L’ACAT-Burundi (Action Chrétienne pour l’Abolition de la Torture) a organisé, les 23 et 24 juin, au restaurant Chez André, deux ateliers de travail avec les organisations de la société civile. L’objectif principal était d’aider la société civile burundaise dans la rédaction d’un rapport alternatif.
Le premier atelier a porté sur la mise en œuvre de la Convention internationale contre la torture au Burundi. Le second a porté sur la rédaction d’un second rapport alternatif sur la mise en œuvre du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques (PIDCP). Ces deux activités ont été organisées grâce au soutien du Centre for Civil and Political Rights (CCPR), et l’aide de la Fédération Internationale de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (FIACAT) qui a envoyé son expert.
Ces deux dernières années, le Burundi a fait l’objet de nombreux examens relatifs à ses engagements internationaux pris devant les comités et le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies. Dans le cadre de l’examen devant le Comité contre la torture, celui-ci a adopté, lors de sa 45ème session de novembre 2010, une liste de questions. Liste à laquelle le gouvernement a répondu, en avril 2012, dans un rapport de l’Etat. Sur la base de ces éléments, les organisations de la société civile ont soumis un rapport alternatif faisant état de points à traiter en vue de l’examen du rapport de l’Etat, qui aura lieu en novembre 2014.
Le Burundi a également soumis, en février 2013, dans le cadre de l’examen par le Comité des Droits de l’Homme sur la mise en œuvre du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques (PIDCP), son deuxième rapport périodique au comité. Après la soumission du rapport par l’Etat burundais, et suite à la présentation d’un rapport par les ONG burundaises, le comité a adopté, en novembre 2013, la liste des points à traiter au cours du prochain examen prévu pour la prochaine session de novembre 2014. « L’objectif principal de ces ateliers est d’accompagner la société civile burundaise dans la rédaction des réponses à la liste des questions soulevées par le comité dans le cadre de l’examen du 2ème rapport périodique de l’Etat burundais », a indiqué Me Armel Niyongere, président de l’ACAT-Burundi.
Pour la FDN oui, mais pour les personnes naturellement brutales (PNB) et la milice de Mr adolphe; il y a encore à faire.
Je pense que la Société politico-ethnique dite Civile n’aura plus rien à dire, les corps souvent accusés que sont la Police, le SNR et la FDN sont devenus experts en droits de l’homme. on a vu beaucoup de formations médiatisées à la TV. Seuls certains jeunes du Cndd-Fdd et MSD sont coupables de certains crimes.