«Le prix de transport par bus en mairie de Bujumbura passe de 380 BIF à 400 BIF», lit-on dans le communiqué conjoint du gouvernement et des représentants des transporteurs sorti ce jeudi 9 août, à la veille de la hausse du prix du carburant.
Des tarifs pour les quartiers périphériques ont augmenté de 5%. Ces derniers sont Carama, Kiriri, Ruziba, Maramvya, Mirango-Rond-point, Kamesa, Rubirizi et Buterere.
Le même communiqué souligne que la hausse pour le transport vers l’intérieur du pays ne doit pas dépasser 5%. Cela compte aussi bien pour les personnes que pour les marchandises.
Pour Charles Ntimpirangiza, secrétaire général de l’Association des transporteurs du Burundi (Atrabu), cette hausse ne tient pas en considération leurs doléances. Il souligne que leur travail n’exige pas seulement du carburant : «Nous avons aussi besoin de pièces de rechange, du vidange et graissage, des pneus, etc».
Selon lui, la hausse du carburant les affecte doublement : « C’est à la pompe d’une part et aux autres services connexes à notre travail de transport en commun d’autre part». Il parle de la nécessité d’une étude sur l’impact de la hausse du carburant sur leur travail.
Autrement, le gouvernement devrait subventionner le secteur des transports en commun. Car, explique-t-il, il le considère visiblement non pas comme un secteur commercial mais comme relevant du domaine social.