L’ancien président Ntibantunganya déplore le fait que le pouvoir fait cavalier seul sur la question de la création de la CVR alors qu’il est lui-même acteur dans la crise qu’a connu le Burundi.
Selon lui, le pouvoir aurait dû prendre à témoin les acteurs politiques comme l’Uprona, le FNL, etc. « Ce sont eux, en effet, qui répercuteraient le bien fondé de la CVR auprès de leurs militants. » Il affirme que même les anciens présidents n’ont pas été associés. « Pourtant, moi par exemple, je pourrais éclairer l’opinion sur bien des questions liées à la crise de 1993. L’ancien président Bagaza ferait de même pour les événements de 1972», constate-t-il.
Au sujet du Tribunal Spécial, M. Ntibantunganya dit qu’il aurait fallu au moins que sa création soit annoncée dans le projet de loi puisqu’il est prévu dans l’Accord d’Arusha.
Enfin, l’ancien président prévoit que dans les dix ans, il y aura superposition dans les bureaux de deux générations : une qui a été acteur dans la crise et l’autre qui ne l’a pas vécue. « Si la CVR rate sa mission, ce sera la nouvelle génération qui exigera le départ du pouvoir de l’ancienne génération », avertit-il.
Il ne trouve pas d’objection à ce que la CVR soit composée de commissaires tous Burundais, surtout que le texte prévoit un conseil consultatif composé d’étrangers. Il nuance : « Mais les commissaires devraient plutôt inspirer confiance autant que ceux de la CNIDH. Sinon, nous risquons de rater un grand rendez-vous historique pour la réconciliation et la connaissance de la vérité. »
Uwo niwe yarakwiye kuba Ombudsman.
Hoba nawe uvuze nkuwize akaba civilized, atari intwaro iri kurugendo
Parole de sage
Vous allez m’excuser pour ceux qui trouveront que je rabaisse(banalise) le niveau du débat.
umuririmvyi araho ati intahe niyafata ijambo bazojugujugumira(remarquez la repetition de jugujugu).
je ne ferai que vous fatiquer avec cette echappatoire fetiche du pouvoir en place: REKA UBUTUNGANE BUKORE.
Merci Monsieur le président. Je saisis la balle au bon pour partager avec vous cette idée honorable:« Mais les commissaires devraient plutôt inspirer confiance autant que ceux de la CNIDH. Sinon, nous risquons de rater un grand rendez-vous historique pour la réconciliation et la connaissance de la vérité. ». C’est étonnant que les acteurs politique et ceux de la société civile ne louent pas souvent l’action des acteurs de a CNDH!! Leur sortie médiatique et leur mission accomplie dans la liberté totale doivent être saluées. Personne ne leur reproche d’être de mèche avec le pouvoir ou l’opposition! C’est ce qu’on devrait attendre des futurs commissaires de la CVR. Pour y arriver, le pouvoir en place doit collabore avec les différents intervenants de la société burundaise. Gira amahoro.
Monsieur le président, vous avez été à un certain moment très proche de Nkurunziza. Certaines langues ont dit même que vous avez été son conseiller spécial au maquis. Le FRODEBU vous l’aurait reproché lors de la première législature du CNDD-FDD. Et finalement, vous le trouvez plus compliqué que vous ne le croyiez?
Ce pouvoir cherche rarement la collaboration de personnalites intelligentes qui pourraient poser les vrais questions et suggerer de vrais reponses (et non des echappatoires ). « Abanya birato » nibo bari kumufasha gutwara neza.
@Raphaella
«Ce pouvoir cherche rarement la collaboration de personnalites intelligentes qui pourraient poser les vrais questions et suggerer de vrais reponses»
Plus intello que ces mecs DD, tu meurs!