Début du Forum et symposium des partenaires de TradeMark East Africa (TMEA) ce 3 novembre à Windsor Golf Hotel, Nairobi. L’intégration régionale, la croissance commerciale et la lutte contre la pauvreté sont les thèmes qui vont retenir les participants pendant deux jours.
Un constant : la corruption qui gangrène nos sociétés et l’insécurité sont les principaux obstacles pour l’épanouissement de la Communauté Est africaine. D’où un appel à la mobilisation pour éradiquer ces fléaux. C’est entre autres ce qui a dominé les exposés du premier jour de l’atelier où chaque pays membre de l’EAC a pu présenter les progrès réalisés dans le cadre de l’intégration, grâce à l’apport de TMEA. Mais aussi les défis.
Toutefois, selon Frank Matsaert, directeur exécutif de TMEA, la vie de la population s’améliore progressivement à travers le commerce. Il en donne les exemples : le temps d’arrêt des conteneurs aux terminaux qui a sensiblement diminué ainsi que le temps de transit. Cela facilite la circulation des biens, grâce notamment aux performances observées au niveau du Corridor Nord. 45 % du budget de TMEA est employé dans ce secteur. Il a parlé aussi de l’environnement des affaires où 35% du budget de son institution est utilisé à travers l’amélioration des capacités des organes de l’EAC et des ministères de lintégration dans chaque Etat membre.
Edmond Bizabigomba, commissaire général adjoint de l’OBR, a fait une présentation au nom de la délégation burundaise. Il a notamment insisté sur l’appui de TMEA envers les missions de l’OBR. Ce qui a permis à cette institution de collecter beaucoup de revenus, permettant la mise en place des infrastructures socioéconomiques pendant les 4 ans d’existence. Dont plus de 2 mille écoles primaires, un hôpital moderne (Karusi, Ndlr) bien équipé.
Il a aussi été question pour la délégation burundaise d’exposer ses réalisations, surtout avec l’appui de TMEA. A côté de l’OBR, le Search of Common Ground a fait une exposition de ses œuvres, sous le thème de 19 ans au service de la paix au Burundi.
« … l’appui de TMEA envers les missions de l’OBR … a permis à cette institution de collecter beaucoup de revenus, permettant la mise en place des infrastructures socioéconomiques pendant les 4 ans d’existence. Dont plus de 2 mille écoles primaires, un hôpital moderne (Karusi, Ndlr) bien équipé. »
Ah ça alors: le mal est connu, identifié: » la corruption qui gangrène nos sociétés et l’insécurité sont les principaux obstacles pour l’épanouissement de la Communauté Est africaine » : Il faut élaborer sur les sources de cette corruption, insécurité au lieu de distraire les internautes avec les présentations des sommes récoltées par l’OBR …
Quelqu’un avait décrété une tolérance zéro envers la corruption: où est est-on aujourd’hui: plus corrompu que moi tu meurs … Que celui ou celle qui n’a pas encore corrompu ou été corrompu, ou bénéficié directement ou indirectement de la corruption … jette la première pierre!
Les sources de cette corruption s’appellent notamment: vivre au-dessus de ses moyens, chomâge, bas salaires, taux d’interêt trop élevés, une inflation moyenne supérieure à 12.8%, des prix trop élevés par rapport aux revenus des citoyens (salariés), une pénurie alimentaire et une malnutrition chronique, une pauvreté généralisée, etc. Tout cela sur fond d’une mauvaise et arrogante gouvernance, une justice défaillante où fleurit le crime et l’impunité, et un ventriotisme qui a longtemps éclipsé tout résidu de patriotisme des années de la période de la lutte pour l’indépendance.