A quelques jours de la fin du premier trimestre, écoles et élèves ont du mal à s’adapter au système de l’école fondamentale. Certaines salles de classe sont encore en construction et les élèves étudient dans de dures effroyables. Reportage à Ruyigi.
Il est 10 heures à l’Ecole primaire Gasanda I dans la commune de Ruyigi. Les élèves de la 7ème année sont en classe. Disons que l’enseignante parle dans le vide car ses élèves semblent être ailleurs. Un vacarme assourdissant règne dans la salle. Certains s’interpellent à tout bout de champ, d’autres discutent avec leurs copains de la 6ème année agglutinés aux fenêtres sans vitre. A l’aise, un autre élève se lève pour appeler un ami se trouvant sur la route qui passe près de l’école. L’enseignante tente d’imposer le silence. Après de vaines tentatives, elle jette l’éponge. Elle continue son cours comme si de rien n’était.
«Aujourd’hui, ils sont calmes », souligne Théopiste Irambona, directrice de l’E.P Gasanda I. Il y a quelques jours, poursuit-elle, les enfants ne se présentaient même plus en classe. «Il a fallu que les parents viennent leur donner une fessée à l’école pour qu’ils se calment.»
«Pas besoin de fournir de gros efforts car nous allons tous réussir», indique un élève. «C’est ce qu’on nous a dit», renchérit un autre. D’après un enseignant de l’E.P Sanzu, ce sont des affirmations qui circulent et les élèves croient dur comme fer que c’est vrai. «Il faut une sensibilisation dans les écoles car nous risquons d’avoir des problèmes à l’avenir.»
Certains s’en sortent mais des soucis ne manquent pas
Cet enseignant affirme qu’à son école, la transition est en passe d’être réussie. Mis à part un manque de matériels didactiques. Selon lui, les livres sont insuffisants. Impossible d’enseigner l’histoire ou la géographie sans carte. Si tu es malin, indique-t-il, tu les emprunte ailleurs. Le Swahili, on n’en parle pas. A l’E.P Gasanda I, les élèves indiquent qu’ils n’ont pas encore commencé l’apprentissage de cette langue. Ce professeur estime aussi que les élèves n’étudient pas dans les mêmes conditions. Selon lui, les lycées ou les collèges communaux sont mieux loties dans la mesure où elles ont des encadreurs qui suivent les élèves dans l’après-midi. Ce qui n’est pas le cas des 7èmes rattachées aux écoles primaires. «Il faut aussi trouver des encadreurs pour ces élèves.»
A l’E.P Gasanda I, certaines salles n’ont pas de fenêtre. Le froid, le vent, la pluie, les élèves indiquent que c’est insupportable. Quand il pleut, les cours sont suspendus. A l’E.P Gasanda II, la salle de classe prévue n’est pas encore finie. L’école a emprunté une salle au Lycée Nyamutobo. Selon Théopiste Irambona, les parents sont réticents à contribuer. «Je me demande où on va trouver les moyens pour construire la salle pour la 8ème année.», s’interroge-t-elle avec un regard lointain.
La province est à 58,6% pour la construction des salles de classe
Sur 527 salles de classe qui devraient être construites pour l’école fondamentale dans toute la province, seules 309 sont achevées ou sont sur le point de l’être. «De ces 309 salles de classe (voir tableau), certaines sont achevées, d’autres attendent d’être couvertes mais la plupart sont encore au niveau de la fondation.», précise Guillaume Kwizera, directeur provincial de l’enseignement (DPE).
D’après lui, la principale préoccupation reste le manque de matériels de construction notamment les tôles, le ciment, les portes et les fenêtres. «Toutes les écoles ont ce problème.» Pour pouvoir résoudre ce problème, Guillaume Kwizera fait savoir que sa direction adresse une demande chaque mois au ministère chargé de l’enseignement primaire et secondaire et à l’administration. «Les constructions risquent de s’effondrer si cette aide tarde à venir.» Toutefois, le DPE souligne que le Fond commun pour l’éducation (FCE) a promis de construire 9 salles de classe dans chaque commune.
Afin de «caser» tous les élèves de la 7ème, car certaines écoles n’ont pas pu construire une salle, le DPE indique qu’ils ont essayer de les dispatcher dans différents collèges communaux ou écoles primaires qui ont pu terminer à temps la construction. Le seul bémol, ce sont les effectifs élevés dans les classes. 80 à 90 élèves. De plus, le rapatriement des Burundais de la Tanzanie n’est pas venu pour arranger les choses. «On s’est retrouvé avec 6584 élèves au lieu de 4533.» Du coup, la DPE est confronté à une insuffisance de livres des élèves. Trois ou quatre enfants se partagent un même livre. Pour ceux des enseignants, poursuit-il, ils font des photocopies.
Guillaume Kwizera demande au gouvernement et au FONIC de disponibiliser dans les plus brefs délais les matériel avant que les constructions ne s’effondrer. Au ministère ayant l’enseignement dans ses attributions de distribuer d’autres livres.
Mes chers compatriotes,pouvez-vous me dire un seul programme réalisé par ce gvrt?Mis à part safisha,corruption,amavoka,construction des stades et bientôt kworora za mujeri.
L’histoire du Burundi retiendra qu’il y a eu un groupe de bagabo qui avait toutes les chances et opportunités de gouverner et rester au pouvoir pendant des décenies mais qui a tout gâché par son amateurisme et incompétence qui frôle avec une déficience intellectuelle
Akana kamwe(gatoya kabisa)kambwiye ngo bavuye kwishure bababwira ko bariko baforoma aba DD. Nca ndakabwira ko bakabeshe nikakura kazoja mumugambwe gashaka. Nako gati; « Oya si umugambwe bavuga ngo tuzoba les Derniers des Débiles. Numiwe aho ubona ingorane ni nyishi aha mu gihugu, nibaza uwo mwana umwete agira mwishure bamubwiye ko azoba debile’
HAHAHAHAHA Merci de la blague, ndatwenze nduma.
« uno musi batekereje » baramuriye umutima uwo muyobozi. uruhigi rwarahundukiye
Fabrice Manirakiza,
Merci de ce reportage. Est-ce possible de le faire systématiquement dans toutes le pays pour avoir un état des lieux de cette réforme au cours de ce premier trimestre. Ce reportage confirme ivyo Professeur Libérat Ntibashirakandi yanditse le 28/08/2013 dans son article publié sur plusieurs sites burundais: http://burundi.news.free.fr/actualites/enseignementbaseliberat.pdf
Birababaje kubona abategetsi batwara bashira imbere ineza yabo gusa ntibiyumvire abanyagihugu! Birababajije kubona abategetsi batumviriza abahanura nka Libérat n’abandi. Kubera iki batokwibita agashi ngo bakosore? Urwandiko rwa Ntibashirakandi rurimwo intererano nyinshi kandi zirashe kuri ico kibazo, kubera iki batobishira mu ngiro? Ikindi kibabaje nukubona incabwenge z’abarundi ziguma hanze zikubaka ibindi bihugu mu Burundi hakaja abonona badatahura ivyo bakora. Nka Ministre Rose Gahiru yarakwiye kuja kuvura kuko nkuko yavyivugiye muri conférence de presse, ikibazo kijanye n’inyigisho n’indero ntabumenyi abifitiye.
Président Nkurunziza nawe yarakwiye kwikebuka agashiraho politike yogutahukana incabwenge ziri hanze kygira baze gufasha kubaka Uburundi.
Ndangije nkeza Imboneza Libérat ku ntererano adahengeshanya munyandiko ziwe gufasha igihugu camwibarutse. Il mérite franchement des honneurs, yitanga agata umwanya yo kwandika plus de 25 pages! Bravo franchement, uritera agateka n’umuryango wawe, n’Uburundi bwakwibarutse.
c’est la Nyakurisation de l’enseignement entrepris par Pasteur Nkurunziza et ses acolytes.
yaco muba mwama mugaya gusa , uburundi gusa nibwo butari bwatangure uwo mugambi mukarere
« «Pas besoin de fournir de gros efforts car nous allons tous réussir», indique un élève. «C’est ce qu’on nous a dit», renchérit un autre. D’après un enseignant de l’E.P Sanzu, ce sont des affirmations qui circulent et les élèves croient dur comme fer que c’est vrai. » Voilà c’est dit : C’est ce qu’on nous a dit !!!!! Faisons attention à ce que nous disons chers amis !!! Qui peut croire qu’on peut progresser sans travailler ? BUHENDWA. Dans quelle école sont les enfants de nos dirigeants ?