mais c’est comme ça. Il ne suffit pas seulement d’une idée, il faut aussi lui donner une existence matérielle. Maintenant ce que le public connait, c’est le film mais pas l’idée. En tant qu’artiste, je peux m’imaginer la frustration de quelqu’un qui se fait voler son oeuvre mais je n’oublie pas pour autant que l’angélisme existe aussi. La colère extériorisée dans le texte de Monia (avec un choix de mots très peut pertinents) risque de donner une autre interpretation à l’affaire, si affaire il y a.
Cordialement.
Edouard
@Edouard
« Il ne suffit pas seulement d’une idée, il faut lui donner une existence matérielle. »
On ne peut mieux dire! Et j’ajouterait qu’avant, pendant, et après toutes les étapes de cette matérialisation, on se doit de prendre toutes les précautions possibles pour protéger son œuvre.
Malheureusement, les novices et les apprentis font parfois l’erreur d’avoir une confiance aveugle en leurs mentors ou guides. Et des histoires tristes comme celle-ci ne sont pas souvent très loin!
Inakanyambo dear sista ntiwamenye uyo mugabo muga nokumenyesha ko utabaye uwamber ziry formation agirisha vyam biher kurya hari bensh yivye am idee des jeunes yam ahenda ng yigishije kumb yipfuza des new idea donc courage kubona wubahutse ukabivuga imana ikuje imbere intahe izotsinda ikibi
@Monia Inakanyambo
J’ai lu cette histoire d’usurpation de votre oeuvre et suis complètement abasourdi. A mon humbe avis, deux avenues s’ouvrent à vous:
– La première est de réagir comme la plupart des gens de ce monde à savoir chercher à régler cette question à l’amiable avec M. Ngabo et si ça ne marche pas, chercher à s’adjoindre les services d’un avocat qui portera l’affaire devant les tribunaux;
– La deuxième est de suivre la voie que nous enseigne Notre Seigneur Jésus-Christ dans une telle situation. En effet, Jésus nous dit que si un voleur vient à vous dérober votre robe puis vous réclame votre manteau de le lui donner. Et si en plus le voleur vous demande dans cette nudité de votre corps quelqu’autre peine de ne pas s’y opposer. Plus concrètement, si vous suivez cette avenue, vous devriez signifier clairement à M. Ngabo que vous lui abandonnez votre oeuvre sans rancune et que vous lui pardonnez tout le tort qu’il vous a causé. C’est cela, Monia, le chemin de la perfection chrétienne que je vous souhaite d’emprunter.
@Munyangeri
Hé le chrétien! Si elle n’a pas envie de s’écraser devant une injustice, c’est son choix! La meilleure des réactions dans des cas comme celui-ci, c’est de prendre la résolution de devenir meilleur, sans pour autant laisser tomber les autres recours possibles!
Elle a eu une idée originale? Elle peut en créer une autre oeuvre, différente de la première.
@Munyangeri
« …suivre la voie que nous enseigne Notre Seigneur Jésus-Christ… »
Vous avez fait référence à une situation où Jésus enseigner la sagesse, ce qui n’a pas toujours été le cas. Il connaissait la complexité du monde et la duplicité de l’humain. Il n’a cependant pas manqué de rappeler qu' »il faut rendre à César ce qui est à César » -Mt. 22:21), ce qui peut bien signifier qu’il faut attribuer le mérite d’une chose à son seul auteur.
La voie de Jésus-Christ ne peut pas toujours nous guider pour différentes raisons qui seraient hors propos et peu pertinentes dans le cas d’espèce. Cependant, je vous renvoie à Matthieu 10: 34-36, Luc 19: 27 & 22:36) pour seulement dire que des fois la sagesse selon Jésus a des limites. Cela devrait être le cas pour ce qui le suivent [Jésus] (ou qui suivent l’inventeur du christianisme (cf. Actes 11:26)) à savoir, adapter la solution au type de problème en tenant compte du contexte.
Erratum: * »…situation où Jésus enseignait »
Je m’ adresse à Mademoiselle Monia mais en lui suggérant les conseils que Fofo lui a donné. Je suis artiste Designer industriel et graphiste sorti de l’ Université Concordia à Montréal, Canada. Je suis un des rares des rares artistes diplômé, d’abord à l’école d’arts de Nyundo au Rwanda, ensuite à l’école des beaux arts d’ Abidjan, en Côte d’ivoire et, en fin comme je le disais, à Concordia University. Tu auras du mal à gagner la cause de ton exposé. Fofo l’a bien dit en terme juridique. Je pense que tu as été trop vite sur ton point d’attaque alors qu’il y avait un temps pour te préparer à une entente à l’amiable si on peut bien te croire. Monsieur Ngaho est un homme très respecté dans le monde artistique tant en Amérique, en Europe, afrique et bien au Burundi. C’est un homme que j’ai personnellement côtoyé. Si tu étais ici en Amérique où , tout un grand mouvement féministe à ouvert un 🙁 me too.) Pour dénoncer les hommes politiques, hommes d’affaires, hommes dans le monde du cinéma ect… à ce qui a trait aux faveurs sexuelles. Mais, là où je ne suis pas d’accord avec ce mouvement c’est au moment où elles avaient besoin d’ascension dans leurs carrières, elles n’ ont jamais parlées de celà ! 10 ans…15ans 25ans elles sortent du placard pour la dénonciation. Ma question pour toi maintenant, est ce, parce que Monsieur Ngaho Léonce est dans la reine du pouvoir tu sorts cette carte surtout quand tu intitulés ton article : « Un combat de souris et de Lion » ? Je pense que tu aurais pu utiliser un autre titre et, ça aurait été plus professionnel !
Je m’ excuse , j’ai perdu quelques bouts de phrases dans mes mots d’interventions. Je voulais préciser que, parfois, pour arriver à une certaine dimensions dans notre ascension professionnelle, on a besoin d’un booster , d’un modèle . Et parfois, c’est tout une aventure pour arriver aux résultats escomptés. Même si ça pas été comme on l’ espérait, surtout quand ton objectif de carrière est restée le même, faut pas te créer des obstacles. Je pense qu’il faut apprendre à tomber pour mieux se relever.
@Leonard Ndolimana
1. Si jamais il y avait process, l’avocat de Monsieur Ngabo Leonce poserait votre question: « Est-ce parce que Monsieur Ngabo Leonce est dans la reine du pouvoir que tu sorts cette carte? »
2. Et j’espere que le juge demanderait a l’accuse de TOUT SIMPLEMENT DIRE SI OUI OU NON LES CHOSES SE SONT PASSEES COMME LA JEUNE DEMOISELLE LES DECRIT.
3. Votre question/ contre-attaque est du genre de ce que les burundais (et peu- etre les rwandais aussi) disent: « INGWE IGUTWARA IGITUNGWA IKAGUTANGA KURAKA ».
@Stan Siyomana
Ça pourrait n’être qu’une coïncidence, mais posons quand même la question.
Est-ce parce que M. Léonce Ngabo vient d’entrer dans l’arène du pouvoir que cette histoire sort?
Aux intéressés de réagir.
Harvey Weinstein le grand de Hollywood est tombé rien n’empecherait que Ngabo tombe s’il était avéré que l’histoire est vraie mais cela devrait nous apprendre à être humble. Mais voilà un homme sensé travailler sur le passé douloureux de notre pays(CVR) rattrapé par une histoire malhonnête d’escroquerie intellectuelle.Je pèse mes mots,car la présomption d’innocence doit prévaloir.
C’est sûr que le système en place voudra defendre son poulain d’où l’inutilté de saisir la justice burundaise ,je proposerais
que les deux protagonistes s’en remettent à des médiateurs notables comme le Conseil des Bashingantahe,l(ombusdman burundais n’étant pas neutre) pour vider rapidemment la question..
Maintenant l’affaire est dans les mains de Gacece. Il est en mode defense de l’accuse avant que ce dernier n’ait donne son point de vue.
Quant a moi, comme quelqu’un l’a dit plus haut, j’attends la reaction de Ngabo pour m’exprimer. Mais en attendant, je salue quand meme le courage de Mlle d’exposer son probleme.
@juju
Non je ne le défends pas! Il peut se défendre lui-même. Relisez tous les commentaires! La plupart de ces derniers l’ont déjà condamné avant d’avoir eu sa version. Ce qui est pire! Et c’est contre ça que je suis.
on aura tout vu
Triste histoire
le pire est que cela vient d’une personne qui était mieux placée pour donner un bon exemple à tous ces plagiaires …
courage Momie
Emwe ndajorewe
Yamaze kuja muri système dd niko bakora bose
@ Bimeneke,
Izina niryo muntu. Mushikiwacu akeneye impanuro no gutegwa intege. Sinon iyo politique yawe urayitwara mu matora woronkere amajwi
Une déception, une usurpation d’idée, tout est permis dans un conflit mais permettez-moi, en professionnel de vous faire un conseil gratuit pour protéger vos oeuvres et propriété intellectuelle contre ce genre de déception.
Je ne veux pas commenter votre litige mais vous informer comment s’assurer que votre oeuvre ou idée est protégée. Normalement aucune loi du monde ne protège une idée que vous avez vous-même divulguée. C’est pourquoi avant de rendre public votre idée ou conception, vous devez garder secret jusqu’à ce que votre oeuvre soit déposée à l’autorité competente et y obtenir les droits d’auteur ou un brevet d’invention. Pour ce qui est du brevet d’invention, même si vous êtes le propriétaire de l’invention si vous l’aviez déjà divulguée et qu’une autre personne la depose avant vous ou annonce qu’il était au courant de cette invention, votre demande devient nulle. De même pour le droit d’auteur, bcp d’africains se targuent être des auteurs de telle et telle alors qu’ils n’ont jamais obtenu aucun droit en tant qu’auteur.
En cas où vous voulez travailler avec les autres en tant que co-réalisateurs, il faut toujours les faire signer un contrat de la non-divulgation. À défaut de ne pas avoir les droits d’auteur ou le brevet d’invention celui-ci peut vous conférer une reconnaissance de l’origine du projet. Sinon, dans ce domaine, nombreux sont ceux qui ont inventé des choses ou initié des projets et les autres en ont profité et s’enrichir avec.
Je pense que certains vont dire qu’ils n’ont pas confiance des institutions locales de protection des droits d’auteur ou de propriété intellectuelle et/ou que le cadre légal est insuffisant, certes oui mais il est possible de faire protéger votre oeuvre au niveau régional, continental ou international.
D’accord avec toi. Je ne crois pas qu’elle ait fait toutes ces démarches et du coup, elle s’est fait avoir. Pire, le nouveau titre « Ligala » n’a plus rien n’avoir avec « Au bout du rêve »
Bien sur, vous avez raison, mais n’est pas aux formateurs de ces ateliers de sensibiliser ces jeunes auteurs débutants à leurs droits ? Ne pas le faire est malhonnête et laisse présager la préméditation de ce vol.
Surtout que le formateur camerounais, Noah est complice. De formateur il devient » piqueur d’idees ». Mais il parait que vela existe aussi dans le monde academique ou le professeur « pique » l’idee de son assistant s’en approprie la paternite et en fait une publication. La jeune Mona n’ a qu’ a l’apprendre a son depend. Ca fait partie de l’apprentissage peut etre autant ou mieux que ce qu’elle fait a St Louis. Chere demoiselle ce que ces deux » gentlemen » t’ont fait, tu le rencontrera des centaines de fois dans ta vie professionnelle ou dans la vie tout court. Ce monde est un monde de loups!!! Apprends a naviguer dans la jungle du monde d’interets.
J’encourage notre soeur! Qu’elle ne se décourage pas de ce qui lui est arrivée. Il faut plutôt que ça l’encourage surtout de savoir que ton idée puisse être présentée et acceptée par les bailleurs. Si elle ne s’etait pas laissée emporter par ses sentiments et créer ce débat public qui risque d’avoir plusieurs interprétations, elle aurait pu jouer secrètement pour se faire reconnaitre en tant que la véritable auteur de l’oeuvre auprès des bailleurs . Peut être que cela pourrait attirer l’attention des bailleurs lors des prochaines éditions. De toute façon, l’erreur est humaine et tout malheur est bon. Je suis certain qu’elle sortira de ce combat avec une expérience qui l’aidera dans l’avenir.
Quant à son mentor, qu’il ne se laisse aussi emporté par la colère du fait de cet article. S’il est réellement mentor qu’il le démontre ainsi. Qu’il comprenne les sentiments de son disciple. Si quelque part il aurait abusé la confiance dans qu’il le reconnaisse et chercher à régler ce litige. Que le mentor reconnaisse l’effort de sons disciple et que le disciple reconnaisse également le travail de son mentor. C’est sur que l’oeuvre aurait été retravailler pour la rendre plus prefessionnelle mais le travail de l’un et l’autre mérite d’être récompensé.
@turiha,
Je ne veux pas ridiculiser notre soeur ni [présager le vol] comme vous le dites. Juridiquement, il n’y a pas de vol pour une oeuvre non protégée. Toutefois, si tout ce que cette demoiselle dit est vrai, il y a eu certainement un abus de confiance un manque d’intégrité de la part de son mentor. C’est pourquoi au-delà de tout ce qui s’est passé entre eux la reconnaissance de l’effort de l’un envers l’autre est la seule condition pour régler ce litige.
Marc Zugeberg n’a pas créé Facebook mais c’est lui qui est officiellement son créateur, pareil pour Steve Job, dans cette société il ne faut juste avoir les idées, les exposer est le plus important
on parle d’art et non de business. Ca se saurait si Zugeberg ou Job étaient des artistes
@Toti & @tinuha
Mark Zuckerberg, Steve Jobs peut-être?
Lis l’histoire du film » Un Prince à New York « . Le vrai auteur était Nigerien et Eddy Murphy l’à volé.
@Toti,
N’allez pas loin, certains kenyans m’ont révélé que le véritable concepteur du célèbre M-pesa ne serait celui-la que tout le monde connaît. Mais comme je l’ai déjà dit, le fait de concevoir une idée ne suffit pas. Il faut la déposer et en obtenir les droits exclusifs. En plus n’oubliez pas que toute conception n’est pas brevetable. Il faut prouver son originalité car il y a qui croient avoir inventé alors que ce n’est qu’une innovation inspirée des inventions existantes. Mais tout peut avoir un droit d’auteur.
Pour ce qui est de cette avec
@Toti
1. Il y a quand meme une difference quand des jeunes (Marc Zuckerberg ou Steve Jobs) volent les idees de leurs camarades de classe ET QUAND C’EST LE FORMATEUR LUI-MEME QUI VOLE L’IDEE DE SON ELEVE.
2. EN FIN DE COMPTE, L’ON PEUT SE DEMANDER QUI (ENTRE LE FORMATEUR ET L’ELEVE) A REELLEMENT DU TALENT.
3. Peu de gens/peu de jeunes accepteraient de participer dans un atelier de formation s’ils craignaient que la petite idee qu’ils essaient de developper va etre volee.
Mon commentaire attend »le droit de réponse » de Monsieur Ngabo, si non ça serait une polémique , j’espère que Iwacu lui contacte bientôt. God bless all of you
Note de la Rédaction
Oui, il a été précisé que les colonnes d’Iwacu lui sont ouvertes
Ce témoignage est touchant et énervant. Que Madame Inakanyambo vérifie bien si elle ne s’est pas fait arnaquer en signant un document qui céderait les droits d’auteurs à qui que ce soit…C’est peut-être dans la phase avant la formation. Il ya lieu de demander un conseil avisé d’un spécialiste et selon le conseil/ les résultats, d’engager une action en justice. Courage. madame, que cette épisode ne vous décourage pas. A tous les autres créateurs, pensez à protéger vos oeuvres chaqur fois que c’est possible. Il ya beaucoup de loups en mal d’inspiration!
On connaît trop bien ces cinéastes officiels serviteurs du pouvoir et protège par lui, pas toujours talentueux mais abreuvés de subventions plus ou moins occultes.
Ce sont eux qui ont étouffé et privé de moyens les jeunes générations. C’est à cause d’eux que, dans de nombreux pays africains, la création cinématographique a stagné, voir régressé.
Félicitations à Mounia d’avoir osé s’attaquer à cette institution. C’est encore plus fort que ce soit une femme qui le fasse.
C’est grâce à cette jeunesse révoltée que l’Art, la Culture et le Cinéma de création prendront un nouvel essor face à l’autoritarisme.
Courage tous les cinéastes honnêtes du monde sont derrière toi.
Où avez vous que des auteurs cedaient leurs droits aux organisateurs de formations ou d’ateliers ? Chez les escrocs et les voleurs !!!
Mais c’est dangereux de faire croire ça a de jeunes auteurs?
@Tinuha
Si vous n’avez pas compris, demandez des explications!
Il arrive qu’on fasse signer des contrats ou qu’on impose des conditions aux participants à des atéliers, formations, concours, émissions télé, etc., pour s’éviter d’être poursuivi par les mêmes participants… Ce sont des précautions ordinaires.
Et malheureusement, il arrive que des artistes se font escroquer et/ou voler parce qu’ils ont signé sans trop comprendre dans quoi ils s’engageaient. Et c’est malheureusement à des débutants que cela arrive le plus souvant.
^*souvent
Quels précautions ordinaires !!! C’est vous qui ne savez pas ce qu’est la propriété intellectuelle. En Europe il existe un code pour règlementer ça. Ce serait bien que les gouvernants africains en créent dans leur pays pour protéger leurs artistes des prédateurs locaux ou étrangers.
@tinuha
Ne vous prenez pas pour un érudit dans un domaine que vous connaissez à peine! On appelle cela de la PRÉTENTION!
Voici quelques extraits d’un règlement sur un concours littéraire d’une station d’une station de radio au Canada. Le lien se trouve ici :
http://ici.radio-canada.ca/prix-creation-litteraire
[…]
Finalistes et gagnants
En acceptant de recevoir le prix, les finalistes et les gagnants accordent à CBC/Radio-Canada pour toute la durée des droit :
– le droit de traduire le texte;
– le droit de le reproduire et de le publier sur les sites et plateformes Internet contrôlés ou autorisés par Radio-Canada;
– Le droit de modifier ou abréger le texte, ou de n’en publier que des extraits. L’auteur sera consulté si des modifications importantes sont nécessaires.
Il est entendu entre les parties que ces droits sont accordés pour les territoires modiaux (à moins d’une entente contraire avec CBC/Radio-Canada) et elles seront exclusives pour une période d’un an à compter de l’acceptation du prix et non exclusives par la suite. Par ailleurs, les finanlistes et les gagnants, ainsi que les personnes qui les accompagnent ou, s’il s’agit de mineurs, leurs parents, tuteurs, acceptent, le cas échéant, que leur nom ou image, et plus spécifiquement leur portrait ou leur voix, puissent servir à des fin promotionnelles en rapport avec la compétition ou avec CBC/Radio-Canada, sans frais additionnels.
Ces droits incluent la possibilité pour CBC/Radio-Canada d’accorder des sous-licences pour l’exercice des droits accordés.
[…]
Restrictions
Les textes doivent être en français
Toute soumission est définitive. Aucun changement ni substitution n’est possible.
Les textes ne seront pas retournés aux participantset aucun commentaire ne sera fait sur les oeuvres présentées.
[…]
CBC/Radio-Canada, le Conseil des Arts du Canada, le Banff et leurs sociétés et agences affiliées, administrateurs, dirigeants, consultants, agents, bénévoles et employés respectifs se dégagent de toute responsabilité ayant trait aux dommages, dommages compensatoires, directs, indirects, consécutifs ou autres, pouvant être causés par la participation à la compétition ou le téléchargement de toute information relative à la compétition ou pouvant en découler de quelque façon que ce soit.
[…]
La participation à la compétition comporte l’acceptation du présent règlement dont CBC/Radio-Canada se chargera de le l’application. Toutes ses décisions sont finales et sans appel.
La dernière, c’est ma préféré!
Comme je l’avais dit, je le répète! La propriété intellectuelle, c’est pour des oeuvres finies… et non pour de simples idées. Je vous mets au défit de me démontrer le contraire dans votre code européenne!
@Gacece
1. Si jamais Radio-Canada veut bien AGIR DANS LA TRANSPARENCE, elle va bien expliquer toutes ces conditions a quiconque veut prendre part dans un concours litteraire.
2. CEUX QUI ONT ORGANISE L’ATELIER AU BURUNDI APPAREMMENT N’ONT RIEN EXPLIQUE AUX JEUNES PARTICIPANTS.
@Stan Siyomana
Quand vous voulez participer à un événement, c’est à vous de vous assurer d’en comprendre les règles et les conditions.
Le devoir des organisateur est de rendre facilement accessibles ces règles et conditions.
Nous ne savons pas ce qui s’est réellement passé au cours de cet formation. C’est pour cela que j’ai posé des questions dans mon commentaire initial.
Quelle confusion !!!
Pour info, si j’interviens dans ce débat c’est que je connais ce dossier pour avoir été consulté dans le cadre de mon enseignement du droit de la propriété intellectuelle dans le cinéma et l’audiovisuel à l’Université Gaston Berger de Saint Louis du Sénégal. Ce n’est donc pas un domaine que je connais à peine ?!?!
Cette comparaison avec le concours littéraire de Radio Canada est hors sujet puisque, comme le dit justement Stan Siyomana les candidats sont prévenus, il y a des prix et cet évènement sert à la promotion de leurs oeuvres qui sont reconnues comme leur appartenant. Vous avez sans doute omis malencontreusement de mentionner que Radio Canada demanderait l’avis des auteurs en cas de modifications importantes. C’est une preuve de la reconnaissance et du respect de leur travail.
Cette polémique et toutes ces digressions sont bien inutiles puisque dans le cas présent il s’agit bien du vol, non seulement d’une idée, mais d’un travail de scénaristes. Et contrairement à ce que disent certains il est tout autant possible de protéger une idée qu’un travail fini, surtout dans le cadre de la propriété d’oeuvres de l’esprit et de créations artistiques, c’est pour cela que le droit les différencie des brevets.
Et le devoir d’un formateur ou d’un enseignant honnête est de faire connaître aux auteurs leurs droits et leurs devoirs. C’est la première chose que je fais dans les cours ou les formations auxquelles je participe.
Attendons la réponse de Leonce Ngabo qui, bien sur, se croit dans son droit puisqu’il a déjà déclaré que les oeuvres développées dans ces ateliers de formations qu’il organisait lui appartenaient dans un pur esprit d’ultra libéralisme du pouvoir des puissants.
@tinuha
J’avais donné le lien… justement pour ne pas avoir à tout recopier… et pour vous prouver qu’il peut y avoir des ententes, des règles, des conditions à chaque événement. J’aurais pu donner n’importe quel autre exemple de contrat entre un artiste et son manager ou son producteur… « des précautions ordinaires ».
Et d’après ce que vous dites, puisqu’il y a un scénario qui a été produit, elle devrait les poursuivre en justice pour obtenir réparation ou restitution de son oeuvre, ou à défaut, d’en percevoir la part des droits qui lui revient.
Mais j’avais clairement posé la question! A-t-elle signé un contrat ou une entente concernant cet atélier de formation?
Moi c’est tout ce que je veux savoir.
Parlons haut et fort pour denoncer et decourager ce genre de tricherie. C’est vraiment triste.
Camerounais…..euh… eux aussi savent « truander les choses » pire que les Burundais. Dans tous les cas, la Festicab, la Coprodac et l’OIF devraient etre officielement saisis (il s’en va de leur credibilite aussi). Qui sait?
Bassek – Ngabo même combat
C’est davantage une usurpation qu’un plagiat dans la mesure où le travail n’avait pas encore été publié. Cependant, cela n’empêche pas que cette exploitation déloyale de l’idée soit légalement punissable. M. Ngabo Léonce est un artiste chevronné qui connaît bien le domaine et ne pourrait prétendre qu’il a agi de bonne foi.
Si j’avais la foi dans la justice burundaise, j’allais conseiller à Inakanyambo d’intenter une action en justice mais, de mon expérience, ce serait perdu d’avance sauf peut-être sur le plan de l’image de l’artiste qui, à coup sûr, en prendrait un coup.
L’autre triste expérience est l’environnement: si cette jeune auteure a l’intention de rentrer au Burundi, à sa place je m’abstiendrais.
En tout cas, courage à Inakanyambo!
En general, le cas des modeles burundais est parfois interessant !!! Surement qu’il aura le temps pour donner sa propre version. Il est commissaire (un representant tutsi… equilibre ethnique oblige……) a la commission verite et reconciliation; et de nos jours, ce n’est pas le travail qui manque la-bas.
Cette histoire est vraiment triste et mérite d’ être racontée à haute voix. J’approuve l’ide d’engager un avocat pour arrêter cette escroquerie intellectuelle. Les autres quatres co-auteurs devraient se manifester et entrer dans la danse pour faire tomber les masques.
Cette histoire est triste. Le peu que les producteurs auraient pu faire, c’est de l’associer au projet!
Je dis bien « les producteurs » parce que c’est eux qui financent des projets comme celui-là. Et il ne faut pas confondre « producteur » et « commanditaire ». Dans ce cas-ci, l’OIF me semble être le commanditaire, ce qui veut dire qu’ils ne peuvent faire grand chose quand survient des conflits du genre. Mais ils pourraient refuser de commanditer des projets futurs.
Cela étant dit, si Ngabo est à la fois le réalisateur et le producteur du projet, c’est à lui qu’il faut demander des comptes.
Et il n’y a aucun mal à demander une retribution financière, en plus d’une reconnaissance.
Par contre, il me semble y avoir un hic à cette histoire. Léonce Ngabo est une personne d’expérience, qui a travaillé avec des artistes internationaux. Il connaît donc les rouages de tout ce qui concerne les droits d’auteur et la propriété intellectuelle. Cela m’étonnerait donc qu’il ait fait exprès de ne pas les respecter dans ce cas-ci! Il doit savoir ce qu’il fait, et doit croire qu’il agit légalement.
Ce qui nous ramène au concours initial auquel Madame dit qu’elle a participé! Quand on participe dans ce type de concours, le plus souvent on vous fait signer des contrats de cession des droits d’auteur.
Ces contrats comportent des clauses comme « Toutes les oeuvres qui sortiront de cet atélier de formation deviendront la propriété de XYZ ltée, organisatrice de l’événement. »
La question est : « Y a-t-il eu une signature de contrat ou d’une entente au cours de cette formation »? C’est à partir de là qu’il faut regarder.
Et puis, il y a la présence des autres coauteurs, qui ont peut-être donné leur accord ou ont accepté de collaborer au nouveau projet.
Est-ce que l’oeuvre était un produit fini? C’est-à-dire, y avait-il un scénario final déjà écrit? La question est importante parce qu’on ne peut pas déposer une simple idée d’une série télé, ni même une intrigue complète, comme propriété intellectuelle. Parce qu’à partir d’une même idée, on peut dévélopper plusieurs histoires ou scénarii complètement différents.
Espérons que vous parviendrez à vous entendre et à vous comprendre… et s’il faut avoir recours à une médiation, faites!
« Aharí sbagabo ntíhagwá ibára! »
….l’oeuvre etait un produit fini….. Est-ce que cela ne suppose pas toujours l’existence d’une idee originale d’abord? Compte-t-elle ou pas? Un Ngabo qui est chevronne, c’est vrai. Il la contacte d’abord, puis ne trouve pas assez de temps…..c’est le skype et le whasapp qu’il faut utiliser….puis Mr. le formateur!!!
@Doubt
J’ai une idée d’un film :
« C’est l’histoire d’un garçon et d’une fille qui tombent amoureux l’un de l’autre. Leurs familles respectives ne sont pas d’accord et leur laissent savoir qu’ils ne leur donneront jamais leur accord. Nos deux amoureux se jurent fidélité et préfèrent quitter leurs familles et vivre ensemble. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. »
Je n’ai même pas fait de séance de brainstorming pour « créer » cette histoire banalement originale. Pourtant, c’est presque la même histoire que celle en question, à quelques habillages près! Qui croyez-vous a eu l’idée en premier? Elle? Moi? Shakespeare dans Roméo et Juliette?
Je vous laisse développer l’idée! Je ne vous en demande rien!
Une idée, aussi originale soit-elle, ne peut être à elle seule, déposée comme propriété intellectuelle.
Mais c’est vrai que Ngabo pourrait ajouter son nom au générique de sa série, mais cela dépend de son bon vouloir, surtout s’il n’a rien gardé du scénario ou de l’histoire à laquelle cette dame a collaboré.
Vous ne trouverez cela nulle part dans le monde un pays qui accepte d’enregistrer une idée comme propriété intellectuelle! Pour la simple raison qu’une idée est immatérielle et ne repose sur aucun support phyisique (le cerveau? N’y pensez même pas!).
Le produit fini est une oeuvre; une idée, non! Une oeuvre ne change pas! Mais on peut changer d’idée! Et il faudrait, à chaque fois qu’on change d’idée, changer la version de la même idée déjà protégée! Aucun sens!
Je n’ai rien contre elle, ni contre Léonce Ngabo. Je ne connais ni ne suis ami d’aucun des deux. Je ne défends ni ne condamne aucune des parties en conflit.
Et chacun des deux a sûrement sa version de l’histoire. Ne m’en voulez pas pour rien!
C’est vraiment triste, mais je ne suis pas étonné que M. Ngabo Léonce fait ce « Péché impardonnable » (plagiat) car il se croit intouchable, « chouchou » artiste protégé ou soutenu par le pouvoir en place.
Je t’encourage chère compatriote, Monia-Bella, dans cette noble lutte que tu mènes. Même si aujourd’hui il te paraît difficile voire même impossible d’avoir cette reconnaissance légitime d’auteure principale (de l’idée originale) de cette série, je suis sûr qu’un jour tu auras gain de cause dans cette bataille de David contre Goliath.
Continuez de te battre !
Perdez pas espoir !
C’est ton droit , ton honneur.
@Baconib Blaise,
Ah Ngabo, parlons-en..! Quand je l’ai vu, il y a quelques temps, manifester à côté des grands du CNDD-FDD, j’ai été profondément deçu..! Comment un homme aussi intelligent que NGABO Léonce peut-il soutenir publiquement un Gouvernement qui est maintenant sous investigations internationales pour crimes graves dont des crimes contre l’humanité? N’était-il pas au courant des exactions de ce pouvoir responsables de milliers de morts et de porté-disparus? Si c’est une erreur de jugement, elle risque de lui être fatale. En ce qui mecocnerne il a perdu toute crédibilité et complètement ma confiance alors qu’il a été mon modèle d’enfance..!
Ehhhy…..dans ce genre de choses il n’y’a pas de grands et de petits. Si tu as toutes ses pieces a convictions qui attestent qui l’idee de l’histoire est votre et bien vas-y. Engage un avocat. Nous les adultes devront nous honorer en encourageant les jeunes a aller de l’avant et non a leur usurper leurs idees et en nous imposant par notre aura. Vas y continuez les demarches.
J’ai travaillé pour Ngabo dans Média SIS. Rien ne m’étonne. Il semblerait d’ailleurs que son film Gito n’était pas vraiment son scénario. Son propre scénario était intitulé « Le parfum du ciel » sur les enfants de la rue et quand il m’a demandé mon avis, même comme son employer, je lui ai dit sincèrement que c’était trop simple comme scénario à réaliser. C’est un grand musicien mais pas vraimemt un cinéaste. Si on veut savoir si oui ou non il est honnête ou pas, ceux qui ont fait affaire avec lui dans le monde artistique vous diront que non. Tous sans exception. Donc cette jeune fille ne savait pas à qui elle avait affaire. Néanmoins, comme c’était fait dans le cadre d’un atelier, il faudrait voir si Ngabo a fait un scénario à partir de l’idée de Bella auquel cas il serait difficile d’intenter quoi que ce soit contre lui ou s’il a copié le scénario écrit.
@Jean-Pierre N.
Ne vous attaquez pas à la personne, mais au cas qui nous intéresse. Les erreurs supposées ou les fautes qu’il aurait commises dans d’autres occasions dans le passé n’ont rien à voir avec ce cas-ci.
Et pour votre gouverne, je connais des multitudes de gens (pas lui personnellement) qui ont travaillé avec lui dans le temps où il faisait partie des dirigeants du festival du cinéma « Vues d’Afrique » à Montréal au Canada. Parmi ces gens il y en a qui disent du bien de lui. Votre « sans exception », vous pouvez le garder pour vous!
N’exagérez quand même pas!
Selon vous, Puisque Mr Ngabo a travaille avec des dirigeants du festival « Vues d’Afrique » a Montreal au Canada; Puisque quelques uns de ces dirigeant disent du bien de lui, Il ne peut pas etre malhonnete, ne peut pas commettre des eurreurs ou des fautes ?? ?????/?/
@nunu nado
Ce n’est pas cela que j’ai écrit. C’est au « Tous sans exception » de @Jean-Pierre N. que je répondais. Ce qui veut dire que tout le monde ne dit pas du mal de lui.
Pour le reste, il est humain comme tous les autres humains. Et en tant que tel, il peut succomber aux tentations.
@gacece
Il veut toujours avoir le dernier mot , on n’a plus la patience de lire ce que vous écrivez
@Kabingo dora
Je t’invite à écrire un dernier mot après ce commentaire-ci. Comme cela si c’est cela que tu veux, tu vas l’avoir ton dernier mot!
Je t’annonce officiellement que je viens de décider que je veux n’avoir que « l’avant-dernier » mot.
Et je te le demande s’il te plaît!… Parce que si tu ne le fais pas, ce sera toi qui veux que j’ai le dernier mot, pas moi!
Ce qui veut également dire que tu mens!… La balle est dans ton cas!
Alors, quel sera ton dernier mot?