Dix mois après l’incendie du marché central de Bujumbura, le marché provisoire n’est pas encore là. Le Sygeco s’inquiète tandis que les autorités rassurent.
Au terrain dit Cotebu, les travaux de construction du marché provisoire sont au repos. Pas d’ouvriers, des machines, … Aucun mouvement. De loin, on croirait qu’il est prêt à être utilisé. Cependant, la vérité est tout autre. Les allées et les parkings ne sont pas encore aménagés. Pas de clôture. Seulement, l’électricité et l’eau sont là.
Chez le Syndicat général des commerçants (Sygeco), c’est le pessimisme : « Les travaux se sont arrêtés. Pas d’espoir de la reprise parce que dans le budget de 2014, on n’a pas prévu de l’argent pour continuer les travaux ni pour réhabiliter le marché central de Bujumbura parti en fumée dans la matinée 27 janvier 2013 », se lamente Audace Bizabishaka, président du Sygeco. Pour lui, les victimes ont été délaissées. Se référant aux propos du 2ème vice-président de la République disant que les travaux devaient durer deux mois, M.Bizabishaka déclare qu’une telle autorité devait dire la vérité. Et si les choses ne marchent pas, conseille-t-il, elle devait volontairement donner des explications sur ce retard. Il précise que même l’aide destinée aux commerçants victimes a été orientée dans la construction de ce marché provisoire. Mais, regrette-t-il, ledit marché n’est pas disponible et les victimes ne sont pas assistées.
« Les travaux sont presque terminés »
Face aux inquiétudes des commerçants, Jean Paul Mpawenimana, directeur général de la SETEMU chargé de la construction de ce marché affirme que les travaux touchent presqu’à leur fin. Il ne reste qu’à ériger la clôture, cimenter les allées et les parkings. Une aide de 500.000 dollars est déjà accordée par la Banque de développement (BAD) selon Melchior Simbaruhije, conseil principal et le chargé de la communication à la 2ème vice-présidence. L’étape est à la passation des marchés publics. L’ouverture des enveloppes est prévue ce 28 novembre. Interrogé sur la durée que peut prendre le reste des travaux, il indique que cela dépendra du gagnant dudit marché. Et Jean Paul Mpawenimana estime que cela peut prendre au moins trois mois.
Questionné sur les raisons du retard, Melchior Simbaruhije rappelle que l’incendie du marché central de Bujumbura a été un accident, un imprévu. Ce qui signifie qu’il n’y avait pas de budget prévu pour la construction d’un nouveau marché ni pour la réhabilitation. Il souligne que pour trouver de l’argent, le gouvernement a fait appel à la solidarité nationale. Des contributions ont été d’environ 480 millions de Fbu alors que le coût de construction est estimé à plus de deux milliards de Fbu. Du côté du gouvernement, 800 millions de Fbu a été collecté. Il signale que l’Etat a contribué aussi par l’usage des machines de la Setemu et un comité gouvernemental de suivi a été mis en place et travaille bénévolement.
Pour lui, lors du lancement des travaux, le 2ème président de la République pensait à quelques hangars pour accueillir les victimes de l’incendie dans l’immédiat. Mais au fur du temps, souligne-t-il, le gouvernement a remarqué qu’il faut une infrastructure durable et pouvant avoir 2.500 places. Ce qui a changé le plan initial. M. Melchior évoque aussi le problème des fournisseurs du matériel qui ne respectaient pas scrupuleusement les commandes.
Heureusement, se réjouit-il, beaucoup de commerçants se sont casés dans d’autres marchés de la capitale. Il signale par ailleurs que tous les commerçants ne pourront pas avoir des places dans ce marché provisoire.
Ils vont tout détruire pour construire leurs somptueuses villa. Mais ils oublient une chose: quand le peuple sera à la révolte,tout sera à terre.
Erega nibo bàturiye isoko yahiye. Mushaka bubake iyindi? Harya hari irya sogemac bari bahakeneye abaDD. Pures menteurs.
Pourquoi,vous êtes si naïf ,ces DD nta iza nakimwe bafise,ils sont là,pour la destruction du Burundi ,nayo matora mwibaza ko azoba,ntayazoba,mubona bashobora kwemera gutsindwa bazi ivyo bakoze,buca tuja muyindi transition ,Jewe niko ndabibona
il me semblable que la lenteur et le manque de sérieux sont devenu congénitale au burundais
En tout cas le Burundi n a pas besoin de gens comme vous!!
Uwoyitwika kumwe bagira nabo!!! Ntirikabe, celui qui repond a une injure se montre inferieur.
Tres interressant: « les travaux sont presque termines »…$500.000 de credit alors que « c’est presque termine »? Corruption quand tu nous prends? Tous les commercants ne pourront pas avoir de places, quels sont alors les criteres de selection? Carte DD?
Rien d’étonnant, on va attendre jusqu’à la fin du monde.
L’autre signe de l’impuissance ahurissante du système DD
Umugani wuwavuze ko une autorité de la vice-présidence akwiriye kuvugisha ukuri. Mais je doute fort qu´il peut oser dire la vérité.
En réalité la Construction de ce marché ne terminera pas et surtout pas avant les élections de 2015. Pourquoi j´écris cela est que le marché dit « Chez Siyoni » est en réalité le marché qui appartient au CNDD-FDD. Donc le CNDD- FDD -Gouvernement ne peut pas ouvrir un autre marché qui pourrait mettre fin à ses ressources au marché de Siyoni est donc du parti.
Dans la tête des responsables de cette situation, c´est que » les chiens aboient et la caravane passe ». Bivugira ngo: bareke bavuge, reka bandike, le rouleau du CNDD-FDD ne s´arrêtera pas.
Naciye iruhande y’iryo soko rishasha ndi kumwe n’ umuzungu aje kugendera Uburundi hanyuma amabaza ati: mbe harya hari pépinière? Nanje nti n’ubwambere ndahabona.
Iyo nyishu yawe yagaragaje « ukutabibazwa=irresponsibility=Attitude ya je m’enfous » kuko kwemera ico urico nimwe muntambwe za mbere zogutorera inyishu ibibazo turimwo! Iyo uvuga ukuri warikubiki? Urazi igituma yari abajije icokibazo? uzokwinyegeza kugeza ryari? None ugira uyo « muzungu wawe » akubona wewe ubwaweko uri civilise/riche kurusha igihugu cawe??? Iga kuvuga ukuri, uvugire igihugu n ‘abiwawe bahabombokere, Come on! Turakubabariye hanyuma ntuze usubire!
« Une aide de 500.000 dollars est déjà accordée par la Banque de développement (BAD) »
Ah bon? Et la moitié de cette somme va finir dans la poche de qui, veut dire: dans quelle villa à Sororezo?
Ntibibaho kweli…