Samedi 07 septembre 2024

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The woman in Tech and social media Project : des femmes actives à l’ère des TIC

06/09/2024 0
The woman in Tech and social media Project : des femmes actives à l’ère des TIC
Les participantes suivent une formation en alphabétisation numérique

Depuis 10 mois, sur le financement de l’Ambassade des Etats-Unis, Iwacu communication group a mis en œuvre « The woman in Tech and social media Project » à travers l’American Corner de Gitega. Il s’agit d’une formation professionnelle en alphabétisation numérique visant l’augmentation des opportunités économiques pour les filles et les femmes sans emploi et vivant en milieu rural. Les bénéficiaires se disent satisfaites.

Le but de « The woman in Tech and social media Project » (Le programme Femmes dans la technologie et les médias sociaux) était d’équiper ces filles et femmes bénéficiaires avec des outils (Smartphones) et de les former en les ‘encourageant à l’utilisation profitable de la technologie principalement : la vidéographie, la photographie, le marketing électronique et l’utilisation des médias sociaux tels que LinkedIn, Facebook, Twitter, etc pour faire des cours en ligne, postuler pour des emplois ainsi que générer des revenus à travers le business et le marketing en ligne.

Ces réseaux sociaux sont des plateformes pour apprendre, se connecter avec les clients, trouver un emploi et réaliser des bénéfices financiers grâce au commerce électronique et au marketing électronique. Le projet a touché 100 femmes/filles diplômées du lycée ou de l’université mais qui sont restées sans emploi après leurs études, dans les provinces de Gitega et Mwaro. Elles ont participé dans un atelier de sensibilisation. Vingt reçurent une formation intensive, un encadrement, des outils en matière de technologie (smartphones) et d’utilisation rentable des médias sociaux.

Pour rendre efficace la formation afin d’atteindre des résultats probants et de pérenniser le programme, les bénéficiaires ont reçu un coaching de sept mois pour la mise en œuvre de leurs initiatives technologiques et des médias sociaux. Les femmes et filles bénéficiaires de la province de Mwaro ne tarissent pas d’éloges. Elles témoignent de l’importance de la formation et des équipements reçus. Elles entreprennent des initiatives : apprendre, se connecter avec les clients, obtenir des emplois, réaliser des profits financiers en utilisant la technologie et les médias sociaux.

D’après Catherine Ndayizeye, les technologies de l’information et de la communication sont incontournables dans le développement de la femme et de fille burundaises. Elle salue la formation intensive dont elle a bénéficié et qui change sa vie. « Je réalisais un projet mais qui était méconnu du public. Je n’avais pas d’outils ni de techniques pour faire le marketing et la publicité. Ceux qui avaient besoin de mes produits n’avaient pas d’informations là-dessus. Je ne savais pas comment utiliser le téléphone à système Android ni son importance », témogne-t-elle.

Elle dit avoir compris qu’on peut communiquer avec des gens qui sont loin et d’informer sur le pays. Le téléphone reçu l’aide à faire la publicité de son business pour informer ses amis et d’autres clients à trouver des produits sans faire de longs parcours notamment vers Bujumbura.

Il s’agit du même sentiment de Dorine Kakunze, habitante de la commune Gisozi. Elle considère qu’à l’heure actuelle, la femme et la fille doivent être impliquées plus que jamais dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication afin d’être compétitives sur le marché du travail et du business. Elle indique qu’elle avait un téléphone, mais qu’elle ne savait pas son importance à côté de la communication habituelle.

Pour elle, les réseaux sociaux notamment Facebook, X (ex-twitter), Instagram et statuts WhatsApp sont devenus des supports de publicité et de marketing hors du commun. « Aujourd’hui, il m’est facile de trouver de la clientèle et de gagner des profits sans trop dépenser », précise-t-elle.

Importance du marketing digital

Marie-Claire Kwizera, une autre bénéficiaire, parle de l’importance du marketing digital. « Quand on travaille sans rendre public ce qu’on fait, on perd. C’est une formation importante. Je vends mes produits via les réseaux sociaux. C’est très facile ».

Claudine Ndayisaba se dit satisfaite des apports de la formation dont elle a bénéficié. Elle a fait du marketing pour vendre son bétail via les réseaux sociaux. Sa vache a été alors donnée au président de la République comme cadeau lors de sa visite en province de Mwaro. « C’est une opportunité qui a été offerte aux femmes pour se développer. Ce sont des formations qui sont venues à point nommé. Je reste connectée et ma vie s’est améliorée ».

D’autres bénéficiaires parlent d’une formation qui a ouvert leurs yeux pour se familiariser avec des recherches sur l’agriculture et l’élevage. Diane Ndayisenga fait des recherches sur YouTube et sur Google pour son projet d’agriculture. « Avant de suivre cette formation, je pratiquais l’agriculture et l’élevage. Je ne connaissais pas les nouvelles techniques agricoles et comment lutter contre les maladies des cultures comme la pomme de terre selon les variétés », fait-elle savoir.

Elle explique que la production a augmenté. Ce qui a changé sa vie. Elle demande que la formation continue pour s’imprégner davantage des techniques des TIC et atteindre beaucoup de femmes.

Goreth Nimpagaritse est une autre bénéficiaire de la colline Kiyange, commune Gisozi. Elle est au chômage mais elle produit des tomates. « J’étais au chômage. Je ne savais pas comment lutter contre les maladies de cette culture. Quand j’ai fait des recherches dans Google, j’ai pu trouver des produits phytosanitaires à appliquer selon les saisons. Pour le moment, la production est bonne », se réjouit-elle.

Même sentiment de satisfaction chez Marie Nirangira qui remercie les organisateurs de la formation. « C’est salutaire. Je demande à l’American corner de continuer de telles formations pour nous développer davantage ».

L’administration de la province de Mwaro se dit satisfaite elle aussi de ces formations qui sont venues à point nommé. Elle a exprimé ses sentiments de remerciement à l’endroit de l’ambassadeur des Etats Unis au Burundi qui a financé ce projet en faveur des femmes en situation de chômage. « Il s’agit d’une occasion en or qui leur est offerte pour s’ouvrir au monde à travers l’utilisation d’internet. Nous sommes sans ignorer que l’utilisation des TIC est incontournable dans le développement du monde actuel », a fait savoir Col. Gaspard Gasanzwe, gouverneur de la province de Mwaro lors du lancement du projet.

Pour lui, en plus d’être un outil de communication, un téléphone à système facilite l’exploitation des TIC. Par-là, insiste-t-il, les réseaux sociaux permettent aux utilisateurs de progresser quand ils les exploitent d’une façon responsable.

Une sélection en fonction des besoins de la communauté

Quatre participantes en train de tester des smartphones reçus sous la supervision de leurs formateurs

Les bénéficiaires ont été sélectionnés en fonction des besoins exprimés dans la communauté. Les femmes/filles qui n’ont pas de smartphones et qui n’ont jamais participé à une formation technologique auparavant ont eu le privilège de participer au projet. Le test de sélection visait à obtenir les bonnes informations sur le statut des bénéficiaires.

La formation avait aussi l’objectif de donner l’occasion aux femmes/filles du milieu rural de se rencontrer pour partager leurs expériences et leurs compétences en matière de technologie et de médias sociaux. Elles auront également l’occasion de visiter l’American Corner Gitega où les technologies de l’information répondent à toutes les exigences.

L’ambassade des États-Unis au Burundi donne depuis des années une contribution au renforcement des capacités des Burundais en matière d’alphabétisation numérique. Elle comble l’écart d’accès à la technologie entre les garçons et les filles, et entre les zones rurales et urbaines au Burundi en renforçant les capacités des femmes et des filles vivant dans les provinces de l’intérieur du pays.

Iwacu communication group opère au Burundi depuis 2008 avec une expertise avérée en alphabétisation numérique. Il a eu un partenariat réussi avec l’ambassade des États-Unis depuis 2013 pour la mise en œuvre de l’American Corner Gitega.

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