Le mouvement de grève entamé par le Syndicat des Travailleurs de Global Port Services Burundi (SYTRAPO), ce 18 novembre, a fait long feu. Une réunion pour concilier les parties en conflit a décidé la reprise des activités.
« J’ai tout perdu, avantages et indemnités avec notre ex-employeur, Exploitation du Port de Bujumbura (EPB). Je ne me laisserai pas faire avec Global Port Services Burundi», s’insurge Venant Bakeka, travailleur pendant plus de 25 ans à l’ex EPB.
Daniel Ntungwanayo, 40 ans d’ancienneté, refuse de tomber dans les travers du passé : « Je ne peux pas travailler sans règlement d’entreprise. Le seul Code du travail ne suffit pas. »
A l’origine du mouvement de grève enclenché ce lundi, le personnel du GPSB revendiquait justement l’absence du règlement d’entreprise, le non paiement des cotisations à l’Institut Nationale pour la Sécurité Sociale (INSS). Soit 17 millions de Fbu pour le quatrième trimestre 2012. Ce personnel réclame également 235.026.616 de Fbu dus au non paiement des indemnités de rupture des contrats avec l’ex EPB.
Une médiation qui rassure
A quelques heures du déclenchement de grève, une équipe s’est constituée pour jouer la médiation. Elle est composée de Ferdinand Sindayigaya, cadre au Service National de Renseignement (SNR), Jean Bosco Nsabumuremyi, assistant au ministère des Transports, Barnabé Nduwamungu, inspecteur principal du Travail et de la sécurité sociale ainsi que Célestin Nsavyimana, président de la FNTT-SI. En collaboration avec la direction générale et les représentants du personnel, il a été conclu que le conseil d’administration se penchera sur la question en rapport avec le règlement, dans une réunion qu’il tiendra le 22 novembre courant. D’ailleurs, cette préoccupation figure à l’ordre du jour.
Ernest Mutunge, 1er secrétaire du Sytrapo, indique que si cette question n’est pas traitée à cette date, il a été convenu qu’une réunion extraordinaire, convoquée par le ministre des Transports, se tiendra.
Le même ministère, poursuit M. Mutunge, s’engage pour que le paiement des cotisations à l’INSS soit effectif avant la fin de l’année 2013.
Quant aux indemnités de rupture de contrat avec l’ancien employeur EPB, Ernest Mutunge précise que la direction générale promet de les remettre au personnel avant la fin de cette année. Le 1er secrétaire du Sytrapo demande que les 192 millions déjà disponibles soient mis sur les comptes du personnel.
Ernest Mutunge est optimiste quant à l’issue favorable de leurs revendications. Si ces engagements ne sont pas honorés dans un délai d’un mois, comme convenu, le 1er secrétaire menace de déclencher une grève pour une durée indéterminée
Eeeeeehhh!!!!!!!!!!!!!!!! Haracariho abantu mu gihugu! Pourvu que la question ne soit pas dictee par les politiques sinon la justiceest toujours une! Chapeau au mediateurs improvises positivement!!!
Ntimwumva rero! Ahari abagabo ntiharwa ibara. Je parie que la question n’allait pas aboutir sans casses s’elle avait été traitée par des responsables de partis politiques.