A Bujumbura, plusieurs écoles situées dans des quartiers dits contestataires ont été priés de se regrouper au Campus Rohero à l’IPA pour passer ce test donnant accès au second cycle de l’enseignement secondaire.
Il s’agit des élèves qui devaient initialement passer leurs épreuves au Lycée du Lac Tanganyika, à l’Ecole Indépendante, à l’Esta, au Lycée Notre Dame de Rohero, au Stella Matutina et à l’Ecole primaire Notre Dame d’Afrique.
La plupart de ces élèves venaient de passer plusieurs mois à étudier dans des conditions difficiles. Ils ont dû braver des barricades et l’insécurité consécutives à la répression des manifestants opposés à la candidature du président Pierre Nkurunziza au troisième mandat.
Il a été demandé aux élèves possédant un téléphone mobile de laisser leur gadget à la maison. A Bujumbura, la sécurité a été renforcée autour de la plupart des centres de concours. Il se remarque une forte présence policière.
Une des origines de problèmes entre Monsieur Antoine et les autorités Burundaises se retrouve dans cette phrase: « Ils ont dû braver des barricades et l’insécurité consécutives à la répression des manifestants opposés à la candidature du président Pierre Nkurunziza au troisième mandat. »
Il y a là un parti pris et un manque de professionnalisme. Moi je devais dire « Ils ont dû braver l’insécurité consécutive aux affrontements entre les forces de sécurités et les manifestants opposés au 3ème mandat de son Excellence le Président Pierre Nkurunziza ».
Avril, Mai, Juin: Pas de cours… et maintenant les examens: Sur quoi? Ainsi sont délivré les diplômes que nous brandissons … Et on se demande pourqoi nous avons tous ces problèmes!
Il fallait s’y attendre: réaction « foutamentale » des autorités de l’enseignement en période de crise après la décision honteuse de renvoyer les étudiants dans la rue sans ressources financières et surtout sans préavis. Les étudiants sont matures et jugeront le thermomètre social et politique avant de regagner les campus sans forcing ou de vaines promesses.