Plus de 2500 sources de captage d’eau sur plus de 24700, c’est-à-dire 10%, ont tari. Plus de 4400 autres, c’est-à-dire, sont en cours de tarissement.
La croissance démographique en est principalement à l’origine, a expliqué Jérémie Nkinahatemba, directeur général de l’Environnement au ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage.
Des gens vont jusqu’à chercher des terres arables dans des zones protégées pour captage d’eau. Ils y plantent aussi des arbres tels des eucalyptus et des palmiers à l’huile. Ces derniers absorbent beaucoup d’eau et ainsi contribuent au tarissement aux sources de captage d’eau.
Entre autres recommandations, M. Nkinahatemba appelle à la plantation des haies antiérosives pour alimenter les sources d’eau. En plus, il évoque l’abattage des eucalyptus plantés dans les zones destinées au captage d’eau.
Jado Nkurunziza, activiste dans le domaine de l’environnement, exhorte la population à s’investir dans la préservation des sources de captage des eaux. Et ce pour laisser aux générations futures un Burundi meilleur avec tout ce qu’il leur faut pour vivre.
Le gouvernement a entrepris différentes initiatives de reboisement notamment le projet «Ewe Burundi Urambaye » et la fixation de jeudi comme journée consacré à la préservation de l’environnement.
Plus de 51 millions d’arbres ont été plantés dans le cadre dudit projet et la province de Kayanza vient en tête au sujet des plantations, suivie de Ngozi et de Bubanza.