Certaines entreprises affirment sans ambages qu’elles ne désirent pas que des femmes en âge de procréer fassent partie de leur personnel. Les associations féminines crient à la discrimination.
« Le jour où j’ai commencé à préparer mon mariage, j’ai aussi songé à chercher un autre emploi. Car, je savais que l’orphelinat n’accepte pas des femmes mariées », raconte L.N., une ancienne « maman » (personne qui réalise tous les soins courant de la vie quotidienne des petits au Village d’enfants SOS de Bujumbura). C’est injuste, selon elle, car cette disposition ne figure pas dans le règlement intérieur du village. En plus, elle estime que son état-civil ne pouvait pas l’empêcher d’exercer son travail. « La direction du village avance qu’une fois mariée, une femme ne peut s’occuper en même temps de son foyer et des orphelins, car elle est obligée de passer des nuits au village. » Pour elle, ce motif ne tient pas debout. Par ailleurs, L. N. pense qu’une femme mariée peut mieux jouer le rôle de maman qu’une célibataire.
Cas presque similaire pour Claudine. Elle a été licenciée lorsqu’elle a mis au courant son supérieur hiérarchique, qu’elle était enceinte. La réaction n’a pas tardé. Une lettre lui a été adressée, lui signifiant qu’elle n’est plus la bienvenue : « Il était écrit noir sur blanc et souligné en gras que l’entreprise ne peut pas garder les femmes en âge de procréer» Une lettre qui a mis fin à sept ans de loyaux services. Cela fait quatre ans que cela est arrivé, mais elle n’en revient toujours pas. Des proches lui ont conseillé de porter plainte, mais elle a refusé. « Ce serait comme leur rendre la monnaie de leur pièce », a-t-elle fait remarquer.
« Une maman doit être présente à temps plein »
Ce refus d’embauche des jeunes femmes récemment mariées est réel. Joselyne Kabanyana, assistance sociale de Village d’enfants SOS de Bujumbura, le reconnaît. Elle explique que son établissement crée des familles SOS à l’image des familles naturelles. « Les mamans doivent être des personnes qui s’occupent des orphelins à temps plein. Elles passent des jours et nuits avec eux, comme cela se passe dans d’autres familles », précise-t-elle. Les filles et veuves sont acceptées si, pour celles-ci, leurs derniers nés sont âgés d’au moins 12 ans. Et d’insister : « Une femme mariée, dont les enfants ont aussi atteint le même âge, SOS ne peut pas l’engager à ce service. Car nous estimons qu’elle doit aussi satisfaire les besoins de son mari. Cela est incompatible avec ce travail.»
C’est le cas à l’Ecole St Michel Archange section secondaire. La direction avoue qu’elle n’engage pas cette catégorie de femmes pour « questions pratiques et d’organisation de l’école » : « Avec les congés de maternité et des absences dues aux maladies de leurs petits, on ne peut pas s’en sortir. Car trouver des remplaçants, ce n’est pas facile puisque chacun enseigne, selon sa spécialité. »
C’est pour éviter « ce genre de tracas », que l’école St Michel Archange préfère engage les hommes et les femmes ménopausées, puisque « les autres ont d’autres chats à fouetter». Et de préciser : « Il ne faut pas que les gens se méprennent sur nos intentions ou pensent à la discrimination des femmes. Car il est aussi question de rentabilité du travail dans notre école. »
Ce probleme ne me concerne pas. Ces femmes n’ont qu’a voler des partis pour en devenir patrones. Plus personne ne les derangera. Je suis un exemple probant.
Le code de travail selon l’article 41 al.3 na article 123 birumvikana ko conge de maternite idahemberwa n’umukoresha ahubwo agahembo umukozi ari muri conge aronka gatangwa na « organisme auquel son employeur l’a affiliee ». Donc, mugihe uyo mukoresha ata organisme bakorana ishobora kutanga ako gashahara muri conge (kandi nivyo bigwiriye) urumva biragoye.
Ikindi nama mbaza, none iyo Code de travail iraraba aba sous-statuts n’aba sous-contrats en meme temps ko nzi ko contrat de travail ari amasezerano hagati y’umukozi n’umukoresha gusa?
Mbega iyo code de travail iraraba n’abakozi bo munzu, abakozi bo mu mirima, abakozi b’umuntu nk’umushoferi w’umuntu umwe canke umukozi ukora akanya gato (temps partiel)?
Uko bimeze kose mugihe Capitalisme ariyo itwara isi, ivyo vya justice sociale ntibizobaho kuko muri business baraba amafaranga, ama dollars canke ama euros binjiza ntibaraba ngo naka yavyaye canke ngo aragwaye ngo none tumuhembe adakora, kuko usivye ku kazi muri Capitalisme baca bahamagara uwukora uyo musi canke iyo misi usivye agakora mu kibanza cawe agahembwa aryo nyene wohembwe, umukoresha we ntahomba kandi ntashobora gusohora imishahara ibiri kuri poste imwe. Mu bisanzwe ni Leta itegerezwa gutegekanya kazoza k’abakozi n’abanyagihugu bose, biciye kuri contribution sociale na aide sociale ari naho hava agahembo canke agafashanyo k’umuntu ari muri conge ne maternite.
Mwese ndababaze, umukozi wanyu wo munzu abarerera abana, iyo agiye kwubaka canke iyo avyaye akaduga ruguru akamarayo amezi atatu canke ane, muguma mumuhemba kandi atakiriko arabakorera? none abana banyu ntimuca mubaronderera uwundi abarera?
Ako kari akarorero kerekana ko muri Capitalisme na business nta kibabarwe kibaho!
Abakoresha jewe iyo banse gutanga akazi ku mupfasoni yibungenze canke bakamusubiriza, nta kosa baba bafise kuko ico barondera ni inyungu zabo gusa apana guteza imbere abandi.
Business comme politique i n’y a pas de sentiments. C’est maintenant on essaie de revoir si certaines valeurs ethiques peuvent faire bon menage avec le business, mais je vous jure gushika naho yezu azogarukira. Abandika bandike abaharanira agateka ka kiremwa muntu bakenyere zigume mais je vous assure que l’adversaire est de loin loin loin superieur en tous points.
Le ridicule ne tue pas.Voir des employeurs qui osent justifier l’injustifiable nous révèle à quel niveau la société burundaise est en perdition.On ose nargue la loi jusqu’à s’en vanter dans les média. Comment peut on espérer un avenir meilleur dans ces conditions. Ces employeurs oublient qu’aujourd’hui ces femmes pourraient être leur fille, femme ou sœur. Sous d’autres cieux, les personnes qui ont tenu des propos pareilles devraient démissionner de leur fonction.
Engager des femmes dans le secteur public ne cause pas de problème, mais dans le secteur privé il y a souvent manque à gagner. Imaginer que l’entreprise emploie 3 personnes si 2 sont des femmes et tombent enceinte au même moment il faut songer à leur remplacement ou tout simplement à fermer provisoirement votre entreprise. Le problème au Burundi c’est même la fréquence des naissances. J’ai eu à travailler dans une organisation privée qui respectait le congé de maternité mais il y avait une femme qui tombait enceinte chaque année, l’employeur lui a dit d’adopter des mesures planification familiales (elle était une protestante) que sinon elle sera virée.
Au Burundi on chante qu’il y a la démocratie, le respect des droits de l’homme, mais en réalité on a rien de tout ça. On est même moins respectueux des droits de l’homme qu’un pays communiste comme la Chine ou une femme enceinte a droit a un congé de 6 mois, que ce soit dans le secteur public ou privé, l’employeur qui ne s’y conforme pas s’attire de graves ennuis. Oh mon Burundi!!! Imana ikugarukire kuko uracari kure cane!!! Birambabaje kubona dufata nabi abavyeyi bacu, aba dames bacu na bashiki bacu kugeza iyo hose. Honte a tous les dirigeants du Burundi!!!!!!!!
Le Monde est capitaliste, il faut le rendre socialiste !
Le Capitalisme, c’est le pauvre qui sert le Riche, le Riche qui exploite le Pauvre. C’est aussi le creusement des inégalités sociales. C’est aussi la discrimination. TOUT CELA au nom de la recherche du RENDEMENT, de la poursuite du PLUS GROS BENEFICE A MOINDRE COUT : la fameuse efficience. Le Capitalisme; sa régulation n’est pas facile. Vous conviendrez tout de même qu’une enseignante enceinte et à terme en avril, c’est très délicat pour l’école. Imaginez alors si vous avez trois femmes et trois classes de 6e/9e d’une même école et ont décidé d’avoir des enfants au même moment comme elles ont l’habitude de s’influencer. C’est là que doit intervenir le social[isme] = la contribution collective et solidaire de la société, l’humanité.
J’ai mis la main sur la bouche en lisant cet article et les justifications fournies pour ce genre de comportement. L’entreprise est d’abord sociale ( promouvant les valeurs humaines) avant d’être capitaliste( recherche effrénée du gain). le titre de l’article est évocateur: bcp de travail dans le domaine. mais dans une nation où ses citoyens sont moins informés sur leurs droits, c’est un double travail. les cas pareil de discrimination devaient être portés devant la justice, et l’inspecteur du travail, que fait il?
Soyons aumoins logiques. Dans un établissement privé , l’Etat n’apporte aucune assistance ! Ce qui veut dire que le fonctionnement de ces établissement peut être perturbé par les congés pré ou postnataux. Où l’établissement trouverait ces moyens de payer un remplaçant? En principe, l’Etat devrait appuyer ce secteur privé, sinon il ne faut pas crier à la discrimination! C’est un problème de moyens financier, faut-il dire la vérité!
Pour vous le job c’est uniquement la course effrénée vers le profit illimités en oubliant le côté social? Oui ,il y a discrimination contrairement à ce que vous avancez. Et si demain les employeurs privés se mettaient à faire des test médicaux aux candidats à l’emploi, êtes-vous sur que vous serez retenus. Vous en faites combien par an?
J’ai honte de la direction de cette école qui porte le nom d’un saint (St Michel Archange) et qui n’engage pas des femmes pour une raison farfelue de rentabilité du travail! Partout dans le monde, les enseignantes sont sont plus nombreuses que les enseignants. Est-ce un hasard? Non! C’est suite à leur efficacité. Moi personnellement (je suis un homme marié, cadre de banque), à l’école secondaire j’ai eu en grande majorité des professeurs femmes et cela n’a pas empêché que je sois brillant à l’université et maintenant au travail depuis plusieurs années. Allez me parler de rentabilité du travail! Discrimination machiste quand tu nous tiens!
Mr. Gezaho, hariho ivyo duhuza hamwe n’ivyo tudahuza. Kuvyo duhuza, ni uko mu bigisha bo mu mashure matomato abakenyezi aribo benshi ku bagabo. Mais, soyons logiques! Dans le monde capitaliste, seuls les interets et le rendement comptent, pas de sentiments du social. Mu bikorera utwabo, Leta ntaco ibaha, nta contribution a la caisse social ibaho, none bokura hehe amahera yo guhemba uwutari ku kazi?
None mw’ibanki ukoramwo ko uvuze ngo uri un cadre d’une banque, umuntu afita conge annuel ahembegwa ingana gute? afita conge prenatal na postnatal ahemberwa ingana gute? umuntu arwaye canke arwaje asiba imisi yose ashaka akaguma ahembwa? Uwamusubiriye ku kazi nawe ahemwe ntiwumva ko umukoresha aba asohoye salaire zibiri kuri poste imwe? (ariko amabanki yo ntaco atudugirizako ama interets uko ashatse).
Jewe mwese munyishure, ninde arakoresha umukozi wo munzu arera abana (bamwe twita abayaya) hanyuma arongowe canke atwaye inda akaguma amukoresha? canke iyo aduze ruguru kuvyarirayo akamarayo amezi atatu canke ane, uyo muyaya aguma ahemwa kandi atariko arakurerera umwana?
Ivya vya discrimination, ingo basha tubirabe duhereye mu rugo iwacu niho twokwumva ko dans le monde capitaliste, umuntu araba ico yinjiza ntaraba isura canke igitsina c’abakozi akoresha!
Il est malvenu de parler de sa propre brillance.
Refuser d’engager une personne ayant des compétences dans le domaine concerné en basant ce refus sur d’autres considérations non professionnelles cela est purement et simplement une discrimination.
Il est vrai que certaines familles ont une part de responsabilité car certaines femmes sont en congé de maternité presque chaque année et pour un pays pauvres comme le notre ou les seules compagnies ou sociétés capables de donner du travail zigoyagoya kuko zitunguka bikwiye ca devient à la fin très compliqué de tenir.
Mais la solution si iyo kubuza yuko abantu bavyara par contre d’autres stratégies ou mesures dissuasives peuvent être prises atari kubuza radicalement abapfasoni kuvyara.
Akarororero dans le contrat hashobora kujamwo yuko umugore agiye muri congé de maternité deux ans de suite la deuxième année itaba un congé payé agahabwa son suppléant au lieu de leur refuser le droit de travailler.
Sinon mu misi iza uwavyaye ntibazomwibarutsa par contre azobinyegeza canke bamuvume; tuzoba turiko tuja he?