La première promotion de la réforme BMD est sortie en 2015. Mais les diplômes ne sont toujours pas disponibles, six ans après l’instauration de la réforme en 2012. Au grand dam des étudiants.
Sur le point d’être renvoyés de leurs établissements, difficile de décrocher un emploi… Des lauréats du système baccalauréat-master-doctorat(BMD) affirment que des opportunités importantes leur filent entre les doigts faute de diplôme.
C.I. est un lauréat de la première promotion à l’Université du Lac Tanganyika. Il a terminé son cursus en 2016. Il cherche l’inscription en master dans une université en Ouganda. Mais sa demande a été rejetée faute de diplôme de baccalauréat. Il a tenté, avec succès, sur un autre établissement avec son attestation de réussite. A condition de présenter son diplôme dans les plus brefs délais.
Sous pression et menace d’annuler son inscription avec le risque de perdre les frais académiques des deux semestres, il a en vain maintes fois réclamé son diplôme. « Ils ne sont pas disponibles », lui-a-t-on rétorqué. « Je ne sais pas le sort qui m’est réservé. Je fais, pour le moment, figure d’exception ».
« Très dommage, incompréhensible »… Quelques autres lauréats rencontrés sont dépassés. « C’est très dommage de devoir attendre plusieurs années pour avoir un document que nous méritons. » Surtout qu’il permet de trouver un « gagne-pain ».
Certains lauréats avaient déjà retiré le « faux »diplôme. Mais à partir d’un certain moment, les universités ont suspendu leur délivrance sur ordre du ministère de l’Education. Ils ont appelés ceux qui les avaient déjà retirés à les retourner soi-disant qu’ils sont « incomplets ».
Les lauréats des universités privés disent avoir payé 50 mille Fbu pour retirer le diplôme. Ils se demandent désespérément s’ils devront encore payer pour récupérer « le vrai ».
Un nouveau spécimen de diplôme
Interrogé, le directeur général a.i de l’enseignement supérieur, Donatien Muryango, affirme que la Commission nationale de l’enseignement supérieure (Cnes) vient d’instaurer un nouvel exemplaire du diplôme de baccalauréat. Ce dernier a la même valeur que le diplôme de licence. Décision prise vers la fin de l’année 2017.
En outre, il signale que le nouveau diplôme doit être entériné, c’est-à-dire comprendre des éléments qui attestent que le diplôme est attribué légalement.
D’après M. Muryango, le nouveau spécimen reconnaît que l’étudiant a suivi tous les 180 crédits exigés lors du cursus. Il précise, en outre, le numéro de l’ordonnance ministérielle qui reconnaît l’agrément du programme ou la filière suivie par le diplômé.
« Les étudiants deviennent de plus en plus nombreux. Cela prend donc du temps. Ce responsable du ministère de l’Education fait savoir que l’entérinement a commencé il y a environ deux semaines. La Cnes étudie les diplômes, université par université.
M. Muryango rappelle que tous les étudiants sont sommés de retourner les anciens diplômes sur leurs établissements pour qu’ils soient adaptés au nouveau format. Et de prévenir que celui qui ne le fait pas se retrouvera avec un diplôme invalide.
Le recteur de l’Université Lumière de Bujumbura, Déo Nimpagaritse, estime que les étudiants qui avaient déjà retiré les diplômes devront encore payer pour le nouveau. « Ce n’est pas la faute à l’université, la décision est tombée tard ». Et de conclure : « L’on dépense pour commander les papiers en carton.
Qui supportera ces charges s’ils ne payent pas ? »
Mon homologue Gacece et Ayahu plus Znk et Diamant et cie, qu’est-ce qui manque pour que ces etudiants aient leurs diplomes? Le systeme a ete initie par le gouvernement cheri n’est-ce pas? On ne va pas blamer les anciens regimes, l’opposition, le rwanda, l’ue, etc. Est-ce correct ce que je dis?
Twikebuke vyarenze inkombe
None habuze iki?????????????