Un mois après la tenue de l’atelier qui a réuni les acteurs politiques et des membres de la société civile burundaise sous l’égide du Bureau des Nations Unies au Burundi, le Forum pour le renforcement de la société civile trouve qu’il y a quelques hésitations quant à la mise en application [des conclusions de la rencontre->http://www.iwacu-burundi.org/spip.php?article5038].
<doc7755|left>Pour cette plate-forme de la société civile burundaise, c’est une appréciation mi-figue mi-raisin : "Il y a quand même une sorte de décrispation, et quelques avancées timides : les réunions des partis politiques de l’opposition sont organisées, même si quelques fois certaines autorités tentent d’interdire ces rencontres", relève le nouveau délégué général du Forsc, Vital Nshimirimana.
Mais les inquiétudes ne manquent pas quant à la volonté du gouvernement et surtout du ministère de l’Intérieur d’honorer [la feuille de route convenue par la classe politique burundaise->http://www.iwacu-burundi.org/IMG/pdf/annonces/Eléments de la feuille de route.pdf] à l’issue de l’atelier organisé du 11 au 13 avril 2013 dans les enceintes du BNUB.
[Le Forsc salue l’atelier organisé par le BNUB sur les élections au Burundi->http://iwacu-burundi.org/spip.php?article5027]
"Ce qu’on a vu ces derniers jours avec les deux ailes de parti UPD Zigamibanga relève de la duplicité de la part des autorités et cela n’est pas de nature à tranquilliser", fait savoir Vital Nshimirimana, qui mentionne "la violation du point 25 de cette feuille de route, qui stipulait l’encouragement de la fusion ou la réunification des partis politiques, et veiller à la non-ingérence dans le fonctionnement des partis."
Et ce n’est pas le seul point malmené, dans cette feuille de route : "Il y a toujours des intimidations de la part des Imbonerakure contre ceux qui n’adhèrent pas au parti présidentiel, et cela se fait au grand jour à Cibitoke", signale le nouveau délégué général du Forsc. Et de mentionner "une peur indécise chez certains citoyens, incompatible avec l’éclosion d’une société démocratique", conclut le nouveau délégué du Forsc.