Emery Barutwanayo et Richard Manirakiza viennent de remporter le prix de la combativité. Cette compétition s’est déroulée du 16 au 17 juin, en Côte d’ivoire.
<doc4292|left>Les compétiteurs sont revenus, ce mardi 19 juin. Accueillis par les délégations du ministère de la Jeunesse, des sports et de la culture et de la Fédération Burundaise du Taekwondo (Febuta), ces jeunes talentueux ne cachent pas leur satisfaction. « Remporter ce prix est un honneur pour moi et mon pays », se réjouit Emery Barutwanayo, le sourire aux lèvres.
Il remercie le ministère de la Jeunesse, des sports et de la culture pour le soutien qui leur a apporté avant et pendant la compétition. Il ajoute aussi qu’il a vécu une expérience qui va l’aider à s’améliorer dans les compétitions ultérieures. « C’était pour la première fois que nous participions dans une compétition de grande envergure. J’espère être encore plus efficace, la prochaine fois », mentionne-t-il.
Richard Manirakiza, fait savoir que même si c’est leur première participation dans ce tournoi, ils se sont imposés face à d’autres plus habitués à ce genre de compétition. « Nous n’avons pas pu décrocher la médaille d’or, mais nous avons pu imposer notre style de jeu qui fut apprécié par le jury», précise-t-il.
Selon lui, le ministère de la Jeunesse, des sports et de la culture devrait soutenir la fédération du Taekwondo, en envoyant plus de participants aux compétitions pour augmenter les chances de gagner. « Les autres pays étaient représentés par une dizaine de taekwondistes alors que nous n’étions que deux », signale-t-il.
Dismas Sindayihebura, président de la Febuta, indique que ce trophée est une grande victoire et un honneur pour la nation. « Cela va permettre à notre fédération d’être reconnue mondialement », se réjouit-il.
Il avoue ne pas connaître les critères retenus pour décerner ce prix. « C’est le comité d’organisation qui décide à qui accorder ce prix», indique-t-il.
En ce qui concerne la faible représentativité burundaise dans la compétition, M. Sindayihebura fait savoir que cela dépend du budget que le gouvernement doit attribuer au ministère de tutelle. « Le ministère nous a expliqué que l’invitation pour participer à cette compétition, est venue un peu tardivement. Il n’y avait donc pas un budget prévu pour ça », explique-t-il.
Ainsi, il interpelle le gouvernement de réserver un budget suffisant pour la participation aux jeux olympiques qui se dérouleront à Londres, du 27 juillet au 12 août 2012.
Signalons que ces deux compétiteurs ont franchi le cap des quarts de final avant de se faire éliminer par leurs homologues ivoiriens.