A côté de la plainte de ces deux organes français déposée ce lundi 19 octobre auprès du procureur général de la République à la Cour suprême, il y a une plainte de leur correspondant torturé par les agents du SNR.
C’était le 2 août alors que ce journaliste tentait de couvrir l’attentat qui a coûté la vie à l’ancien patron des services secrets, Adolphe Nshimirimana.
Bien que le Chef de l’Etat ait qualifié cet acte d’inacceptable et demandé que des enquêtes soient diligentées, cette affaire n’a pas évolué. Le président de le République avait également promis des sanctions contre les responsables de ces mauvais traitements infligés à Esdras Ndikumana.
Dans cette plainte, ces deux organes, de même que leur correspondant, estiment qu’il y a eu violation de la Convention contre la torture et même du Code pénal burundais.
Il est également mentionné dans cette plainte que les poursuites judiciaires promises, se font toujours attendre : «L’identification des responsables ne devrait poser aucune difficulté, vu que cette séance de torture a eu lieu en plein jour dans les locaux du SNR.»
Au moins Esdras Ndikumana a avoué sur France 24 que le Burundi était le premier en Afrique en matière de la liberté d’expression. Des journalistes mal intentionnés ont souillé la sauce en dépassant les limites du journalisme. Est ce que la liberté autorise les gens à insulter les autorités du pays? Souvenez vous des chansons d’insultes des chanteurs burundais déculturés. Iyo namenya iza mu nyuma.
Même si la patate est douce, il te faut de l’eau pour l’avaler après l’avoir mise sous l’effet de la chaleur.
Nta mukuru w’igihugu ndabona yihangana nka Peter.
L’Etat a des obligations légales en vertu du droit international des droits humains à respecter, protéger et satisfaire les droits humains. En matière de torture, l’état du Burundi est partie à la convention contre la torture, ratifiée par le Burundi au 8 février 1993 et entrée en vigueur au 20 mars 1993 (Ceci est une leçon gratuite aux dirigeants de ce pays, qui parmi eux, il y en qui ignorent la position du Burundi par rapport au droit international des droits de l’Homme). En ce qui concerne le cas de torture du journaliste Esdras NDIKUMANA et d’autres cas, la justice burundaise a eu toujours tendance à fuir ces trois responsabilités, en particulier la responsabilité de prendre des actions punitives contre les auteurs (policiers, SNR, militaires, administratifs, ou autres citoyens protégés) de la torture.
La justice burundaise continue à ternir son image et l’image du Burundi au niveau des citoyens, de la sous-région, de la région et au niveau du monde entier. A quoi sert la politique d’éducation civique tant chanté par Pierre NK étant donné qu’il a été incapable de rendre une justice juste aux victimes de différentes violations depuis 10 ans qu’il est au pouvoir. Ou est-il la citoyenneté dans ses actes. Mr Pierre NK, voici ce que signifie citoyenneté :
o Civilité – attitude de respect, à la fois à l’égard des autres citoyens (ex : politesse), mais aussi à l’égard des bâtiments et lieux de l’espace public. Ou est-ce que vous en êtes par rapport à la poursuite judiciaire de ceux qui ont incendié les radios ; saccagé l’hôpital BUMEREC ; tué Ernest MANIRUMVA ; les Sœurs Italiens ; torturé KADEGE, NDAYIZEYE et maintenant Esdras NDIKUMANA et beaucoup d’autres; etc ??? Appeler tes concitoyens les Mujeri, est-ce que c’est de la politesse ????!!!!!!
o Civisme – il consiste à respecter et à faire respecter les lois et les règles en vigueur, mais aussi à avoir conscience de ses devoirs envers la société. Est-ce qu’en briguant un troisième mandat par violation de l’accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation des Burundais et la Constitution, vous avez agi pour que l’intérêt de la nation burundaise l’emporte sur tes intérêts personnels ?
o Solidarité – attitude d’ouverture aux autres qui illustre le principe républicain de fraternité. C’est un sentiment qui dépasse l’égo, qui rassemble plusieurs « moi » pour faire un « nous ». Est-ce que refuser le dialogue inclusif a quelque chose à avoir avec l’idée que tous les hommes sont frères ?
Au regard de vos actes, ou se trouve la christianité que vous chantez?
Vu ce qui se passe et ce qui est dit par les dirigeants actuels du Burundi, il est évident que les gens au pouvoir n’ont jamais quitté les idées et la vie de la forêt.
Arrêtez !!!!!!!
Il est grand temps que la justice se ressaisisse et qu’une justice juste soit rendue à tous ces victimes.
Liberté
Je ne banalise pas les violences subies par ce journaliste mais à l’entendre sur France 24 de ce lundi, il en rajoutait dans « du kirundi franciser » pour la circonstance…du genre » baramfashe, banyaka ivyuma nari mfise, baca bantura hasi, hari abategetsi benshi, nta numwe yantabaye…Baca banyuriza mu modokari, banjana mw’i bohoro, barankubita ibibandi, aha ntomworaba, baramvunye urutoko, n’ayandi magufa, hanyuma ngiye kwa muganga, abaganga banteneye udusaho dutanu tw’amaraso…. ».
A-t-il saigné au point de recevoir la transfusion sanguine: 5 poches de sang? Ce qu’a raconté ce Monsieur était à l’image de ce que certains médias veulent que du Burundi: du mal et rien que du mal.
Brutaliser un journaliste est indigne d’un état de droit, et peu importe que le journaliste s’en tire avec ou sans points de suture. Arrêtez de défendre l’indéfendable
Je suis désolé, nous sommes administré par des gens méchants, mais excessivement bêtes.
Toutes les hautes personnalités qui comptent étaient là
Ils ont vu ce qui se passait et ont avalisé cette honte.
Qu y gagnait le Burundi? Bagira bizogarukira ngaho?
Maintenant nous avons un scandale international à gérer.
Shame, shame and Shame
@mpebentwenge
Wibaza ko bizogarukira he? Ico ni icayi!
@Mpebentwenge.
Et moi j’ajouterais:
Et pourtant, si le journaliste BURUNDAIS Esdras Ndikumana avait ete malmene (ET PIRE ENCORE TORTURE) dans l’un de ces pays africains ou il se rend souvent, peut-etre que c’est le Gouvernement burundais meme qui aurait mobiliser la population pour monter au creneau/manifester.
Shame, Shame and Shame again.