Le Japon se dit engagé pour la lutte contre les maladies diarrhéiques au Burundi. 16 fontaines publiques viennent d’être construites dans quatre collines des communes Muhanga et Gahombo de la province Kayanza. Selon Takayuki Miyashita, ambassadeur du Japon au Burundi, l’aboutissement de ce projet a coûté plus de 100 mille dollars américains.
«L’eau, c’est la vie. Elle est très importante dans la vie de tout un chacun, dans la prévention pour des maladies, etc», a souligné M. Miyashita ce mercredi 7 novembre lors de l’inauguration de ces infrastructures.
«Ces robinets contribueront au développement des populations bénéficiaires», tient à ajouter ce diplomate, expliquant notamment que l’approvisionnement en eau à de longues distances plombaient les autres activités de développement.
D’après l’ambassadeur Miyashita, ce projet profitera à plus ou moins 74 mille individus selon les statistiques faites. Il les appelle à l’entretien du don reçu pour qu’il puisse bénéficier également aux générations futures.
Cependant, les habitants de Mborwe, Ceyerezi, Mwenene et Nzewe, les collinaires bénéficiaires, éprouvent un sentiment mi-figue mi-raisin. La plupart des robinets construits se sont taris deux semaines après la remise.
Pierre Ziriburye, un habitant de la colline Mborwe, ne cache pas sa colère. La colline a été dotée de 5 robinets. Mais un seul fonctionne en ce moment. Il appelle l’équipe technique à revoir les installations.
Le même appel est lancé par Nassibe Kagiye, secrétaire communal de Gahombo. «Nous saluons cette œuvre. Cependant, il faut que que ces robinets soient réparés pour qu’ils fonctionnent».
Une femme habitante de Nzewe rappelle que les fontaines traditionnelles se trouvent à plusieurs kilomètres. «Pendant la période pluvieuse, le terrain est glissant et puiser de l’eau dans des marais est un parcours de combattant».
Signalons que ce projet a été exécuté par la Croix-rouge en collaboration avec l’administration à la base.