Plus de 527 femmes et filles mineurs seraient tombées dans les mailles du filet du trafic humain en 2017, a déclaré Prime Mbarubukeye, président de l’Observatoire nationale de lutte contre la criminalité transnationale (ONLCT où est ton frère ?). C’était ce lundi 5 mars lors de la présentation d’un rapport annuel de cette organisation sur l’état de la «traite de la personne humaine» au Burundi.
Cet activiste des droits de l’Homme rappelle que les pays destinataires sont l’Oman, l’Arabie Saoudite, le Liban et le Koweït. Et d’expliquer ce phénomène entre autres par la crise sociopolitique, la pauvreté, la dépravation des mœurs, la recherche démesurée de la richesse et l’infidélité entre conjoints.
En outre, M. Mbarubukeye indique les axes par lesquels les victimes gagnent les pays de destination. Notamment, les axes Buja-Muyinga-Kobero-Tanzanie-Oman, Bujumbura-Muyinga-Kobero-Kampala-Oman, Bujumbura-Kayanza-Kanyaru-Rwanda-RDC-Goma-Kampala-Nairobi-Oman. Sans oublier l’axe Bujumbura-Cibitoke-Ruhwa-RDC-Goma-Oman/Arabie Saoudite.
Le Burundi dispose depuis 2014 d’une loi de prévention et de répression de la traite des personnes et de la protection des victimes de ce crime.
Quel sorte de pays qui vend ses enfants ? Impensable, incomprehensible !!. C’est la honte, la peur et la frustration. Nos enfants sont vendus comme des marchandises. Notre pays est maudit.
Banza mukure ubukene mugihugu imbere yuko muvuga ibindi
500 personnes, c’est trop!