La série des athlètes qui représenteront le Burundi aux prochains Jeux africains de la Jeunesse, prévus du 18 au 28 juillet à Alger, continue. Cette semaine, Iwacu met un coup de projecteur sur la préparation de la délégation nationale de tennis.
Sur les courts de la capitale algérienne, ils seront deux filles et un garçon à vouloir accrocher à leur palmarès le précieux titre continental.
Chez les filles
Après leur titre continental remporté en avril 2017 et leur honorable 12ème place aux Fed Cup (équivalent de la Coupe du monde) en septembre dernier, Sada Nahimana et Aisha Niyonkuru voudront boucler la boucle en beauté. « Le grand test car, à partir de l’année prochaine, elles évolueront dans la catégorie des juniors », laisse entendre Hussein Shabani, le coach.
Au regard de leur bonne forme actuelle, poursuit le coach, c’est une tâche à leur portée. En parfaite phase avec leurs corps, depuis le début de l’année 2018, les filles n’ont pas cessé de progresser. Au point d’intégrer le top 50. « Un bon classement, fruit des points engrangés durant la tournée maghrébine », résume le coach.
Depuis mars jusqu’à début juin, Aisha s’est entraînée avec les autres tenniswomen des centres de formation algériens et marocains. Quant à Sada, après la parenthèse maghrébine (Maroc-Tunisie), elle vient de disputer dans la catégorie junior le tant réputé Roland Garros.
A un mois du début du tournoi, le coach se félicite que les filles ont le temps suffisant pour corriger les petites erreurs. « En tout cas, le timing est bon pour faire de petits réglages ».
Côté garcons
Pour son baptême de feu en grande compétition, Abdoul Shakur devra avoir les épaules larges pour supporter la pression autour de lui. « Enfin, montrer au public que dans une année, il faudra compter sur lui », observe Hussein.
Peu agressif durant la tournée maghrébine, son coach confie qu’il s’est amélioré en attaque et a affiné son service. « Désormais, il est plus tranchant et agressif ». Seul bémol : ses appuis parfois moins solides. Une lacune, affirme le coach, qu’ils vont corriger durant ce mois de préparation. Comme sa compatriote Aisha, il est sociétaire du centre d’entraînement de Nairobi.
En plus des 12 athlètes, 8 judokas, 3 joueurs de tennis, un nageur du nom de Belly Crésus Ganira sera du voyage.
Une vraie pépite avec une marge de progression impressionnante, indique Fantômas, le coach. Il aura comme objectif d’accrocher les minimas pour les JO de la Jeunesse prévus à Buenos Aires(Argentine) en octobre.