Depuis quelques jours, des partenaires du Burundi, et pas des moindres, sortent de plus en plus de leur réserve pour se prononcer contre un 3ème mandat présidentiel de Pierre Nkurunziza. Les partisans de la reconduction du président de la République font la sourde oreille.
Première salve
Le premier tir sur les ambitions présidentielles de Pierre Nkurunziza est lancé le 27 février 2015 par David Gilmour, vice-secrétaire d’Etat américain, Washington DC. La déclaration est à la limite de la réserve diplomatique: » Nous espérons que les élections présidentielles honoreront les Accords d’Arusha, y compris ses dispositions sans équivoques concernant les limites des mandats de l’exécutif (…) Le texte des Accords d’Arusha est sans équivoque indiquant que nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels. »
Le diplomate reconnaît que la Constitution du Burundi « pourrait être interprétée comme autorisant un troisième mandat pour le président actuel; un troisième mandat serait manifestement contraire aux Accords d’Arusha, les affaiblirait, et mettrait en péril la paix et la stabilité pour lesquelles les Burundais ont si durement travaillé. »
L’Union européenne dégaine
Le jeudi 5 mars 2015, à Bujumbura, l’Union européenne flingue à son tour. Patrick Spirlet, explique : « Il est certain que, dans notre analyse, la présentation pour un troisième mandat du président actuel peut créer un certain nombre de tensions et présenter un certain nombre de risques. C’est pour ça que nous avons fait un appel au gouvernement pour qu’il aborde cette question avec beaucoup de prudence en essayant de favoriser une position si ce n’est consensuelle, en tout cas apaisée entre tous les points de vue pour éviter que cette question détériore le climat politique(… ) »
Entre les lignes, on comprend bien que l’UE n’est pas chaude pour que le président Nkurunziza rempile. Mieux l’UE ne jure que par les Accords d’Arusha : « Les apports et l’esprit de l’Accord d’Arusha sont très importants pour la réconciliation et la paix dans ce pays (…) L’interprétation légale de cet accord par rapport à la Constitution, ce n’est pas à nous de le faire en ce moment-ci, c’est aux Burundais d’y répondre. Par contre, il nous semble important que toute interprétation qui sera faite doive tenir compte des deux » prévient Patrick Spirlet, le délégué de l’Union européenne au Burundi.
La messe est dite par l’Eglise catholique
Réputée réservée, « trop diplomate », l’Eglise catholique du Burundi a même été accusée d’être « l’Eglise du silence » lors des différentes tragédies vécues par le Burundi. Mais cette fois, la langue de bois a été laissée à la sacristie. Le vendredi 6 mars 2015, Mgr Evariste Ngoyagoye, archevêque de Bujumbura, vice-président de la Conférence des évêques catholiques du Burundi, lâche : « Après analyse de l’Accord de paix d’Arusha et de la Constitution qui en est issue, en interrogeant notre coeur comme des citoyens qui aiment leur pays et comme des bergers de l’Eglise(…) nous disons que les Burundais ont convenu sans aucune ambigüité que toute personne élue pour diriger le Burundi ne peut aller au-delà de deux mandats de cinq ans chacun (…)
L’intéressé appréciera mais, pour « le changement », les pasteurs demandent même à leurs ouailles « des prières qui vont durer neuf jours, du 13 au 21 mars 2015, pour demander à notre seigneur Jésus qu’il donne au Burundi une alternance au sommet dans la sérénité et la paix, à travers des élections transparentes. »
« Pas de troisième mandat pour le président Nkurunziza », tel est le message qui sous tend les trois déclarations. Il ne faut pas être expert en analyse politique pour décoder le message que l’on retrouve en filigrane dans les trois déclarations. Pour les Etats-Unis c’est évident, l’Union européenne a juste mis une petite touche diplomatique dans sa déclaration et, enfin, l’Eglise catholique a dit et assumé, sans mettre des gants, ce qui est inhabituel, son opposition à un troisième mandat du président Nkurunziza.
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Réactions
Willy Nyamitwe :« Il pourrait se présenter une nouvelle fois pour un deuxième mandat au suffrage universel »
Pour le conseiller principal du président Pierre Nkurunziza, chargé de la communication, la déclaration des évêques, qu’il a saluée, a été mal comprise. D’après lui, elle ne s’oppose en rien à un troisième mandat pour le président Pierre Nkurunziza. Il estime que le Chef d’Etat burundais a été élu en 2005 au suffrage indirect et en 2010 au suffrage direct. Par conséquent, « il pourrait se présenter une nouvelle fois pour un deuxième mandat au suffrage universel direct, si le parti au pouvoir l’investit candidat. »
Et les évêques de l’Eglise catholique ne diraient pas autre chose, veut convaincre Willy Nyamitwe ou du moins, il y aurait « ambiguïté » dans cette déclaration de l’Eglise catholique. Car, souligne-t-il, les évêques demandent à ce que la Constitution soit interprétée, selon l’esprit des accords d’Arusha. Et, selon M. Nyamitwe, l’esprit des accords d’Arusha, c’est l’attachement de tous les Burundais à la démocratie et donc au suffrage universel direct.
Willy Nyamitwe n’a pas manqué de rappeler que ce n’est pas seulement l’Accord d’Arusha qui a amené la paix au Burundi mais qu’il y a aussi eu l’Accord global de cessez-le-feu signé entre le CNDD-FDD et le gouvernement en 2003.
« Pour nous, l’Accord d’Arusha ne doit en aucun cas être considéré comme un texte inamovible, comme l’Evangile, comme la Bible » a fait savoir le patron de la diplomatie burundaise, en réaction à la déclaration de l’Union européenne. « Il faut tenir compte de cet accord, qui a été signé avec beaucoup de réserves, et les autres accords qui ont été signés par après. Et surtout de la Constitution qui a été votée par referendum », a insisté le ministre des Relations extérieures, Laurent Kavakure.
Pascal Nyabenda :«L’actuel président a déjà fait un seul mandat »
La position du parti au pouvoir sur la question de mandat est claire : « Le président Pierre Nkurunziza a déjà fait un seul mandat. » D’après lui, si le parti le propose comme candidat aux prochaines élections présidentielles et qu’il accepte, il a le droit de se présenter. Pascal Nyabenda indique que le Cndd-fdd soutient la Constitution du Burundi car elle est issue de l’Accord d’Arusha : «C’est la loi mère car elle prime sur d’autres lois. » Se référant à l’article 96 de cette même Constitution, Pascal Nyabenda affirme que le président Nkurunziza a été élu au suffrage universel une seule fois. Pour lui, la question de mandat ne devrait pas être traitée par n’importe qui : « Nous avons la Cour constitutionnelle qui s’en occupera une fois saisie. » Il rappelle que le candidat du parti au pouvoir sera connu lors du congrès qui sera organisé prochainement.
Frédéric Bamvuginyumvira :« Nous allons descendre dans la rue jusqu’à ce qu’il cède »
Selon M. Bamvuginyumvira, vice-président du parti Sahwanya Frodebu, son parti ainsi que la coalition ADC-Ikibiri soutiennent mordicus la position de l’Eglise catholique et des organisations de la société civile : « Si le président Nkurunziza persiste pour le troisième mandat, il aura violé l’Accord d’Arusha et toutes les lois qui en émanent. »
Dans ce cas, Frédéric Bamvuginyumvira indique qu’il s’agit de la haute trahison envers le peuple : « A deux reprises, Pierre Nkurunziza a juré de respecter la Constitution de la République du Burundi. »
Qu’il accepte de partir, concède-t-il, sinon le vice-président avertit que la population va descendre dans la rue jusqu’à ce que M. Nkurunziza retire sa décision.
Agathon Rwasa :« Nkurunziza nage à contre-courant »
Pour le président du Fnl indépendant, le régime de Nkurunziza n’a fait que voler et tuer : « En se cramponnant au pouvoir, il ne cherche qu’à protéger ses intérêts au détriment de ceux de la population. »
M. Nkurunziza, souligne M. Rwasa, se prépare à réprimer les manifestants. Cependant, Agathon Rwasa estime que le président actuel ne dispose pas aujourd’hui de force pour défier le peuple burundais.
Selon lui, si Pierre Nkurunziza insiste pour se faire représenter pour la troisième fois, la communauté internationale risque d’isoler le Burundi : « Le pays va se désagréger, rentrer dans une sorte de jungle sans loi ni légitimité puisque Nkurunziza aura décidé de balayer du revers de la main l’Accord d’Arusha. » Agathon Rwasa conseille au président de la République de revenir à la raison : « Le cas du président Mobutu devrait lui servir de leçon. » Il en appelle à la solidarité populaire pour éviter le pire.
Maître Armel Niyongere :« Ils ont prévenu les violations des droits de l’Homme »
Du côté de la société, civile, le président de l’Acat (Action Chrétienne pour l’Abolition de la Torture) salue le message des évêques catholiques qui demandent au président de respecter la Constitution et les Accords d’Arusha dont elle émane. Maître Niyongere estime que le président Nkurunziza a terminé les deux mandats. Interrogé sur la déclaration à la BBC de Pascal Nyabenda, président du Cndd-Fdd, qui défend que la loi permet à Nkurunziza de se présenter en 2015, Me Niyongere se dit étonné: « Il ne faut pas faire le forcing. Cela risque de replonger le pays dans la guerre. » Il s’insurge contre le troisième mandat de Nkurunziza et affirme qu’ils vont descendre dans la rue pour exiger le respect de la Constitution et des Accords d’Arusha.
Par ailleurs, il trouve que les juridictions burundaises ne sont pas indépendantes, en l’occurrence la Cour constitutionnelle : « Les membres sont nommés par le président de la République et sont de fervents militants du Cndd-Fdd. » Et de faire un clin d’œil : « Je conseille au président Nkurunziza, l’homme de Dieu, de ne pas tomber dans le piège de certains dignitaires de son parti. Qu’il leur dise que l’intérêt supérieur prime sur les avantages individuels. » A la Communauté internationale régionale, Me Niyongere demande de donner un message clair, à l’instar de l’Union Européenne, Union africaine et les Etats-Unis d’Amérique.
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Analyse
Il est clair que le pouvoir Cndd-Fdd favorable à un autre mandat de Pierre Nkurunziza veut de plus en plus écarter l’Accord d’Arusha pour permettre au numéro un burundais de se représenter aux présidentielles de 2015. Mais la communauté internationale ne l’entend pas de cette oreille, et se prononce de plus en plus sur le respect de cet accord historique pour le Burundi.
Il faut reconnaître que la communauté internationale est la garante de l’accord d’Arusha. Lors de sa signature, il y a eu plusieurs chefs d’Etats, plusieurs délégations qui sont venus soutenir Mandela. Et, à ce titre, ils lui disaient « nous allons aider le Burundi à s’en sortir. » Et parmi cette communauté internationale, il y avait les camps financiers du processus notamment l’Union Européenne. A partir de ce moment, cette communauté internationale et ces pays en particulier ne peuvent pas accepter l’échec au Burundi, parce que cela deviendrait leur échec. Ça serait un échec pour la médiation en ce qui concerne le Burundi alors que celui-ci était considéré comme le modèle dans la résolution pacifique des conflits violents.
Une position jusqu’au-boutiste
Ceux qui se sont exprimés, explicitement ou implicitement, contre un autre mandat de Pierre Nkurunziza, ont mis en avant l’Accord d’Arusha comme le fondement de la constitution de la République du Burundi. S’ils disent que ce sont les Burundais qui vont se prononcer sur ce mandat, c’est par souci de ne pas s’ingérer politiquement dans les affaires d’un Etat souverain. Mais cela n’empêchera pas que la communauté internationale rappelle à la raison Bujumbura s’il continue à tergiverser. Et d’ailleurs, elle a déjà commencé.
Cependant, le gouvernement continue, à tort ou à raison, à défendre mordicus cet autre mandat de Pierre Nkurunziza. Certains observateurs rappellent que le gouvernement burundais est accusé de beaucoup de choses : d’une mauvaise gouvernance politique, économique, diplomatique, d’une mauvaise gouvernance des droits de l’homme. A ce titre, en cédant le pouvoir, les conséquences pour certains membres du gouvernement et certains gestionnaires de l’Etat burundais, poseraient un problème important au niveau personnel et au niveau du système. Raison pour laquelle certains ténors du gouvernement burundais, qui n’ont plus rien à perdre, ont une position jusqu’au-boutiste. Parce que, s’ils cèdent, ce n’est pas sûr que leur avenir ne sera pas menacé par des traductions en justice. Et à c’est pourquoi la communauté internationale s’inquiète. Elle craint les conséquences qui pourraient survenir si le 3me mandat du président de la République est accepté par forcing. C’est pour cette raison qu’elle sort de sa réserve.
Wewe uvuga Buyoya nawe uratwenza ubu atwengera mwijigo kubera yahenze pierre mugenziwe kandi ntaco avuga kuko peter nawe yamushigikiye muri francophonie mugabo rero uyo mu pasitori wa faux abe arimba tunnel buca yingezamwo kumwe kwa kadafi na babo mugabo tuzomukurayo kumwe twahora ducana ipilipili mugusohora inzoka mumwobo
Je vois bien des grandes têtes de l’icone de l’opposition dont Nyangoma et Minani non?? comment ils ont signés ce accords d’arusha sans avoir lire l’essentiel?? buyoya yari yahwamitse canke mwari mukaruhuko?? Nico gituma uno munsi n’ubwo tutipfuza ko nkurunziza yogaruka pour un autre mandat, Twohava tumutahura kandi no kukmureka tukamureka kukobarayamaze ngo :umwana apfa mwiterura!!! nayo masezerano ya Arusha arimwo amhinyu menshi!!!
Ndabarahiye, Nkurunziza n’est pas si fou que certains pourraient croire.
Ari dans des scenariis ou il attend que tout le monde le reclame (son parti, sa constitution et autres sympathisants sauf moi sur ce point), pour qu’il dise « non, pour le respect du peuple Burundais pour lequel je me suis battu pendant plus de 10 ans, et en tant que democrate convaincu, et, malgre les sollicitations tous azimuts pour que je me represente pour 3 e mandat, considerant l’importance que j’accorde a tranquilite de mon pays le Burundi, etc., je renonce a mon 3e mandat et presente mes excuses a toutes les personnes qui ont souhaite que je sois leur candidat. A tous les Burundaises et Burundais, je souhaite de bonnes elections et une alternance salvatrice. »
Au suffrage universel direct, pas plus de deux mandants ,là on est tous d’accord. C’est ça le fondement des régimes démocratiques;le burundi ne peut pas faire l’exception .Le President Nkurunziza déjà élu une seule fois aux suffrages universel direct.En moin que son parti ne le présente sinon ,Nkurunziza est elligible pour un autre mandat.
1. Je sors d’une conversation avec Rugero sur son blog (voir ci-haut sous le lien Blogs de ce site) où j’attirai son attention sur le piege que tu lui as tendu par ta distorsion des faits en rapport avec les propos de Me Rufyikiri sur la RPA.
2. Dans la meme veine, tu as brillamment reussi ici aussi, a faire comprendre a ton President et son cercle qu’il a encore droit a un autre mandat. Et tu as meme reussi a faire comprendre a l’opinion internationale qu’il y a un flou dans la constitution par rapport a cette question. Bravo pour cette prouesse. Sauf que….
3. Aujourd’hui, comme si ce n’etait pas assez, tu banalises les propos de ceux qui exigent le respect de l’Accord d’Arusha. En un mot, tu leur dis ceci: l’accord d’Arusha est incorporée dans la Constitution. Celle-ci est la loi fondamentale et elle autorise un autre mandat a Nkurunziza. Et c’est devenu la chanson de votre gouvernement.
4. Je voudrais vous dire ceci: On n’a pas besoin de l’Accord d’Arusha pour demontrer que la Constitution Burundaise de 2005 ne permet pas au President Nkurunziza de se presenter aux elections presidentielles en 2015 ou plus tard.
Je repete: Telle qu’elle est ecrite aujourd’hui, la Constitution Burundaise ne permet pas au President Nkurunziza de postuler a un autre mandat. L’ambiguïté presumé ne se trouve que dans vos tetes. On vous le demontrera le moment venu.
5. Je m’amuse a lire les arguments des pro-Nkurunziza (comme cet ex-deputé sur burundi-forum.org ou cet etudiant de Leiden dont je ne me rappelle pas le nom qui a posté une analyse sur le meme site). C’est pitoyable comme argumentaire.
6. Comme je le dis souvent, je brule d’envie de voir Nkurunziza se presenter aux presidentielles. Ce serait un beau cadeau juridique. On va le “griller” juridiquement, en direct, devant sa cour constitutionnelle, la composition de celle-ci ne me fait aucun souci car ……(je n,en dis pas plus). Donnez-nous donc cette chance. Alignez-le et on le sortira par la force de la loi. Vous y verrez du feu!
» D’après lui, elle (la déclaration des evêques) ne s’oppose en rien à un troisième mandat pour le président Pierre Nkurunziza. »
Il faut être Nyamitwe pour dire ça!
Les élites du CNDD-FDD devraient commencer à nous montrer celui qui défendra leur couleur. Pour Nkunziza je crois que la messe est dite. Le forcing n’aura aucun autre effet que plonger le Burundi ans des difficultés sans nom, mais Nkurunziza ne gouvernera plus le pays.
Cet homme a une seule chance: partir, se faire oublier un peu et en deuxième temps essayer d’intégrer le club des elders. C’est une perspective
Une seule question Monsieur nahaga, Es-tu sur à cent pour cent que le départ de Nkurunziza va appaiser la tension ou vous attendez son départ pour passer au plan B. Moi personnellement j’aimerais qu’il parte mais qu’il n’y ait pas d’autres plan maccables cachés par les instigateurs de son départ. Ngo Umuswa urya umuhini usotera isuka kavuze abo hambere.
On l’avait dit, lors du sommet de la francophonie, que Peter marchandait deja aupres de la France son troisieme mandat!
Le silence francais est complice et explique la persistence irrationnelle de Peter!
Buyoya etait a l’epoque aussi cite pour s’etre prealablement engage a soutenir ce mandat!
Qu’il sorte de son silence et donne sa position!
Compte tenu de la situation alarmante que vit le Burundi et son peuple, son silence sera interpreter comme un autre acte de trahison!
Je souhaite que des gens qui sont en position de le faire puissent declencher immediatement des demarches pour epargner la sang des Burundais!
Abafaransa hari dossier baryamyeko wangu. Sesangura ivya Africel Tempo uzoca uvyumva. Harya Busokoza asaba négociations avec le Gouvernement kugira ntarihe licence, wibaza ko adashigikiwe? Hari n’aho abafaransa bavuga bati muhe natwe duce duhumiriza witoze. Leur silence assourdissant est un indice
Pascal Nyabenda :«L’actuel président a déjà fait un seul mandat »
Il nous prend pour qui ce Nyabenda!!!
Tout homme est sensible quand il est spectateur. Tout homme est insensible quand il agit. Serait notre président insensible?
ET BUYOYA OU EST – IL? QUE DIT – IL ? IL DEVAIT NOUS AIDER A COMPRENDRE LEX TEXTES QU’IL A NEGOCIE.
L’analyse est correcte mais tronquee. Je ne vois pas comment dans votre analyse vous oubliez le tir de barrage de la documentation qui a meme fait des victimes de contre tirs. Mais aussi celui lie a l’evasion de Radjabu