La police ougandaise a arrêté la semaine dernière 29 filles et jeunes femmes burundaises en transit dans ce pays pour se rendre dans les pays du Golfe. L’Observatoire national de lutte contre la criminalité transnationale (ONLCT) parle de 105 femmes victimes de trafic humain dans les trois derniers mois.
Selon la police ougandaise, 29 femmes et filles burundaises ont été arrêtées à Kampala. D’après Charles Twiine, porte-parole de la direction des enquêtes criminelles et du renseignement, ces femmes étaient en transit pour les pays du Golfe.
Contacté, le porte-parole du ministère chargé de la Sécurité publique, Pierre Nkurikiye, indique que le gouvernement burundais n’est pas encore au courant de cette information. Selon lui, les services de sécurité des deux pays n’ont pas encore communiqué sur ces arrestations.
L’Observatoire de lutte contre la criminalité, ONLCT, Où est ton frère, confirme l’arrestation de ces 29 jeunes filles burundaises en Ouganda.
Il fait savoir que 105 femmes ont été victimes du trafic humain vers les pays du Golfe au courant de ces trois premiers mois de l’année.
Et de préciser que 101 d’entre elles, sont les jeunes filles et femmes appréhendées dans le quartier Buterere en décembre dernier.
«16 femmes et filles burundaises ont été appréhendées par la police tanzanienne dans une maison de passage dans une localité nommée Kahama et 89 autres ont été remises par le gouvernement kenyan le 26 mars dernier », fait savoir Prime Mbarubukeye, le représentant légal de l’ONLCT.
Même si cette organisation salue le pas déjà franchi en matière de lutte contre la traite des personnes, elle demande au gouvernement de mettre en place une commission de suivi au quotidien de la problématique de la traite humaine au Burundi.
« Nous trouvons que toutes les bonnes initiatives menées par les différents intervenants en la matière sont des actions disparates dont la pérennité laisse à désirer », s’inquiète-t-il.
Signalons que cinq personnes suspectées dans le trafic de ces 29 jeunes filles et femmes burundaises ont été arrêtées.
Peut-être il faudrait organiser cette migration de mains d’œuvre.
Se servir des accords bilatéraux pour garantir le traitement des migrants entre le Burundi et le pays d’accueil.
Voir ci-dessous
https://youtu.be/EicLUsFIH6o
Depuis le 20 mars 2021, le Salaire minimum non discriminatoire est entré en vigueur au Qatar y compris les migrants.
https://youtu.be/8-eOUJWl7gQ
Peut-être il faudrait organiser cette migration de mains d’œuvre.
Se servir des accords bilatéraux pour garantir le traitement des migrants entre le Burundi et le pays d’accueil.
Voir ci-dessous
https://youtu.be/EicLUsFIH6o
Depuis le 20 mars 2021, le Salaire minimum non discriminatoire est entré en vigueur au Qatar y compris les migrants.
https://youtu.be/8-eOUJWl7gQ
Nous avons souvent le tort d’aller vite en besogne sur base des « on-dit » ou des commérages. Il serait donc mieux que:
-avant de qualifier de trafic d’êtres humains, que les enquêtes fassent connaître les éléments probants.
-est-ce la recherche d’emplois accessibles par des peu qualifiées et plus rémunérés qu’au Burundi ? Alors
-si des services hotesses de maisons sont demandés, vaut mieux une organisation officiellement connue avec un NIF pour le placement de ce genre de personnel de maison. Avec une charte, des droits des employées, des obligations des futurs employeurs et un retour organisé.