Tous les véhicules de type «Probox» et «station» qui font le transport rémunéré vers l’intérieur du pays doivent être frappés d’une ceinture noire.
Les véhicules qui ne disposent pas de cette ceinture sont saisis par la police routière depuis lundi 16 juillet, se lamentent les usagers rencontrés ce mercredi 18 juillet au parking dit « Cotebu ». Ils dénoncent une mesure arbitraire : «La police saisit nos véhicules alors que la mesure ne nous a pas été communiquée».
Ces conducteurs ne voient pas la plus-value de cette ceinture. «Nous avions jusque-là des autocollants sur nos véhicules. Ils suffisaient pour distinguer ceux de la circulation urbaine et ceux qui vont à l’intérieur».
En outre, ils déplorent la durabilité de ces ceintures. «Il suffit que nos véhicules soient au lavage deux ou trois fois pour que cette ceinture s’efface», s’indigne l’un d’eux.
Ils insistent sur la communication à chaque fois que les autorités veulent prendre une mesure qui les concerne. En plus, ces conducteurs exigent que la peinture à base de laquelle l’on peint la ceinture soit d’une matière durable. «Autrement, nous n’aurions pas d’argent pour nous en acquitter si par exemple nous devions la mettre une fois le mois».
Pour Roger Bankibigwira, commissaire de la Police de sécurité routière (PSR), ceux qui décrient cette mesure sont des irréguliers. D’après lui, il ne s’agit pas d’une nouvelle mesure : «Comment dénonceraient-ils aujourd’hui une mesure dont ils sont au courant depuis longtemps?». Il parle d’une vérification stricte au niveau de la Police.
M. Bankibigwira souligne que les véhicules de la mairie doivent être frappés d’une peinture blanche ou grise. Ceux de l’intérieur du pays doivent avoir un autocollant de l’agence dont ils dépendent et une ceinture noire.
Quant aux grognes en rapport avec la durabilité de la ceinture, ce commissaire de police recommande aux conducteurs de se confier à la direction des transports intérieurs : «Sinon, à la police, nous vérifions s’ils sont en ordre, c’est tout».