Les aide-chauffeurs ont du mal à trouver les 20 Fbu restants à remettre aux passagers obligés de payer 400 Fbu au lieu des 380 Fbu fixés dernièrement.
Il s’agit là du nouveau tarif du ticket de transport en commun en mairie de Bujumbura suite à la hausse du prix du carburant.
Les billets de 20 Fbu et les pièces de 10 Fbu sont depuis des années introuvables.
Pour les chauffeurs rencontrés ce lundi 22 janvier au parking des bus vers les quartiers nord de la capitale, ces billets de 20 Fbu sont devenus une véritable pomme de discorde. «C’est un sujet de querelle. Ils sont obligés de payer 400 Fbu», confie un chauffeur rencontré sur place.
Et de soutenir que leur travail devient une source de tension quotidienne avec les clients : «Faute de la petite monnaie, certains passagers veulent continuer à payer 350 Fbu». Avant de demander que le prix soit revu à 400Fbu. Car explique-t-il, l’échange devient un casse-tête.
Les passagers interpellent les autorités. Celles-ci doivent mettre en circulation des billets de 20 Fbu : «Elles ont créé un besoin et elles doivent trouver une solution», insiste un jeune qui a requis l’anonymat.
De son côté, le secrétaire général de l’Association des transporteurs du Burundi (Atrabu), Charles Ntirampeba, en appelle au respect du montant fixé. D’après lui, les billets d’échange sont disponibles : «Il faut que les chauffeurs aillent s’en procurer à la Banque centrale».
Petites coupures alors que nous allons vers des billets de 1 million a cause de l’inflation!?
Ce n’est rien que les spéculations des chauffeurs. Ils savent que beaucoup de passager ne vont pas réclamer 20F. Pourquoi ils n’abondonnent pas les 30F et faire payer 350 comme d’habitute, plutôt 400fb.
les chauffeurs n’iront chercher la petite monai à la banque car c’est à eux que ça profite, ils le font expressément