Entre le relais 4x400m, le triathlon mixtes et le basket-ball 3×3… Tous les pays ont désormais une large palette de choix. Et le Burundi n’est pas en reste.
« C’est une chance unique de présenter le plus possible d’athlètes, de surcroît mixtes», se targue fièrement Salvator Bigirimana, secrétaire général du Comité National Olympique (CNO).
Afin de se rapprocher de la parité hommes/femmes et de rajeunir son programme, le Comité International Olympique (CIO) a concocté un menu spécial pour ce rendez-vous nippon. Outre l’athlétisme, épreuve reine dans laquelle brillent les Burundais, le judo par équipes mixtes offre désormais une alternative pour une médaille. « Une immense opportunité pour voir une de nos judokates glaner une médaille. Avec ce nouveau format, les points ne seront plus décernés individuellement, mais collectivement par nationalité », se félicite Valéry Manirakiza, président de la fédération nationale de judo.
Outre le triathlon, le relais 4 x400m mixte, le basket 3contre3 et le judo par équipes mixtes qui font leur entrée, le BMX freestyle (vélo), le tir-à-l’arc mixte, le relais mixte 4x100m 4 nages, le 800 m nage libre hommes et le 1500 m nage libre femmes, le Madison hommes et femmes en cyclisme sur piste (épreuve appelée course à l’américaine) et le double mixte en tennis de table figurent parmi ces nouvelles disciplines.
Même cas de figure pour le triathlon ou le relais mixte en athlétisme. «Certes, la nouvelle formule offre des possibilités de voir plus de filles participer au rendez-vous olympique. Mais, si elles restent cloîtrées au pays sans faire beaucoup de compétitions internationales, la réalisation des minimas de ces JO relèvera toujours d’un parcours du combattant », objecte Dieudonné Kwizera, président de la fédération d’athlétisme du Burundi. Pour lui, le gouvernement doit consentir des efforts dans ce sens.
Des JO plus rajeunis
Le basket 3 x3 communément appelé « Jeu de 21 points », est la grande autre innovation. Une discipline que les Burundais pratiquent déjà, mais pas de manière professionnelle. « Les règles de base sont connues. On attend la venue du point focal de la fédération internationale du basketball (FIBA) pour lancer la phase d’initiation. Un championnat sera effectif en 2018», assure Augustin Kararuza, président de la fédération de basket du Burundi. Et de continuer : «L’avantage avec cette nouvelle formule est qu’elle ne nécessite pas de nouvelles installations. »
Pour rappel, le CIO avait déjà innové en annonçant l’introduction aux JO de Tokyo de cinq nouveaux sports : le karaté, le surf, l’escalade, le skateboard et le baseball/softball pour cette 33ème olympiade.
Ainsi, le nombre d’épreuves totales à Tokyo sera porté à 321 contre 306 à Rio en 2016 et 302 à Londres en 2012. Deux nouveaux sports avaient été introduits à Rio par rapport à ceux de Londres, le rugby et le golf, hommes et femmes. Il faut ajouter les 18 épreuves liées aux 5 nouveaux sports introduits à la prochaine olympiade. Dans le même temps, le nombre d’athlètes admis aux JO de Tokyo va diminuer de 285, passant à 10.616. L’athlétisme perd 105 athlètes, sans perdre d’épreuve pour autant. Le tir et la voile en perdent 30 chacun, l’haltérophilie 64 et la lutte 56. Ces deux derniers sports ayant été récemment touchés par de nombreux cas de dopage.