Le 28 août 2000, l’Accord d’Arusha pour la Paix et la Réconciliation au Burundi est signé après plusieurs années de guerre civile et de crises cycliques. Il avait fait un diagnostic de la nature du mal burundais : « Un conflit fondamentalement politique avec des dimensions ethniques extrêmement importantes ; un conflit découlant d’une lutte de la classe politique pour accéder au pouvoir et/ou s’y maintenir. »
L’Accord en a alors proposé des solutions qui ont fait preuve de leur utilité dans tous les secteurs de la vie nationale. Les mouvements rebelles y ont souscrit lors des accords de cessez-le-feu. Des règles de partage du pouvoir ont été édictées.
L’armée et la police, naguère qualifiées d’être la chasse-gardée d’une seule ethnie, ont acquis à juste titre un cachet national.
Les Burundais, décidés à se réconcilier, se sont engagés à enterrer définitivement la hache de guerre. Prouvant ainsi que le dialogue est le seul moyen pour asseoir une paix durable au Burundi.
Dix-sept ans après, des polémiques fusent. Le débat est houleux sur la nécessité de cet accord. Une catégorie de la classe politique burundaise estime qu’il n’a plus de raison d’être. « Certaines clauses de cet accord appartiennent à une époque révolue » ou «Ceux qui étaient à Arusha ne représentaient pas tous les Hutu encore moins tous les Tutsi. »
Le vainqueur des élections veut appliquer son projet de société tel que présenté à ses électeurs. Ils sont de l’école «The winner takes all», le gagnant rafle tout.
Mettant ainsi aux calendes grecques l’Accord d’Arusha.
Une autre partie estime par contre qu’il faut garder l’esprit et la lettre d’Arusha.
Il faut du temps pour cicatriser les plaies, rassurer tout le monde. Il faut des compromis.
L’Accord d’Arusha est bâti sur des valeurs de paix, de stabilité, de justice, de primauté du droit, de réconciliation nationale, d’unité et du développement.
Qui sont par ailleurs les principales aspirations de la population.
Les Burundais se sont engagés à construire un ordre politique et un système de gouvernance fondés sur la démocratie, la bonne gouvernance, le pluralisme, le respect des libertés et droits fondamentaux, la tolérance. Dix-sept ans après, quel est alors l’état des lieux ? Un devoir à domicile à tout Burundais….
Est-ce que j’ai ete bloque sans sommation?
Message urgent a l’attention de Gacece.
Mon General, il est desormais interdit d’acheter des chiens a l’etranger.
Vous devez batir des fermes pour chiens et elever ces derniers parce qu’ils pourraient etre meme plus rentables que les vaches.
Par ailleurs, la « Corporation Hutu », reunie ces derniers temps a Bujumbura, a decide de redonner la valeur a l’agri-elevage. L’elevage de chiens devrait donc faire partie de vos programmes.
@Lieutenant General Goliate Nikiza
Je ne vous apprends rien en vous disant qu’il existe des pays dans lesquels des chiens peuvent coûter plus cher qu’une vache. C’est une question qui peut relever de la culture. Et pour les gens pour qui l’hiérarchie des cultures (ou des races et éthnies) ne compte pas, cela ne pose aucun problème.
@Banza
Je crois qu’il débite n’importe quoi pour attirer l’attention et se sentir plus important qu’une vache ou un chien importés. Quoi qu’il en soit, un mec qui a déjà vu une ferme de chiens devrait déjà savoir que pour ce fermier-là, ses chiens ont plus de valeurs que toutes les vaches du Burundi réunies… sans ferme!
@Lieutenant General Goliate Nikiza
Ohhh! La vache! Je ne savais pas que tout cela existait!
Les « Corporations hutue, tutsie, twa et étrangers » se trouvant sur le sol Burundi vont tous cultiver des plantes et arbres comestibles autant pour les humains et pour les autres animaux domestiques (incluant les chiens, les vaches, les chèvres, la volaille,…), sauvages (incluant les taupes, les oiseaux, les lièvres, les perdrix,…), ainsi que les hybrides (certains tutsis, hutus, twa et étrangers extrêmistes, les souris, les lézards, les lapins avant qu’ils deviennent des lièvres, …).
Veuillez noter que le qualificatif « sauvage » a une autre connotation quand il est appliqué à l’humain que quand il s’agit d’un animal!
On appelle cela de l’agri-élevage!… parfois domestique, parfois sauvage, ou les deux à la fois!
Et vous… Comment avez-vous été élevé… si ce n’est pas vos parents, vous devriez vérifier s’il ne s’agit pas d’une « surélevation démésurée… ou mal mésurée! »
La preuve? Regarez votre pseudo…
A ceux qui pensent que l’Accord d’Arusha est le salut du Burundi, il ne faut pas qu’ils se voilent la face même les signataires n’y croyaient pas trop et ont été contraints de signer à la hâte sous le regard de Mandela excédé par les turpitudes des politiques en mal de vision et de patriotisme. L’urgence était d’ arrêter la guerre et partager le gâteau entre les protagonistes en oubliant de s’attaquer à la racine du mal. Certes, le dit accord a été une alternative à la paix et tôt ou tard les séquelles non soignées devaient ressurgir.
Qu’est-ce que vous croyez ? Et la maladie a toujours montré les signes avant-coureurs avant son éclosion. Sans oublier qu’elle ne prévient pas non plus. Aux grands maux,les grands remèdes. Une mauvaise cure peut ralentir la maladie un moment mais n’empêche pas la gangrène d’accroitre ni ne garantit la guérison à terme. L’accord d’Arusha a été mangé et s’avère très indigeste, il n’y a qu’à voir l’intoxication dans laquelle le pays est touchée. Le Burundi est le seul menu auquel tout le monde se convient mais l’ajout des ingrédients que tout le monde ne tolère d’ailleurs pas doit résulter d’un consensus pour agrémenter la vie des citoyens. A vouloir imposer sa volonté au forceps ou si vous voulez, appliquer le principe de la majorité,la finalité ne sera que la case départ. Majorité ne signifie pas nécessairement raison. Minorité non plus. Consensus est le seul menu convivial ou le remède efficace à partager. Peu importe qui a raison ou pas. Il n’est pas trop tard pour s’y atteler. La foi et la volonté sont un préalable. Akimuhana kaza imvura ihise.
@Jambo
Je suis d’accord avec vous qu’il faut un concensus. Mais concensus avec qui? Des chaises vides? Le problème est qu’il y en a qui ne veulent pas qu’on y touche, et qui sont prêts à prendre les armes pour cela… en oubliant qu’avec ou sans armes, on finira par y toucher.
Le mieux est de régler le problème le plus rapidement possible… avec ou sans le consentement de ceux qui veulent le reporter. Si le résultat issu du changement aura pris en compte les conditions autant du bien-être de la majorité que de la minorité, même ceux qui s’y seront opposés à l’avance devraient être satisfaits.
@Gacece : et d’après vous, ces chaises sont-elles vides parce que ceux qui étaient assis dessus ont décidé de faire du tourisme de plaisance ou parce qu’ils craignaient pour leur sécurité ? Combien de fois encore nous infligerez-vous cet argument abscons ?
Gacece,
Vos propos sont empreints d’une contradiction évidente. En effet,comment vouloir un consensus avec les chaises vides ? Oui, crise il y a, forcément il doit y avoir des interlocuteurs. Je vous prends à vos propres mots qui dénotent une position au dessus de la mêlée et un manque de volonté d’une part,pour résoudre la crise.
D’autre part, vous parlez de ceux qui ne veulent pas toucher aux accords alors que c’est justement avec ces derniers qu’il faut parler. Et ils ne sont pas les seuls,ma foi, à vouloir participer à un éventuel dialogue. En démocratie véritable, vous conviendrez avec moi que même au sein d’un seul parti tous les membres ne peuvent avoir la même lecture et conviction sur le programme. Sauf peut-être le cndd fdd qui ferait exception. D’autres partis politiques, sans oublier les apolitiques aspirent également à la paix ,à la cohabitation et au développement communautaire. La question qu’il faut se poser est la suivante : les conditions sont elles réunies pour asseoir un tel dialogue ?
Faire fi de tout ce que je viens de dire en précipitant les choses au forceps et vous le savez au fond de vous que c’est mettre la charrue avant les boeufs. Faut il vous rappeler que le scénario unilatéral que vous proposez à savoir la non concertation de toutes les composantes de la population a fait perdre toutes illusions aussi bien la population que les régimes antérieurs qui se croyaient malins et forts en adoptant un tel schéma .
La suite vous la connaissez.
I n’y a pas de mal à dialoguer avec ses frères et soeurs quelles que soient les divergences de vues ou fautes aussi grandes soient elles. Ils restent les enfants du pays. Autrement,c’est un éternel recommencement privilégiant le recours aux armes qui n’est pas souhaitable et bénéfique du tout.
Et l’adversaire peut être celui auquel on s’y attend le moins: La majorité silencieuse. Rien ne donne tant de courage que la peur lisible sur tous les plans sociaux.
J’ai l’impression que vous manquez d’idées sur les moyens de dialogues. Si on craint pour sa vie, on peut envoyer un ou des délégués.
Et à cette époque-ci, il y des moyens technologiques qui permettraient de suivre en temps réel le déroulement de ce dialogue. On n’a qu’à citer la vidéoconférence, les réseaux sociaux, et j’en passe.
Ce que je questionne. c’est la volonté de certains. Ils veulent qu’on ne touche pas à l’Accord d’Arusha, alors qu’il a été la principale source du conflit en question… même si certains en font (ou font semblant d’en faire) une lecture différente.
Et pour terminer, est-ce si important que « ceux qui ne veulent pas toucher aux accords » soient exclusivement ceux qui sont indispensables pour les toucher? Si d’autres peuvent prendre leur place et à la fin aboutir à des résultats satisfaisants pour tout le monde, où se trouve le problème?
L’Accord d’Arusha doit être compris dans son temps et le contexte du moment. Ainsi, il faut souligner que dès le départ le compromis d’Arusha était limité dans le temps car il consacrait l’ethnisation de la vie nationale dans son ensemble. Dans une démocratie il est inconcevable, voire même absurde que d’une façon éternelle 14% et 85% de la population partage fity-fity le gâteau national. Le concept «un home et une voix» est une condition sine qua non dans le fonctionnement d’une démocratie juste et équitable. Cela étant dit, il est impératif que les minorités soient protégées et que leur place au sein de la nation soit garanti par la loi – seulement, ceci doit se faire strictement dans le respect des autres composantes de la société.
@Helmes : » Le concept «un home et une voix» est une condition sine qua non dans le fonctionnement d’une démocratie juste et équitable ». Pas nécessairement. Le principe de surreprésenter une minorité au sein du parlement ou des principales institutions d’un pays est commun. Il est appliqué dans des pays aux moeurs et situation politiques aussi variés que la Colombie, la Belgique, le Monténégro et l’Afghanistan, pour ne citer que ceux dont je me rappelle. Au demeurant, je ne me souviens pas avoir lu une quelconque ligne de l’accord d’Arusha qui mentionne un partage « fifty-fifty », pour reprendre votre expression. Mais si tel devait être le cas, n’hésitez pas à corriger mon erreur en nous précisant l’article en question.
@Yves
Les qualificatifs ‘Juste’ et ‘équitable’ sont bien importants dans mon intervention (vous faites semblant de ne pas les remarquer). Qu’on surreprésente les minorités en Colombie, Monténégro, Belgique et en Afghanistan est une chose. D’ailleurs, ces pays ont leurs raisons pour établir un tel arrangement de partage du pouvoir entre les différentes composantes de ces pays. Soit! Mon point de vue était que la surreprésentation et l’équité sont antonyme. Aussi, je suis convaincu que privilégier une minorité qui aura dominé la vie politique du Burundi durant des decennies est simplement inadapté au Burundi.
Monsieur Yves, notez aussi que dans mon intervention je n’ai cité que le Burundi… si cet espace le permettait, on mènerait un débat séparé sur le pourquoi de la surreprésentation des minorités en Colombie, Belgique, Afghanistan etc.
A propos du pourcentage exact sur le partage du pouvoir au Burundi entre les Hutu et les Tutsi, il est évident que je n’ai pas voulu entrer en détails sur les détails – fity fity, kiff kiff, etc. veut tout simplement dire quasiment égal ou tout simplement égal. Notez ici que l’idée n’est pas les chiffres en soit mais plutôt l’injustice abusive imposée à la majorité au profit d’une minorité sans toute considération de la réalité du passé et du Burundi. Il me ferait plaisir d’argumenter dans le même sens et vous procurant des articles et clauses de la constitution/Arusha si ceci ne vous convient pas.
Komera
Sous un bon gouvernement, il n’y aurait rien à craindre quant à la mise à jour des Accords et de la Constitution. Mais sous un gouvernement de qualité douteuse, il ne faut surtout pas toucher à ces textes, car ils constituent la seule base (pacifique) sur laquelle on peut s’appuyer pour faire barrage aux dérèglements du pouvoir.
Dans un article antérieur,j’ai souligné que l’accord d’Arusha n’ était pas viable dans la mesure où les parties en négociation ne représentaient ni les tutsi ni les hutu encore moins les twa.
Au départ, le dit accord biaisé a été signé pour mettre fin à la guerre mais surtout pour partager le gâteau. Les réserves y émises ont été carrément mises aux oubliettes alors qu’elles constituent le noeud du mal burundais ! Tout indique que l’opposition actuelle veut ,à dessein, sa part dans les instances républicaines,en invoquant haut la main Arusha , sans toutefois donner une vision rassurante.
En outre l’opposition est hétéroclite se composant majoritairement de hutu qui ne rassure pas du tout les tutsi alors que les hutu contrôlent exclusivement tous les leviers du pouvoir sans volonté de partager à cause de la proportion injuste de 60/40 établie par la médiation Mandela. Le vainqueur actuel peut tout rafler mais est ce pour autant la solution à la cause hutu ? Quid de la justice , de la bonne gouvernance et de la culture de l’excellence ou méritocratie ? Ces dernières sont le socle de l’unité.
Un dialogue entre les représentants visionnaires,patriotiques sans tâche et voulant sincèrement la cohabitation de toutes les ethnies s’avère indispensable.
Exit Arusha et dialogue interne des politiques qui ne voient que le bout de leurs intérêts et non le bien être des barundi. Comme quoi, il ne faut craindre rien, quand on a tout à craindre.
Et pourtant la question ne se pose pas quand il faut supprimer l’existence de quelqu’un. D’expérience, « les plus courageux » se terrent tandis que le reste reprendra le refrain « Hakwihenda wokwihekura! »
Le devoir que l’éditorialiste donne à tout Burundais n’est pas compliqué. Ces valeurs qui bâtissent l’Accord d’Arusha n’existent pas dans le pays de Seburunga. Pour dire que la lettre et l’esprit de cet accord restent fondés.
Ne tournons pas autour du pot : ceux qui remettent en question les accords d’Arusha sont les plus radicaux des acteurs politiques. Les motifs politiques sont clairs : l’accord fait obstacle à une pérennisation du pouvoir dans les mains d’un seul homme / groupe et les mécanismes de protection de la minorité tutsie dérangent certains. Voici pourquoi ces radicaux, plutôt que de se préoccuper de proposer un veritable projet d’avenir incluant tous les Burundais, s’attaquent à l’héritage de Mandela. Ils seraient pourtant bien avisés de se rappeler l’une des nombreuses leçons administrées par Madiba :
1. Il est impossible de construire durablement une nation sur un fond de ressentiment et de haine
2. La politique implique nécessairement de savoir dialoguer avec ses ennemis
3. Le pouvoir est anturellement addictif et il est dès lors nécessaire de fixer des limites aux individus qui exercent les plus hautes fonctions afin de les prémunir de cette addiction
@Yves
À partir du moment où les uns n’y sont pas d’accord à 100%, les Accords d’Arusha constituent déjà un problème. Cela n’a rien d’un radicalisme.
Les radicaux, c’est ceux qui disent qu’il ne faut rien y toucher. Or, tout le monde sait qu’aucun texte de loi, aussi solide soit-il, est appelé à évoluer par l’amendement, remplacement ou abrogation.
Mandela « Madiba » vous dirait la même chose. La preuve, c’est que dans cesmêmes Accords d’Arusha se trouve une clause sur les conditions de leur amendement.
@Gacece : ne faites pas semblant de ne pas avoir compris. Ce n’est pas le fait de contester un traité international qui est en soi le signe d’un radicalisme, mais bien les motivations que j’ai exposées. De plus, il n’y aucun consensus pour remettre en cause l’accord d’Arusha, ces plaintes viennent exclusivement de la frange la plus radicale de ceux qui sont au pouvoir (et aussi de quelques militants zélés tels que vous qui font office de caisse de résonance ^^). Mais pour le reste ? De quoi pensez-vous réellement que le citoyen Burundais se préoccupe le plus : que l’on change telle ou telle ligne de l’accord ou plutôt que l’on s’occupe de rendre son quotidien moins difficile et que l’on puisse lui garantir sa sécurité ? L’accord d’Arusha ne se mange pas !
Si! L’accord d’Arusha se mange! Sinon il n’y a personne qui ferait de bruit à chaque fois qu’on envisage d’y toucher. Et cela dépend dépend également de quelle façon vous voulez le percevoir, mais surtout comment vous voulez le faire percevoir!
Et les plaintes ne viennent pas de ceux qui sont contre cet Accord d’Arusha. Elles viennent de ceux qui veulent la défendre coûte que coûte. Si vous dites que ceux qui veulent changer cet accord ne veulent pas de concensus, pourquoi ne l’ont-ils pas encore changer? Parce que jusqu’à preuve du contraire, ils ont une majorité à l’Assemblée Nationale et au Sénat pour y arriver sans vous consulter, vous qui parlez de concensus.
Mais admettez que vous ne voulez même pas de ce concensus. En fait, vous ne voulez rien savoir de tout ce qui permettrait de toucher à cet Accord d’Arusha. Si vous n’êtes pas d’accord avec ce que je viens de dire, je vous propose d’ourvri le débat ici ou ailleurs, mais maintenant :
Que tous ceux qui veulent donner des idées sur ce qui devrait être ajouté supprimé ou modifié sur l’Accord d’Arusha l’exposent.
Mais on n’arrête de dire « Ce n’est pas le moment », « il n’y a pas concensus », « ce n’est pas le plus urgent »,… Il n’y a pas concensus parce qu’il y a des gens qui ne veulent pas qu’il y’en ait… qui veulent qu’il n’y en ait pas! Allez savoir la différence.
En ce qui me concerne, je considère que si vous vous donnez le droit d’être zélé dans votre rôle de « caisse de résonnance de l’opposition, vous ne devriez pas avoir de problème à voir les autres de faire comme vous de l’autre côté.
Vous pouvez m’étiqueter comme vous vous voulez, mais je me considère comme un empêcheur de tourner en rond… jusqu’à preuve de contraire!…
Pour terminer, on a connu pire comme période de disette dans le passé et cela n’a pas empêché les politiciens de continuer à diriger et à voter des lois ou à conclure des Accords d’Arusha… Ils se sont même fait la guerre! Je ne vois rien qui pourrait empêcher qu’on se « préoccupe de résoudre » plus d’un problème à la fois.
Remarquez la différence entre « se préoccuper d’un problème » et « se préoccuper de résoudre un problème ».
@Yves
Que pensez-vous de ceux qui se sont torchés avec leurs accords d’Arusha?
Ceci dit, je reste pour la cohabitation pacifique des populations, et suis contre toute addiction du pouvoir, en tout temps et en tout lieu.
Les Accords d’Arusha ne sont pas si parfait qu’on veut le faire croire. S’ils l’étaient, il n’y aurait pas eu de crise après chaque élection.
Ils comportent certes certaines clauses qui méritent d’être louangées pour leur efficacité, mails il y en a d’autres quine font que maintenir une épée de Damoclès sur la stabilité des institutions étatiques.
Alors? Vivement un changement! Il vaut mieux incorporer les bonnes clauses dans la Constitution et améliorer les moins bonnes. Aprés cela, on reste avec un seul texte fondamental de la loi burundaise.
@Gacece, spécialiste en chef de la désinformation sur Iwacu : jusqu’à preuve du contraire, aucune guerre civile n’a eu lieu depuis ces accords, et les crises dont vous parlez après chaque (?) élection ont des origines qui n’ont absolument rien à voir avec l’accord d’Arusha. Il convient donc de s’attaquer aux maux burundais (la mauvaise gouvernance) plutôt qu’aux remèdes
Oui, il faut vivement enlever la limitation de mandats.
Il est évident que le CNDD-FDD rejette les Accords d’Arusha. Il est évident, aussi, que cette attitude de rejet est une des causes principales de la – pardon, des crises – qui ont agité le Burundi depuis 2010 au moins.
Ce rejet, viscéral à voir l’acharnement des pro-CNDD-FDD à le défendre – place ce parti et le clan au pouvoir dans une logique de confrontation irréductible et de combat tout à fait impropre à résoudre les conflits qui divisent le Burundi.
Est-ce un hasard si la notion de « non-négociable » est apparue si tôt dans le débat public, vers le début de mai 2015 ? Les objectifs avaient été fixés depuis longtemps.
Le CNDD-FDD travaille à la mainmise sur le pays, et les dommages seront payés par la population, dans 10 ou 15 ans. Il n’y a qu’à lire l’histoire du pays pour savoir que les injustices ne s’oublient pas, et que le prix pourrait être bien lourd. Mais qui s’en inquiète , vraiment ?
[ Pas de sarcasme aujourd’hui ? Il y a comme un laisser-aller de ma part … ]
Aussi, par son rejet hautain et unilatéral des Accords d’Arusha, le pouvoir en place s’est mis à dos les instances qui auraient pu présider à une révision de ces Accords, vers des termes plus en accord avec les attentes du CNDD-FDD.
Quand on n’arrive pas à penser hors d’un logique de combat, on n’utilise pas toutes ses possibilités. Dommage !
L état des lieux est catastroohique.
Le Burundi est devenu l’un des pays les plus corrompus et les plus pauvres au monde.
Un parlementaire élu l’a bien stigmatisé lors de la vente frauduleuse du Falcon 50 : « Nous sommes élus, le président peut même donner l’avion comme cadeau???Les libertés individuelles sont bafouées: Le maire de Bujumbura a refusé à 7 parlementaires (dont un vice président) de tenir une conférence de presse, alors que les Imbonerakure peuvent organiser des manifestations pour un oui et un non.
Cerise sur le gâteau, d’içi peu la levée des mandats présidentiels sera officielle.
SONGA MBERE