Des ananas, des pommes, des oranges, des mangues… sont produits par Jésus-Marie Ntinanirwa, un ancien journaliste reconverti en arboriculteur.
Sur la colline Rutoke, commune et province Muyinga, Jésus-Marie possède aujourd’hui une propriété de 6,5 hectares. Une aventure entreprise en 2007, quatre ans après son retour d’exil en Tanzanie. « Là-bas, j’ai travaillé dans une dizaine d’ONG qui s’intéressaient au domaine agricole.» Ce qui lui a permis d’avoir 1 million de Fbu pour acheter une propriété de 2 hectares à son arrivée au pays. Et le labour lui a coûté 5 millions de Fbu. « J’ai planté des ananas. Je passais plusieurs heures dans mon champ qui était devenu mon bureau.»
Par la suite, il a été engagé dans l’ONG IRC. Entretemps, son champ commençait à donner des résultats, trois ans après. « Le revenu mensuel était d’un million de Fbu. » Pour être plus efficace, il s’est lancé dans la formation en informatique et la recherche. Une occasion de faire des consultances afin de trouver les moyens financiers pour booster son entreprise.
Avec le consentement de sa femme, il a rajouté à sa propriété 4.5 hectares. Le coût des investissements se porte alors à 25 millions de Fbu. « Après avoir agrandi ma propriété, je gagne facilement trois millions de Fbu par mois.»
En 2013, cet ancien de la radio Kwizera en Tanzanie (2000-2002) et directeur-adjoint de la Radio Maria Burundi décide de se consacrer uniquement à son champ.
Outre des ananas, on y trouve des orangers, des manguiers, des citronniers, des pommiers, des jacquiers, etc. Une dizaine de femmes et de jeunes filles font la cueillette. Des hommes font l’entretien en enlevant les mauvaises herbes et les branchages de trop. Il évalue le coût de l’entretien à 500 mille Fbu par mois.
Innovateur
Dans sa propriété, il compte 200 manguiers de variété « quinta ». Après avoir découvert les vertus des pommes par des recherches sur internet, il possède aujourd’hui une centaine de pommiers. Il fait savoir que ces fruits sont très riches en antioxydants, en vitamine C et contiennent peu de sucre.
Dans la propriété parentale, à Rutoke, cet arboriculteur a fait la multiplication des oliviers importés d’Italie, il y a huit mois. Et dans sa pépinière, on y trouve plus de 200 plants de papayers qu’il compte bientôt planter dans sa bananeraie. Cette dernière est un site d’expérimentation et de multiplication de petits bananiers appelés communément « utumaramasenge ».
Militant d’un parti qu’il ne veut pas citer, ce quinquagénaire reconnaît qu’il a été membre du conseil communal de Muyinga. Mais il s’est petit à petit éloigné de la politique.
Ses produits sont écoulés, en grande partie vers la Tanzanie tandis que le reste est consommé localement. Et par an, il produit 165 tonnes d’ananas soit trois camionnettes par semaine, confie-t-il. Pour les pommes, la production est écoulée localement. Son rêve est de construire une entreprise de fabrication d’un vin mixte composé de ces différents fruits.
Bonjour,
Je souhaite vivement entrer en contact avec M. Jésus- Marie Ntinanirwa car son expérience agricole m’intéresse beaucoup.
Cordialement.
Voici qlq’un qui pense comme moi, ça deux ans que j’ai essayé d’amener les semences mais les personnes que je laisse ces semences ne fond pas le job de les entretenir comme je les ai dit, et tous le temps ça secher avant de grandir. Mais je sais que cette année , ça serait une année de réussir. car je vais rester jusqu’à mise en terre.
@Kagabo
« Voici qlq’un qui pense comme moi… »
Plus modeste que vous on meurt!
Un modèle à saluer
UN EXEMPLE A SUIVRE. MERCI A IWACU
Uyo murimyi arakwiye kubera akarorero abandi. Inkuru nkizo zoza zimenyekanishwa kuko zituma abatari bake barahura ubwenge kandi bitaho ivyiterambere.
courage mon frere.Merci à iwacu de l’article