Une campagne de sensibilisation pour la réduction des grossesses, ciblant les écolières et lycéennes, est en cours. Objectif : zéro grossesse.
« 2424 cas de grossesses ont été observés pour l’année scolaire 2014-2015, tandis que, pour l’année précédente, il y en avait 2438 dans 16 provinces étudiées », révèle Janvier Ndayizeye, un agent du Fond des Nations Unies pour La Population (FNUAP).
Il fait savoir que ce sont des écolières et lycéennes de 10 à 24 ans. Depuis 2009-2010, on est passé de 877 cas de grossesses à 2424 en 2014-2015, soit un total, durant ces six années scolaires, de 11 891 filles enceintes.
Le ministère de la Santé, en collaboration avec celui de l’Education et le FNUAP, a lancé une campagne « zéro grossesse à l’école ».
Janvier Ndayizeye souligne que depuis le lancement de cette campagne, les Directeurs Provinciaux de l’Education rivalisent en propositions visant à réduire le nombre de grossesses en milieu scolaire.
Notons que l’on constate une réduction des cas de grossesses pour les années scolaires 2012-2013 à 2014-2015 : 196 cas à 175 sur 100 000 filles inscrites dans toutes les écoles du pays.
Campagne « zéro grossesse à l’école » aux objectifs multiples
Objectifs de cette campagne : intégrer progressivement l’éducation sexuelle complète dans les programmes scolaires, offrir des services de santé sexuelle et reproductive conviviaux aux jeunes, encadrer des jeunes dans les établissements par des pairs éducateurs et informer par le biais des messages de clin d’śil affichés chaque semaine en classe.
En outre, dans le cadre d’une campagne de sensibilisation, les acteurs communautaires et ceux de la société civile ont été déployés pour juguler ce phénomène.
Dr Innocent Ndayikunda, gynécologue, fait savoir qu’une jeune fille enceinte précocement a un risque très élevé d’accoucher par césarienne car son bassin est encore immature. Et de prévenir : « La grossesse étant non désirée, l’enfant risque de souffrir d’un manque d’affection. » Du reste, il fait remarquer qu’il est difficile de donner des contraceptifs à des filles qui sortent à peine de l’enfance.
Et de conclure : « La fille est stigmatisée dans la société et risque de jeter l’enfant voire le tuer. »
Pauvre nos filles, nos soeurs et nos tantes. Mbega basha, dans un pays de guerre de viols sexuels,,guerre de faim ,de massacres et excutions extrajudiciaires , vous parlez de sensibiliser les jeunes filles aux grossesses indésirables? Huuum , rindira tuzoronka umwanya des blablabla,kuabazoba basigaye. Nibaza ko Ubu atari umwanya de faire semblant que tout va bien sécuritaire ment, discutons de tout ce qui prime au Burundi . mbega abarundi tumeze gute? Amakungu se préoccupent de la situation violente qui s’ empire chez nous, tandis que nous qui sommes concernés, tuvugana ivyinda mw’ ishure. Ça, c’est se moquer des autres qui ne vont pas à l’ école kandi bari babishoboye. Twokora iki kugira twese turonke droit à la vie et à la dignité humaines équitables, sans considération aucune? Voilà une discussion préoccupante et qui prime pour le moment. Merci.
Si 2’424 cas de grossesses ont été observés pendant 2014-2015, combien de cas d’abus sexuels à l’école ont été portés devant la justice? Il faut le dire (name and shame) pour que tout le monde le sache et prenne la mesure de la gravité. Si non, vous risquez de nous faire le coup de « tolérance zéro contre la corruption ». Si les abuseurs ou les corrompus passent entre les mailles des filets de la justice (par quelques pots-de-vin ou protection en haut lieu), tous ces slogans resteront sans efficacité. Bien évidemment qu’il ne faut pas baisser les bras.
The first thing to do ,is to discourage those teachers,principals ,police officers ,solders ,business men that do sexual harassment towards those young girls.however ,we know for sure even the victim has evidence,,the judges never punish seriously those tapers.for example in USA,if you make a mature girl pregnant ,you have to pay charge support to the baby till 18 Years old.if she is under age ,you will be jail more than 20 years .
Pensez surtout à la mise en place des moyens de contraception. Le reste c’est du blablabla.
Wewe Nzoza bureka kuvanga ibintu. Reka kuzana ivya politik mukibazo kiri tres social.
intambara iri mugace gatoya cane kigihugu 4 quartier sur 2913 collines urunvako ata effet ivyuvuga bifise
Jewe kubwanje nibaza kuburundi bukwiye kurungika intumwa officiellement muri Tanzania bakababaza ingene bobo bashoboye kurangiza ico kibazo cabana babakobwa batwara inda bakiri kwishule canke barongogwa baciga. Kuko muri Tanzania!nukuri ntamunyeshule arongogwa bishitse ukaba wamurongoye nibaza ko woca uhunga igihugu kuko ntaho mworonka muba muri Tanzania yose kuko bagufashe ni 30 ans muri prison mwese umukobwa numuhungu. Umukobwa gutwara inda navyo nyene bari strict gose ntibikunda. Uburundi burakwiye kuja kurahura ubwenge
Commencez par tolérance zéro contre les viols organisés et exécutés par les agents de sécurité. Si les jeunes écolières ou étudiantes sont violés par les policiers et les miliciens et qu’elles tombent enceinte, est-ce de leur faute. Cette politique n’est possible que si la sécurité et l’intégrité des filles est garantie. Le reste est de l’utopie.
C’est bon de sensibiliser les jeunes filles mais n’oubliez pas le plus important; Punir ces adultes qui devraient eduquer, enseigner, elever et responsabiliser ces enfants et qui au contraire volent leurs enfances, pietinnent leurs croissances. Ces personnes sont des irresponsables.
Arrêtez vos pourritures. Ce phénomène existe depuis que le Burundi existe.
@Amurani
« Ce phénomène existe depuis que le Burundi existe. »
D’accord avec vous! Souvent ce genre de question est traitée de façon plus ou moins hypocrite. Même ailleurs dans le monde.