Les commerçants qui possèdent des kiosques tout près du Monument de l’Unité en commune urbaine de Rohero ne veulent pas payer de taxe communale, indiquant « ne pas gagner assez pour cela. »
Ces vendeurs ne décolèrent pas : «On gagne combien pour payer des taxes?», martèle Bienvenu Nduwimana, très en colère. Ce vacarme a commencé la semaine dernière quand le chef de quartier, Laurent Barazikiriza, a commencé à dénombrer ceux qui exercent une activité commerciale dans tout le quartier. «Il nous a signifié que nous allons payer une somme de 100.000 Fbu à la Mairie de Bujumbura », affirme F.N., une commerçante. D’après elle, elle n’a même pas un capital de 100.000 Fbu. «C’est juste une boutique qui m’aide à subvenir aux besoins de ma famille.» Cette ancienne commerçante du Marché central de Bujumbura indique qu’elle gagne environs 50.000 Fbu par mois : «Une taxe de 100.000 Fbu? Je préfère détruire le kiosque et rentrer chez moi.»
C’est l’avis des autres commerçants. Selon Bienvenu Nduwimana, l’argent qu’ils gagnent sert principalement à nourrir leurs familles, payer le salaire de leurs domestiques et le loyer des parcelles. En outre, les terrains sur lesquels sont érigés les kiosques appartiennent à d’autres. «Le loyer varie entre 10.000 Fbu et 70.000 Fbu.», indique K.B., un coiffeur. Selon lui, on peut payer 50 Fbu ou 100 Fbu par jour, mais rien de plus. «Je peux passer toute une journée en n’ayant eu que deux clients.» Curieusement, toute cette colère est dirigée contre le chef de quartier.
« Il n’a jamais été question de 100.000 Fbu »
Laurent Barazikiriza réfute ces allégations. «C’est une décision de la Mairie de Bujumbura. Je n’ai fait que dénombrer tous ceux qui exercent une activité commerciale.» Selon ce responsable, cette décision concerne tout le quartier et pas seulement les propriétaires des kiosques. «Je vais donner le rapport et la municipalité va faire le reste.»
Candide Kazatsa, chargée de la communication à la Mairie de Bujumbura, précise que quiconque exerce une activité commerciale doit demander une autorisation à la mairie. Après, les services chargés de cette question à la mairie se rendent sur terrain et calculent la taxe à payer en fonction des marchandises. «C’est une taxe annuelle anticipative prévue par une ordonnance ministérielle », précise-t-il.
Aho wosanga pilipili ari umuporona yinjiye mu mugambwe wacu vuba ataramenya n’akarangamutima. Tous les infiltrés sont comme ça!
Il faut qu’ils payent selon la boutique ou le salon.30 mille suffiraient pour une boutique et 15000 pour un salon et cela par an!
Mais, il faut aussi que la Mairie montre ce que la somme récoltée a servi! Au lieu que ça soit des sommes qui vont être attribuées à des femmes de joie(Abamaraya birirwamwo)!
Pourquoi l’ autorité se rabats sur les petits commerçants de la ville.La mairie de Bujumbura ne manqué d’argent. Au lieu de s’attaquer à ses pauvres commerçants. il devrait songe à instaurent l’impôt foncier sur toutes les propriètes de la marie en fonction de la valeur da la maison. 1 ou 2 % rapportera plus d’argent que toutes les commerçants de la mairie. Mais aucune autorité est préte a prendre une telle decision car ses memes personnes qui préferent succes le sang de ses pauvres paysans. les partis d’opposition et societé civil, je me demande ce qu’ils font. au lieu de crier sur les sujets sans fondemment. ils devraient commencer à deffendre les enjeux de la population
Wewe Pilipili, aba s’abaporona. Twirinde kwama tuvangitiranya ibintu, baba abaporona, aba DD, FNL, FRODEBU,..eka uwundi wese, menye Barundi ko iyo migambwe atariyo abanyamahanga. Burundi n’igihugu c’Umurundi wese wo mu Ntara yose kandi aba aho ashaka. Ayo macakubiri arakwiye guhagarara, dufise ivyiyumviro vy’Abantu bo mwishamba.
Yemwe yemwe n’ibindi biracaza!Ahubwo ibir’inyuma nivyo bibi kurusha!None ga sha ko iyo l’Etat i conjugua ama efforts yo gutuma aba bailleurs de fond bayikurako amaboko!!None boca bakurahe ayo kwiryohera mugihe batokwiba abanyagihugu!!?KANURE!
Pole Baporona nta kundi mutegerezwa kwemera umugambwe umwe mwishure ivyo mwakoreye abandi ku ntwaro yanyu!